La Maison aux Carnages

La lune venait de s'engouffrer dans l'obscurité alors que le vieil homme "roulait" le long des murs de son couloir. Archibald Baker était un important vétéran de la guerre du Viêt Nam. À l'époque, il portait deux FAMAS et tuais de sang froid les habitants de village entier, du moins c'est ce qu'il disait à ses enfants. Son fils rétorquait plutôt que son vieux père devenait gâteux. Lucas Baker avait tout de même la décence de visiter le pauvre homme une fois par semaine.

Archie aimait le calme que lui apportait sa résidence.  Vous comprendrez sa colère lorsqu'il entendit de jeunes gens fêter avec un peu trop d'entrain.

Il s'approchait alors de la fenêtre pour leur crier des bêtises ou les menacer. 

Peut-être même les deux. Baker est un parasite pour la société qui vit des virements de son fils. Fils qu'il a volontairement éloigné de lui en l'envoyant en camp militaire dès son plus jeune âge. Le seul point positif était le nouvel amour pour l'armée du jeune homme. Lucas a fait l'Irak et pleins d'autre truc parfois même au bord du légal. « Tout pour mon pays » était sa phrase fétiche, plutôt tout pour le sang. Vous verrez. 

Lucas Baker est tout-de-même un père de famille qui ferait tout pour ses enfants. Surtout son fils avec qui il a un assez grand lien paternel. Il lui enseignait justement la chasse avec divers armes comme un arc, sa préférée.

Lucas entrait dans la modeste demeure au même moment où la porte arrière émit un craquement semblent indiquer sa destruction .

Les deux partirent comme des flèches vers l'entrée de la maison où ils y virent Lucas et son fils, Ned. Lucas Baker avait probablement déjà compris : son père s'était encore foutu dans la merde et c'est lui qui allait devoir la nettoyer. Deplus, Archie aurait pu choisir n'importe qui, mais c'est forcément sur des skinhead à la coupe de cheveux rappelant vaguement un mohawk armés de couteaux à lames rétractables sur qui c'est tombé. Vitori attaqua rapidement Lucas a l'aide d'une nom lacrymogène alors que sa copine attrapa Ned et monta les escaliers de la demeure, disparaissant dans un couloir.

Lucas frotta vigoureusement ses yeux avant de constater la disparition de son fils ainsi que de ses assailants. Il se relava constatant la disparition de sa montre en or, lorsqu'il entendit son père en haut des escaliers :

« - Ils ont ton fils – gémit-il depuis son fauteuil roulant

- J'ai remarqué, espèce de vieux con dit-il avant d'ajouter d'un ton plus sérieux : combien sont-ils ?

- Quatre, une femme, deux hommes dit-il d'une faible voix

- Bah alors ils sont trois, vieux con – constata-t-il »

« Trois jeunes, environ 20 ans, ça va être facile » se dit-il en grimpant les escaliers. Pour deux ex-militaires, père et fils faisaient assez pitiés. Aucun pistolet dans la maison. Il va falloir s'improviser, pensa Lucas en agrippant une arbalète posée dans le couloir menant aux multiples chambres de la maison. Le coulomb faisait un bon cinqs mètres de longueur. Le père qu'au bout de trouvait son fils. Il arma l'arbalète avec l'une des flèches du carquois de son fils qu'il avait toujours sur le dos. La technique risquait d'être rudimentaire, mais il y avait un chance. Il s'approcha vers le fond du couloir avant d'y voir Martin sortir des toilettes à côté de la chambre. Directement, il appuya sur la gâchette de son arme et la flèche partir avec difficulté et s'écroula essoufflée au pied de du jeune homme.

« T'as vraiment raté, ess— » Martin Vitori ne pût finir sa phrase que Lucas Baker avait réencheris son attaque ratée avec un coup au dessus de la tête à l'aide du bout de l'arc composant l'arbalète. Le metal pointu s'enfonça dans la tête de l'homme créant un trou béant dont du sang giclait. Le punk s'écroula sur le sol tout en gémissant son reste d'énergie. Lucas continua sa route vers le fond du couloir laissant des traces de pas ensanglantées. Ses élégants souliers étaient à présent tâchés par le sang du jeune homme.

