-Non.

Je soupirais un grand coup.

-Claire ?

-Oui ?

-J'aimerais rentrer.

-Ne prends pas la mouche pour Jérôme tu sais qu'il se fait toujours des films.

-Il n'y a pas que ça.

Elle se détacha de son portable pour me regarder. Ça lui arrivait parfois, de vraiment décrocher pour me jauger. Son visage s'affaissa quelque peu, je devais vraiment tirer une tronche bizarre pour qu'elle le remarque.

-Qu'est-ce qu'il y a ?

-Quand tu es arrivée tout à l'heure dans les toilettes...

-Quand je t'ai trouvé avec Lénaïc ?

J'hochais la tête.

-Je vous ai dérangé ?

-On s'est séparé.

-Tu aurais dû me le dire tout de suite.

-Je pensais pouvoir mettre ça de côté quelques heures.

-Ça va ?

-Non.

-Vas m'attendre devant je vais t'excuser auprès des DA et organiser ta sortie.

-Merci.

Moins de vingt minutes plus tard, j'étais dans une voiture après avoir traversé une foule de paparazzis.

-Ton nouveau look fait fureur.

-Ah.

Je n'avais rien d'autre à ajouter, trop occupé à vérifier chacun de mes comptes sur les réseaux sociaux pour voir si il ne m'avait pas laissé de message.
Mais non.

-Juliette ?

-Oui ?

-Je t'ai demandé si tu voulais rentrer chez toi.

-Où tu veux que j'aille ?

-Tu peux venir à la maison si tu veux.

-Sans que t'ais prévenu ta femme ? Merci mais on va avoir assez d'une crise conjugale à nous deux.

Elle rit.

-Alors je reste avec toi.

J'allais protester mais elle était déjà en train d'envoyer un audio.

-La soirée désemplit pas c'est de la folie ne m'attends pas pour dormir je vais rentrer tard. Bisous chérie.

-T'es pas obligée Claire.

-Je ne vais pas rater une occasion de te faire mon cocktail de crise.

-Merci.

-Tu me remercies de vouloir te cuiter ?

-Non, d'être là. D'être toujours là.

-C'est normal poulette.

On se traîna jusqu'à mon appartement.

-Je vais me changer fais comme chez toi.

Je troquais ma robe et mes talons pour un ensemble de survet et des chaussons moumoute avant de m'attacher les cheveux pour m'appliquer une énorme dose de beurre démaquillant.
C'était bien joli la frange mais je passais ma vie avec un bandeau pour ne pas l'avoir dans les yeux pendant qu'on me maquillait et quand je devais me démaquiller.

Claire devait déménager dans mon appart vu le boucan qu'elle faisait et je regardais une dernière fois mon portable avant de la rejoindre.
Toujours rien.

Coup de FoudreWhere stories live. Discover now