ꨄ ⎯⎯⎯⎯⎯⎯⎯ ▸ ACADEMIC LOVERS ━━━━UA━━━━ kazutora hanemiya & hisae mazki ⎯⎯⎯⎯⎯⎯⎯ • MUD BY ALEX G •
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☆ 29 NOVEMBRE 1992 ;; LE CONFLIT DE L'ÉTERNEL. ⎯⎯⎯⎯⎯⎯⎯ ou quand deux âmes désabusées se retrouventde nouveau couvertes par les artifices d'un monde éternellement sournois. ⎯⎯⎯⎯⎯⎯⎯
Hisae observait les notes de musiquer s'approprier la luminance de toutes ses pensées troquées en étoile.
Ses prunelles ne se départaient nullement de son flegme imperturbable malgré la vision des hautes et longues fresques colorées. Elle percevait autour d'elle le monde flâner sous l'attrayante de cette soirée festive de fin d'année scolaire. Mais elle restait encore infime en plein centre de cette foule houleuse et guidée par les quiètes notes de violon et de piano. Elle pouvait se faire bousculer à certains instants, et ceci logiquement par le fait qu'elle s'avérait être la seule élève à rester debout sans bouger et faire barrage aux autres mais princiapelement, une des uniques élèves sans cavalier ou cavalière.
Elle scrutait les autres se jouir de toutes les fourberies que cet endroit abritait, désagrégeant l'évidence pour attraper chaque bouquet empoisonné que le monde pouvait leur offrir. Mais ce qu'ils ne savaient évidemment pas, c'est qu'abrité en dessous de l'apparence angélique de ces fleurs ; c'étaient eux qui allaient faner, non ses plantes qui se nourrissaient de leur croyance en cet artifice évident. Hisae les observait s'exulter de cet univers qui n'était pas le leur, cet endroit n'était que le subterfuge des plus culminants de cette société pour décider eux de l'avenir de chaque vingtenaire présent dans cette grande salle fastueuse, et Hisae n'était en aucun cas une exception à ce système dépravé.
Mais elle se contentait uniquement de maintenir ce mutisme qui l'avait toujours contraint, préférant partager cette désolation uniquement par le biais de son regard systématiquement terni.
De longues chaînes de tables étaient décorées par diverses assiettes d'entremets sucrées, de verres d'alcool comme de jus ou encore de boissons gazeuses. Si l'appétit n'était pas présent, l'envie d'assister à cette fête qui permettait de clôturer leur année en cette grande université ne l'animait pas non plus. La question des motivations de sa venue restait encore encrée au fond d'elle, ou de pourquoi s'était elle faite si élégante et avait-elle pris le soin de coudre cette robe sombre en mousseline pour l'occasion. Ce bal ne comblait pas non plus ce vide que causait le vingt-neuf novembre de chaque année, et bien qu'elle venait d'aboutir à ses vingt-et-un ans en ce jour, aucune jubilation particulière ne la frôlait et ceci depuis bien le début de la matinée.
