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Ce matin je me réveille pas du tout à cause de mon réveil mais bien à cause des respirations assez forte de ma femme qui dort à mes côtés, je me relève et je la regarde un peu, elle bouge dans le lit et je sais directement qu'elle est en train de faire un cauchemar, putain, je déteste ça. Je me lève et je fais le tour du lit, je viens me mettre à côté d'elle, j'attrape ses mains dans la mienne et je tapote sa joue pour tenter d'la réveiller.
- Hbiba, c'est qu'un cauchemar, je suis là. Ses sourcils se froncent encore plus et elle pousse un gémissement de douleur. Maëlle putain réveille toi, c'est Nabil, tout va bien. Je secoue doucement son visage, elle s'arrête de bouger mais sa respiration est toujours aussi forte. Bébé ?
Elle éclate en sanglot et je lâche ses poignets pour tenir son visage entre mes mains, elle ouvre les yeux et elle a toujours autant de mal au niveau de sa respiration, elle me regarde et secoue la tête. Je l'aide à se relever, elle est déjà sur la fin de sa grossesse et c'est absolument pas l'moment pour elle de taper ce genre de crise. Ça me bouffe comme à chaque fois. Ça a été ma phobie tout le long d'sa grossesse, elle en a fait beaucoup d'cauchemars mais moins d'crise. Aujourd'hui j'crois que l'on va pas l'éviter, je l'aide à marcher et s'asseoir sur le canapé de notre salon, j'ouvre un peu la baie vitrée pour que de l'air passe un peu même si il caille dehors, je reviens vers elle.
- Hey, ça va. C'était qu'un cauchemar. Je m'assois à côté d'elle et je caresse son dos, elle secoue la tête en continuant de chialer. Arrête, j'déteste quand tu pleures. Je suis là.
Je la prend dans mes bras et j'l'aide du mieux que je peux pour qu'elle reprenne une respiration normale. Je déteste quand elle fait des cauchemars et encore plus quand elle fait ses putains d'crises parce que j'suis complètement impuissant, j'peux juste l'aider en restant à côté d'elle et c'est aps assez pour moi. Croyez-moi j'voudrais prendre sa place à chaque fois parce que j'sais combien après ces crises elle est complètement épuisée, vide et combien d'temps elle mets à s'en remettre. J'claque plusieurs boussah sur son crâne quand j'la sens enfin se calmer, elle s'détend et se cale contre moi.
- Tu veux quelque chose ?
Maëlle - D-dans mon cauchemar... il m'a agressé sexuellement. Je fronce les sourcils, elle dit quoi là ?
