Le Cas Ivy (En Pause)

Noir

Il faisait froid. Il faisait froid et elle avait les mains attachées. Sa tête lui faisait mal aussi. Voilà les premières pensée qui vinrent à son esprit quand elle se réveilla.

Puis, elle réfléchi, ses yeux n’étaient pas couvert mais elle ne voyait rien: il faisait noir. Le sol était humide, elle avait une côte cassée.

Elle remarqua une respiration rauque non loin d’elle. Greg? Peut être. Elle pesta, elle ne buvait pas et ce n’était pas pour rien. Elle n’aurait jamais dû baisser sa garde. Elle tenta de se detacher, difficile, mais pas impossible. Elle batailla un moment contre ses entraves, elle n'arriva pas à déterminer depuis combien de temps elle était réveillée.

Toutes ses pensées se mélangeaient dans son esprit: où était elle? Faisait il vraiment noir ou avait elle perdu la vue? Si c'était le cas, était ce momentané ou définitif? Qui était avec elle? Qui l’avait enlevée?

Ces questions défilaient, tournaient à une vitesse folle, il fallait qu'elle se reprenne. Elle rampa tant bien que mal jusqu'à l'autre individu, s'ecorchant les genoux et rappant son menton contre le sol.

Elle buta enfin contre quelque-chose de tiède et de mou. Son parfum contrastait avec l'odeur de renfermé qui régnait dans cette cave. Car elle supposait que ça en était une. Elle secoua l'homme jusqu'à ce qu'il lui réponde par un grognement. Il se tortilla lui aussi jusqu'à être face à elle.

"-Ivy?

-Oui. Vous allez bien?

-Vous voulez dire, à part être attaché dans le noir et le froid?

-Oh mais c'est que vous faites de l'esprit quand vous êtes sobre.

-Très drôle.

-Je sais. Bon, essayez de vous détacher. Vos liens sont peut être moins serrés que les miens."

Ou il avait plus de force dans les bras. Dans touts les cas, après un long moment, il réussit à se libérer et s'occupa d'Ivy. Celle ci s'assit en se frottant les poignets. Elle entendit les bruits de pas sourds de l'inspecteur qui faisait le tour de la pièce.

"-Alors?" Demanda-t-elle

"-Alors, il n'y a pas de porte mais le plafond est bas et je pense qu'on peux trouver une trappe."

Elle tenta de se lever mais sa tête tournait horriblement et elle tomba sur les fesses et se cogna doucement la tête contre le mur, remarquant ainsi qu’il était en bois. Elle jura et entendit Lestrade se précipiter vers elle.

"-Vous allez bien?

-Déjà été mieux."

Elle grimaça et passa sa main dans ses cheveux afin de voir si elle avait une bosse avant de se lever prudemment en s'appuyant sur les bras de son ami.

"-Mais j’ai une idée." Déclara-t-elle avant d'entreprendre d'arracher une planche.

Si elle y arrivait et qu'il restait quelques clous, ça pourrait toujours servir.

Elle y mit toute sa force et fini par réussir, les bras endoloris. Son arme mesurait une cinquantaine de centimètres et était parcemée de morceaux de fer pointus et rouillés de la longueur d’un pouce.

Son trophé sous un bras, elle commença  à palper le plafond dans l’espoir de denicher une échappatoire. Au bout de quelques minutes, ses doigts tombèrent  sur un anneau métallique.

Elle ne se rejouie pourtant pas trop vite car, à coup sûr, elle devait être bloquée ou protégée. Leur kidnappeur ne devait pas être  stupide, loin de là. Elle appela Lestrade qui tentait de répéter l’action qu’elle avait effectuée plusieurs minutes auparavant. Ils ne pourraient sûrement  pas sortir par là. La meilleure chose à faire était d’essayer de rentrer en contact avec Sherlock Holmes. Elle s’assit et concentra toute son attention sur ce problème.

Elle arrivait à un tournant décisif  de la partie.