Sheylee Wood : Loup malgré moi. [EN PAUSE]

CHAPTER 1

[Réécrit le 03/08/2016]

- Joyeux anniversaire... Joyeux anniversaire... Joyeux anniversaire Sheylee ! Joyeux anniversaire ! Chantèrent une voix masculine et une voix féminine doucement.

J'ouvrais difficilement les yeux et vu mes parents devant moi, dans ma chambre.

Je souris légèrement et m'étirais pour bailler.

- Merci. Dis-je avec une voix un peu rauque dû au fait que je venais de me réveiller.

- Ne nous remercie pas ! Tu n'as même pas eu ton cadeau ! S'exclama ma mère.

Je me relevais pour être assise sur mon lit.

Je vis Morgan qui était un peu en retrait, derrière mes parents. Ses deux mains étaient cachées dans son dos et il me souriait.

Morgan, alias Momo -surnom qu'il déteste-, c'est mon grand frère. Il a eu dix-huit ans il y a deux mois. Et tout pile le jour de son anniversaire, monsieur s'est improvisé un voyage de trois jours à Paris alors qu'il avait cours. En plus ce bêta n'a même pas pensé à prendre des photos.

Quand il est rentré, mes parents lui ont fait sa fête : privé de sorties pendant trois mois. Ce qui est horrible pour mon frère qui sort dès qu'il peut.

Bien sûr, je ne ferais pas la même chose que lui. Même si ma vie sociale ne me préoccupe pas énormément, je sais que mes parents trouveront un autre moyen pour me punir. Et puis de toute façon je viens d'avoir dix-sept ans et c'est un événement beaucoup moins important que les fameux dix-huit ans qui marquent notre vie à jamais !

Revenons à Momo. Ce débile -que j'aime- est brun aux yeux bruns, comme mon père, ma mère et moi -il y a beaucoup de diversité dans notre famille, non ?- Notez l'ironie.
Il fait 1,80m et quelques.

Mon père me tendit un cadeau soigneusement emballé dans du papier bleue et je le pris. C'est ma mère qui l'a fait à coup sûr ! Mon père n'aurait pas pris la peine de l'emballer. Et s'il l'avait fait ce ne serait pas aussi bien que ce que je tiens entre mes mains

- Joli emballage maman. Dis-je.

- Eh ! Pourquoi tu dis ça ? Ça aurait pu être moi ! Se défendit mon père.

- Papa, tu ne sais pas emballer les cadeaux... Murmurais-je, me retenant de rire face à sa réaction.

Il grommela je ne sais quoi dans sa petite barbe de trois jours.

- Bon ! Ouvres ton cadeau ma chérie ! Dit ma mère avec un grand sourire.

Je le pris, le sourire aux lèvres, sachant déjà ce que c'était. Je déchirais sauvagement l'emballage -pardon maman- et l'iPhone cinq fit son apparition !