Au moment où il s'apprêtait à entamer la deuxième partie du couloir, sans arme, il entendit encore Archibald crier depuis les escaliers. Il pensa encore l' insulté sans raison, mais il se décida à aller le voir. Le vieil homme venait de pousser Katy en bas des escaliers, la jeune femme était sur le point de s'armer de son couteau. Lucas ne prit pas le temps de questionner la capacité de son père à pousser quelqu'un malgré son statut d'handicapé et il saura du haut des escaliers comme un enfant pressé de déballer ses cadeaux de Noël. Lucas atterrissa sur le bras de la jeune femme le brisant sur le coup. Il attrapa fermement la jeune femme toujours au sol par l'arrière se la tète et agrippa le couteau contenu dans son autre bras, lui toujours opérationnel.

Il lui adressa enfin la parole, trouvant une excuse à son attaque subite :

"Où est mon fils ! interogait-il.

Je ne sais pas", répondit-elle avec une assurance étonnante malgré l'arrête de son nez ensanglanté.

En guise de réponse à cette provocation, Lucas récupéra le couteau de la skinhead et la menaça.

« Écoute moi bien, espèce de salope » commença-t-il avec agressivité. « Si tu ne me dis pas où est mon fils je vais te couper tous les doigts et les faire bouffer au fils de pute qui le détient probablement. »

La skinhead répondit à cette demande (plutôt ordre) avec un geste de la tête vers le haut des escaliers, à l'opposé du corps de Vitori. Pile à ce moment, un homme capuchonné passa par la véranda du salon depuis l'extérieur, la grande vitre teintée révéla Ned assis dans l'herbe. Du scotch maintenait ses bras en place au côté de son corps à ses lunettes à monture Spider-Man étaient absentes de son visage. La skinhead lui avait mentit, mais le troisième attaquant s'était révélé tout seul pour en finir.

« - Mon nom est Miss, et je m'apprête mettre un terme à ta vie, déclara-t-il comme si Lucas Baker s'apprêtait à affronter son premier ennemi.

Miss, reprit Baker. T'aurais pas pu choisir quelque chose de plus féminin ?"

Miss sortit un couteau de sa poche. Le même couteau que Lucas avait volé à la jeune skinhead maintenant morte d'un manque de sang évident. Les deux hommes s'élancèrent dans une course l'un vers l'autre comme des guerriers spartes à l'assaut. Au moment du contact imminent, l'ex-militaire esquiva son adversaire qui continua sa course comme un buffle, puis il lui enfonça le couteau dans la nuque. Miss, le troisième et dernier skinhead tomba au sol sur ses genoux avant de venir poser son front sur le sol, post-mortem.

Lucas Baker garda le couteau en main en s'approcha de son fils pour le défaire de ses cordes. Après cela, il récupéra les lunettes brisées au sol.

"T'inquiète, dit-il d'un ton rassurant. On t'en trouvera d'autre"

Le père ébouriffa les cheveux de son fils. "Un vrai battant celui la" pensa-t-il "comme son père et son grand-p-". Il acheva sa pensée qui venait lui rappeler la présence d'Archie toujours en haut des escaliers, la bouche entre-ouverte.

"J'espère que t'as aimé le spectacle, lança-t-il en récupéra le carquois de son fil que lui tendait son père.

T'avais pas un rendez-vous, toi ? Demanda Archie Baker toujours occupé par les simples détails d'une situation dramatique ou éprouvante.

De rien, répondit son fils avec ironie. Sérieusement, j'ai préféré ça à n'importe quelle mission qu'il y aurait peut me donner.

Ah bon ?

Ouais"

Lucas Baker descendit les escaliers, équipé du carquois de son fils et du jeune garçon lui-même. Il s'apprêtait à quitter les lieux lorsque son père l'interpella :

"Qui va nettoyer ce bordel, putain."

Le jeune adulte constata le corps de miss de Kacy au bas des escaliers, un bras plié dans le mauvais sens. Il remarqua uniquement la main de Martin baignant dans le sang de sa blessure à la tête. Puis, Miss, l'homme chargé à l'adrénaline (ou à l'héroïne) qui avait toujours le couteau dans la nuque qui avait tendance à légèrement pencher. Après cela il releva les yeux vers l'homme en fauteuil roulant.

"On se voit Lundi."