#Dans la peau de Tissa.
Je suis tellement paresseuse ces derniers jours. Je me sens fatiguée, grosse et nerveuse. J'ai tout le temps envie de pisser ou de manger et je suis dégoûtée par l'odeur du café que j'aime beaucoup pourtant. J'ai des étourdissements, on dirait que je vais tomber, des tiraillements se font sentir au niveau de mon ventre. Bref, je crois que je suis malade, je ne me suis jamais sentie comme ça, j'irais à l'hopital demain, c'est peut-être grave surtout ses tiraillements dans mon ventre, c'est different de quand j'ai mes règles.
Momo me regardait à sa façon quand il veut qu'on fasse l'amour.
Lui: Tu trouves pas qu'ils ont grossis?
Moi: qui ça?
Lui: tes seins.
Moi: ah oui dis-je en touchant, t'as raison ils ont pris du volume.
Lui: j'aime bien dit-il en posant sa tête dessus.
Moi: aïe, Mo'.
Lui: quoi.
Moi: ça fait mal.
Il ne m'a pas cru mais sérieusement mes seins me font mal et ça me fait peur de les voir gonfler comme ça, on s'est mis à bavarder jusque tard dans la nuit, je n'arrêtais pas d'aller pisser.
Quelques semaines plus tard.
On avait passé la journée chez ma grand-mère. Elle n'arrêtait pas de sortir mes vielles photos et de raconter à Momo toute mon enfance. Il se marrait à regarder mes déguisements de mardi-gras, moi je me trouvais superbe. Vers 20h on est arrivé chez nous, le silence nous accueillait. Mais comme le lendemain était lundi on a décidé d'aller au lit vers 22h pour pouvoir nous réveiller plus tôt. On discutait de ma future vie professionnelle.
- Il est hors de question que je travaille avec toi chéri, je t'aime beaucoup mais là c'est non.
- Il se peut qu'on ne se voit même pas, tu seras peut-être au deuxième étage loin de moi. On ne se verra qu'au fête de l'entreprise.
- Je ne veux pas Mo'
- Arrête de faire ta capricieuse bébé. Bon de toute façon on aura cette discussion quand tu seras au chômage.
- On verra.
Puis la discussion a viré sur mon corps.
Lui: Tu trouves pas qu'ils ont grossis?
Moi: Qui ça?
Lui: Tes seins.
Moi: ah oui dis-je en touchant, t'as raison ils ont pris du volume.
Lui: j'aime bien dit-il en posant sa tête dessus.
Moi: aïe, Mo'.
Lui: quoi.
Moi: ça fait mal.
Il ne m'a pas cru mais sérieusement mes seins me faisaient mal et ça me fait peur de les voir gonfler comme ça, on s'est mis à bavarder jusque tard dans la nuit, je n'arrêtais pas d'aller pisser.
Le lendemain à 10h, je décide d'aller chez mon médecin et comme d'habitude j'ai oublié d'appeler avant de venir, il se trouve que mon médecin personnel est absent. J'ai voulu rentrer mais on m'a redirigé vers un autre médecin qui se trouve être un de mes exs, on avait même pas durer ensemble mais je lui avais soutiré tellement d'argent , on a jamais fait l'amour ni même s'embrasser, il voulait juste que je l'accompagne dans des endroits de classe et tout. J'ai refusé qu'il me consulte, Momo ne me le pardonnerait pas et j'en ai même pas envie. Déterminée à connaitre la maladie qui me fait vomir chaque matin, je vais à la clinique de mon père, un médecin me reçoit rapidement. Je lui explique pour les nausées, les vertiges, les étourdissements, la fatigue, l'appetit abondant, le besoin d'uriner tout le temps et de dormir tout le temps, tout quoi. Il décide me faire une prise de sang. Je vais attendre le résultat qui doit me parvenir à 17h, j'espère qu'il ne se passe rien de grave. J'appelle Momo pour calmer mon stress,il décide de me rejoindre mais j'insiste pour qu'il ne vienne pas, j'avais juste besoin de lui parler mais trop tard le gars est déjà en route mais puisqu'il ne fait pas encore 17h, il propose d'aller faire un tour en ville. On est parti dans un restau près de l'université, puis on a fait un peu de shopping juste deux sacs à main et on est retourné à l'hopital. Momo attendait dehors pendant que j'étais dans le bureau du médecin. Je m'asseois pendant qu'il utilise un vocabulaire médical qui m'est complétement inconnu pour expliquer ce qu'il a vu dans son analyse.
Chapitre 30
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