𝙩𝙧𝙚𝙙𝙞𝙘𝙞

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𝐑𝐞𝐠𝐢𝐧𝐚 𝐌𝐚𝐧𝐠𝐢𝐧𝐢, décembre 2016

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𝐑𝐞𝐠𝐢𝐧𝐚 𝐌𝐚𝐧𝐠𝐢𝐧𝐢, décembre 2016

Paris, France

Je dansais au milieu du salon du S-Crew, on était le trente et un décembre et on venait de finir de manger, dans une dizaine de minutes l'année deux mille seize allait laisser sa place à l'année deux mille dix sept.

Quand des bouffés de chaleur m'envahissaient j'attrapais un plaid sur le canapé et mon paquet de cigarettes pour rejoindre le balcon, l'air frais me gelait les joues mais me faisait un bien fou.

Mikael : Comme on s'retrouve.

Moi : Comme tu me suis surtout.

Mikael : J'avoue que sur ce coup-là j'ai forcé le destin.

Moi : T'es amoureux de moi ou quoi ?

Mikael : Presque.

Moi : Mais c'est que t'es en full décla' toi ce soir.

Il venait clairement de faire une déclaration d'amitié à Ken il y a quelques minutes, personne n'avait compris son délire mais en tout cas il l'avait fait.

Mikael : J'suis un sentimental.

Moi : Évidemment.

Mikael : Laisses moi te le prouver, tu me laisses pas ma chance.

Moi : J'aurais pu te la laisser si tu m'avais pas planté dans ce café.

On aurait pu être en couple depuis maintenant deux semaines mais monsieur avait loupé notre rendez-vous.

Mikael : On va pas en reparler, j'étais au stud avec Ken on s'était endormi. Tu sais ce que c'est deux jours sans dormir ?

Moi : Oui, j'ai fais toutes les pochettes de l'équipe de bras cassés dans le salon.

Mikael : T'es pas la bonne personne à qui dire ça.

Moi : Effectivement mon p'tit Deen. Il grognait.

Mikael : C'est que bébé pour toi.

Moi : Mon Dieu ce qu'il faut pas entendre.

Il attrapait mon menton avec son pouce et son index pour relever mon visage vers lui, on était plus qu'à quelques centimètre laissant nos deux souffles se mélanger.

Mikael : Avant décembre deux mille dix sept tu m'appelleras bébé tu vas voir.

Moi : Pour l'instant j'en ai aucune envie alors fais en sorte que ça change.

Il plaquait ses lèvres sur les miennes directement après, il demandait l'accès à ma langue et on s'élançait dans un long et sauvage baiser. C'était les cris dans le salon et le manque de souffle qui nous faisaient nous séparer, on se regardait droit dans les yeux.

Mikael : Je commence bien l'année je crois.

Moi : Je crois que t'as réussis à me faire changer d'avis, bébé. Il souriait en coin.

Mikael : Tout ce que papy veut, papy a.

Moi : Et papy veut quoi ?

Mikael : Papy te veut toi.

Moi : Alors la phrase dit vrai.

C'était à mon tour de poser mes lèvres sur les siennes décuplant les nombreux papillons dans mon ventre. Je crois que la phrase ne jamais dire jamais prenait tout son sens ce soir-là.






























































































instagram : @sanka.sb

Tout ce que papy veut, papy a. Et papy à raison puisqu'il a eu ce qu'il voulait🥰

𝗱𝗮𝗻𝘀 𝘁𝗲𝘀 𝗿𝗲̂𝘃𝗲𝘀 ; deen burbigo Où les histoires vivent. Découvrez maintenant