Chapitre 9

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Le lendemain de mes réflexions profondes sur mon passé, je sors de mes cours lorsque tout d'un coup mon esprit n'est plus à l'aise. Tout de suite me vient l'image de ma sœur. J'ai un mauvais pressentiment. Comme un aventurier, je monte dans ma voiture et me rends chez mes parents. Le long du trajet, je ne cesse de prier pour ma sœur.

Arrivé, je sonne impatiemment à la porte.

- J'arrive... j'arrive. Entendé-je de l'autre côté de la porte.

Dieu soit loué ! Il semblerait que ma mère ne travaille pas aujourd'hui. Elle m'ouvre.

- Daniel, que fais-tu...

Je ne prends pas la peine de laisser finir sa phrase que je la pousse sur le côté afin de rejoindre, aux pas de course, la chambre de ma sœur. b

- Bonjour, maman ! Je suis désolé. Je n'ai pas trop le temps de t'expliquer.

Dans la pièce, mon cœur semble s'arrêter. Jooe est allongée sur son lit, une seringue encore planter dans le bras, de l'écume quittant tes lèvres. Je me précipite vers elle et la prends dans mes bras pour vérifier son poul. Il est faible, mais présent.

Pendant que je m'assure de la mettre dans une position plus sécurisante, ma mère débarque dans la chambre avec une expression outrée, sans doute à cause de mon acte de tout à l'heure. Mais bien vite son visage se décompose en voyant l'état de sa fille.

- Je suis passée la voir il y a une heure, elle allait bien.

Sa voix était cassée. Elle tremblait de peur. Aucun parents ne désirerais voir son enfant mourir devant ses yeux.

- Calme-toi, maman. Appelle plutôt une ambulance. Je vais lui faire une un massage cardiaque jusqu'à leur arrivée. Elle est vraiment pas bien.

Pour son enfant, elle se reprend et contacte les urgences. De mon côté, j'agissai physiquement et spirituellement.

"Vous n'aurez pas ma sœur. Vous avez déjà détruit une bonne partie de sa vie. Mon seigneur veut reprendre sa brebis égaré. Pour ce, il la protégera de toi, assassin, voleur, meurtrier. Au nom de Jésus, ce sombre projet est annulé, vaincu. Je chasse la mort du milieu de nous. Son heure n'est pas encore venu."

L'ambulance arrive et je décide de partir avec eux.

- Maman, tu viens aussi ?

- Non, mon amour. Je ne pense pas que j'aurai le courage de soutenir ta sœur.

Lorsque je ferme la porte de la maison, je peux l'entendre pleurer. Mon cœur se serre, mais pour le moment, je ne peux pas me fragmenter en deux. Alors je suis l'urgence.

Je prie dans l'ambulance, je prie à l'arrivée et je continue de prier lorsqu'elle est amenée pour recevoir les soins appropriés.

Mon colocataireWo Geschichten leben. Entdecke jetzt