— t'es fresh ! me complimente la jolie congolaise.

— j'adore cette robe, ajoute la blondinette.

— merci les filles ! Alors on va où ?


Quelques heures plus tard...

— mais c'est trop mignon ! crie Louise. Je vous ship !

— et t'en as parlé à Mathieu ? demande la plus rationnelle de nous trois.

Mon sourire redescend. Je l'avais complètement oublié !

— tu pars quand déjà ? ajoute-t-elle.

— ce soir, à dix-huit heures.

— ah bah t'as encore 5h45 pour le prévenir, se moque-t-elle.

Je souffle. Je n'avais aucune envie de le revoir. Et ça les filles le savaient très bien car je leur avais expliqué comme il avait agit avec moi.

— t'as hâte de le revoir ? demande Louise.

Sans même dire son prénom, je savais de qui elle parlait.

— ouais, avouai-je.

— tu m'étonne, regarde sa robe, Lola joue avec ses sourcils. Faudra pas s'étonner si elle fini en lambeaux.

— comment ça ?

Les filles se lancent un regard et éclatent de rire. Je rougis violement quand je comprends enfin le sous-entendu. Toujours plus ces deux-là ! Je crois que parfois elles oublient que j'ai déjà un petit ami et que Ken ne restera que mon ami.

— parfois t'es un peu longue à la détente.

— qui te déposera à la gare ? demande Louise une fois calmée.

Bonne question. Adèle est en voyage avec Doums, Mohammed est sans doute occupé et je ne me vois pas demander à Mathieu. La seule personne qui accepterait est Moh mais pour en être sûre il faudrait que je lui demande.

— je vais demander à Sneaz, dis-je.

Je lance l'appel. Il décroche au bout de trois sonneries.

— salut Moh ça va ?

— ouais et toi grosse tête ?

— oui. Je voulais savoir, t'es libre vers dix-sept heures ?

— oula j'espère que tu me proposes pas un date là, t'es mignonne et tout mais-

— ferme la, riai-je. Il me faut quelqu'un pour me déposer à la gare.

— pourquoi ?

— je vais à Marseille ?

— t'as demandé la permission à qui ?

Je lève les yeux au ciel. Il aime trop jouer le grand frère protecteur !

— Ken m'a invité à le rejoindre.

- oh, je le sens sourire d'ici. Je pense pouvoir m'arranger d'ici dix-sept heures.

— merci !

— de rien la reuss, bon j'te laisse, dit-il avant de raccrocher.

Les heures qui suivent, les filles et moi nous promenons dans tout Paris. On prend quelques photos, on se raconte des potins et on fini par se payer un Bubble Tea. Bref, je passe une bonne journée en compagnie de mes amies. Si bonne que j'en oublie que je dois aller chez le polonais. Lorsque quinze heures arrivent, je les quitte pour aller en direction de chez lui.

Que des mots d'amour » NekfeuOù les histoires vivent. Découvrez maintenant