Comète

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-Non.

Il se gara très peu de temps après.

-On est où ?

-Chez Julien.

-Pourquoi ?

-Je n'allais pas te ramener chez moi, si ?

Il sortit de la voiture avant de m'aider à m'extirper du bazar sans déchirer ma robe.

-Je ne sais pas quoi te dire. Avouais-je une fois sur pieds.

-Il n'y a rien à dire Eugénie. Je t'ai dis que c'était en tout bien tout honneur et je le pensais. Je ne veux pas que tu sois prise dans un étau d'orgueil masculin.

-C'était quoi le but de tes stories la semaine dernière ?

Il était beau.
Plus beau que jamais.

-C'était de l'orgueil masculin. Excuse-moi. Je mentirais en te disant que ça ne m'a pas secoué de te voir la semaine dernière mais ce n'est certainement ni le jour ni le moment pour que nous parlions de ça.

-Je ne l'ai pas quitté pour toi. Assurais-je en le regardant droit dans les yeux.

-Je sais. Je n'insinuais pas le contraire. Tu veux monter ?

On dû se battre pour entrer tous les deux dans l'ascenseur.

-Ça me fait chier. Pestais-je. Attention tu marches sur la traîne.

-Je ne peux pas vraiment faire autrement la, il n'y a aucun centimètre de libre dans la cabine.

Julien ouvrit la porte, avec Diego dans les bras.

-Oh Raph....

Il se coupa et ses yeux s'écarquillèrent en me voyant là puis en me voyant en robe de mariée.

-Salut Raph. Lança Maria.

Elle bugga aussi devant moi.
J'entrais dans le salon, un peu mal à l'aise : super, la plupart des garçons étaient là.

Leurs visages décomposés m'auraient fait rire dans d'autres circonstances.
Ils avaient tous changé.
Ils avaient tous vieillis quoi.

-C'est un remake de Friends ? Demanda Enzo le premier.

-Je ne suis pas sortie par la fenêtre des toilettes. Répondis-je avec un petit sourire avant de me tourner vers Maria. Tu peux m'aider ? Je....

Elle m'atttapa la main avant que je ne fonde en larmes. Ce qui arriva quand on se retrouva toutes les deux dans la salle de bain.

-Retire moi la robe. Vite. S'il-te-plaît.

-On est plus dans Grey's Anatomy que dans Friends la.

Elle faisait référence à la scène où Cristina se faisait quitter au moment de son mariage et demandait à Meredith de lui arracher sa robe.

-Sauf que c'est moi qui me suis enfuie. Je n'arrive plus à respirer.

-Arrête de gigoter, je vais pas y arriver sinon. Elle est vachement jolie ta robe.

-Je te la donne si tu veux je pense que je ne la mettrais plus.

Elle rit doucement tout en délaçant la robe, puis le corset en dessous.

-Je te sors du démaquillant, tu peux prendre une douche, je vais te chercher des fringues.

-Merci.

Je gardais le corset plaqué contre ma poitrine jusqu'à ce qu'elle sorte avant de m'en défaire.
En pleurant à nouveau, je défis toutes les épingles de mon chignon en regardant l'édifice s'effondrer.
Belle métaphore pour quelqu'un qui avait déserté son mariage.