― Ce qu'il nous reste d'humanité.

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ce texte fait 12k et n'est pas terminé.
ais-je vraiment besoin de signer ?
je le fais par principe : Tsuuki-, pour ouvrir le bal <3

information importante : ce texte aura une suite !
je la publierais dans quelques temps, une fois ma fanfiction actuelle terminée. j'ai vraiment adoré faire cet UA, et j'avais trop de scènes à écrire pour toutes les caser dans un seul texte. donc pas de panique ! les questions sans réponses en auront ✨

ce texte est également un dernier train pour busan au!. pas besoin d'avoir vu le film pour le comprendre, je vois rassure, mais il reste centré autour des zombies, donc si vous y êtes sensibles... vous pouvez rester parce que je ne sais pas les décrire 👁👄👁

joyeux halloween et bonne lecture !
et gardez les yeux ouverts parce qu'halloween continue demain aussi sur ce recueil ;)

— ༉ ࿐ྂ。

Qu'est-ce qui peut être pire que d'avoir à sécher les cours à quelques jours à peine des examens de fin d'année pour aller rencontrer le nouveau mari de sa mère, mère ayant quitté le domicile familial quatre ans plus tôt sans jamais donner de nouvelles jusqu'à cette invitation ? Si on lui avait posé cette question cinq minutes plus tôt, Atsushi n'aurait pas été en mesure d'y répondre.

Désormais, il avait néanmoins une réponse de choix : devoir faire tout le trajet... avec son ex petit ami assis juste à côté de lui dans le train.

Quand il était monté à bord, cherchant sa place au milieu du wagon rempli de travailleurs ou de vacanciers désirant s'éloigner un peu de leur province, il avait tout d'abord pensé qu'il était victime d'une hallucination. La vision des cheveux roux de Chuuya, installé sur une place côté couloir, le nez dans son téléphone, avait été un choc si brutal que, pendant quelques secondes, il était resté immobile, bloquant le passage, et s'était pincé la joue.

Il avait néanmoins été forcé d'admettre l'évidence lorsque des protestations avaient commencé à s'élever derrière lui ― et cela ne s'était pas arrangé lorsqu'il avait pris conscience que le jeune homme aux cheveux brillants était installé à la place numéro vingt-cinq.

Son billet indiquait le numéro vingt-six.

Lui qui s'était réjoui d'avoir une place côté fenêtre regrettait désormais son insouciance. S'il avait su, il aurait demandé une place côté couloir pour éviter cette confrontation qu'il fuyait depuis des semaines, au lieu de vouloir à tout prix observer le paysage.

Il observa avec une légère lueur d'espoir les autres places du wagon, en vain. Il savait que le train était déjà quasiment complet quand il avait réservé ses places à la dernière minute ; il n'avait plus aucune chance de trouver une place non occupée pour échapper à ce qui allait lui tomber dessus. A moins d'échanger avec une autre personne seule, mais il préférait encore parler à Chuuya que de devoir s'adresser à un inconnu probablement fatigué par l'heure matinale.

Il prit donc son courage à deux mains, s'arrêta devant la place où Chuuya était installé, et se racla la gorge pour signaler sa présence. Il eut juste le temps d'apercevoir l'écran du téléphone de son ancien petit ami ― ouvert sur une vidéo d'un incendie, vraisemblablement ― avant que celui-ci ne le baisse et tourne son attention vers lui.

« Atsushi ? » Le lycéen de dernière année semblait aussi stupéfait que lui, ce qui était une très mince consolation.

« Bonjour, se força-t-il à répondre en ignorant son cœur qui se serrait, je crois que c'est ma place. » Il désigna le siège vide à côté du rouquin, qui le dévisagea encore quelques secondes avant de se redresser subitement pour le laisser passer.

Frightening Stories for (H)alloweenUnde poveștirile trăiesc. Descoperă acum