Chapitre 13:

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Quelques minutes plus tard, un médecin qui s'occupait de Cassandre s'approcha des deux policiers. Pascal se mit immédiatement à la hauteur du médecin et s'empressa de demander des nouvelles de Cassandre.

Le médecin : je ne sais pas si vous réussirez à lui parler normalement, mais vous pouvez aller la voir. Uniquement une personne à la fois, elle est encore très fragile. 

À cette annonce Pascal et Candice émirent un soupire de soulagement. Ils se regardèrent pour savoir qui ira en premier. Candice fit un signe de tête à Pascal pour lui donner son approbation d'y aller en premier. Le médecin indiqua à Pascal la route pour aller dans la chambre. Puis, il entra silencieusement et vit Cassandre allongée sur le lit. Elle avait les yeux fermés, elle semblait apaisée. Il s'avança toujours dans un silence exemplaire, puis, prit une chaise qu'il déposa à côté d'elle. Il s'assit et prit la main de Cassandre dans la sienne. À son toucher, elle ouvrit ses yeux azur et les plongea dans ceux de Pascal. Un sourire se forma sur le visage fatigué de Cassandre, mais aussi sur celui de Pascal. 

Pascal : ça va ?, demanda Pascal d'une voix très douce. 

Cassandre : ça pourrait aller mieux.

Pascal : tu m'as fait peur, tu sais. Si j'avais sus qu...

Cassandre : t'y es pour rien Pascal. Tu ne pouvais pas savoir ce qui arriverait. Et puis, je suis toujours vivante. C'est ça qui compte. 

Pascal : t'as raison. Et puis, je pense pas que t'as pas envie d'écouter mes remords. 

Elle tendit difficilement ses bras vers Pascal. Puis, il s'approcha pour coller son torse à la poitrine de Cassandre. Elle lui chuchota dans son oreille :

Cassandre : je t'aime.

En passant sur sa main dans les cheveux bruin de son partenaire. Il s'empara délicatement de ses lèvres. Ce fut un baiser d'une extrême douceur. 

Pascal : moi aussi...je t'aime. 

Ils restèrent dans cette position pendant un petit temps avant d'être interrompu par un bruit qui provenait de la porte. Jules était devant la porte. Pascal s'éloigna de Cassandre avec le sourire. Il savait qu'elle était hors de danger, c'est ce qui comptait le plus pour lui. Il sortit de la chambre pour laisser Jules et Cassandre parlaient. Il en profita pour appeler ses collègues sur l'avancée de l'enquête et pour donner des nouvelles de Cassandre. Il appela donc Marchand qui mit son téléphone sur haut-parleur pour que tous ses collègues entendent Pascal. 

Nicky : comment va Cassandre ?

Pascal : ça va, elle est très fatiguée, mais elle est tirée d'affaire. J'en saurais plus dans environ 1 h 00, un médecin va passer pour nous expliquer.

Marchand : tu nous diras, hein ?

Pascal : je vous tiendrais au courant de tout ne vous inquiétez pas. Et pour l'enquête, ça avance ? Elle a avoué ?

Nicky : non, elle nit en bloc. 

Antoine : le problème, c'est qu'on a le potentiel mobile, elle voulait avoir la garde de Maxence avant, elle ne l'a pas eu. Elle ne la plus vue depuis plusieurs années. Elle finit par le retrouver, mais il ne veut pas la revoir. 

Val' : elle n'a pas d'alibi non plus.

Meddhi : mais on n'a pas de preuve. 

Antoine : on va creuser pour trouver des preuves et on te prévient aussi à la moindre information. 

Pascal : OK, merci. 

Pendant ce temps-là, Jules, c'était assise à l'ancienne chaise de Pascal. 

Jules : alors, comment tu te sens ma petite maman ?

Cassandre : j'ai un peu mal au ventre, mais à part ça, ça va. 

Jules : et... il se passe quelque chose avec Pascal ?

Cassandre : Jules, je n'ai pas envie de parler de ça maintenant.

Jules : oui, mais juste dis moi si vous êtes ensemble et je t'embête plus après. 

Cassandre : tu tiens ça de moi, hein. Tu lâches jamais. Oui, on est ensemble, ça te va comme réponse ?

Ils sourirent et continuèrent leur conversation avant que Cassandre s'endorme sous le coup de la fatigue. 

Nature blesséWhere stories live. Discover now