Transgression des règles

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A son retour, il tenait une boîte. Il me regarda un instant et hésita à me tenir par les épaules pour me faire assoir sur son lit. Mon cœur battait le record de tout les marathons, ses douces mains chaudes sur mes épaules me firent traversées plusieurs frissons le long de mon dos et de mes bras. Il ouvrit la boîte et fouilla dedans, il en sortit un bout de coton qu'il tapota en soufflant sous mon nez pour essuyer le sang.

- Cette méthode appaise Eli quand je la nettoie ses plaies, j'espère qu'elle fonctionne pour vous.

Nos yeux se croisèrent malgré mon effort, ses magnifiques yeux noisettes m'envoutaient. J'étais complètement perdue dedans. Il continuait de tapoter sur ma paie mais son regard perdu dans le mien me prouvait qu'il était lui aussi dans le même état que moi. Je me sentis honteuse et rougis. Je détournais mon regard. Je venais de transgresser la règle n°3 de l'Institut et cela m'avait plus, je n'aurai échangé ce moment contre rien d'autre.

Il remarqua ma gêne et me permis de sortir de la pièce. Je courrais presque quand j'arrivais dans la chambre qui m'avait été attribué. Mon cœur battait à une vitesse irrégulière, des gouttes de sueur perlaient sur mon front. Mais qu'est-ce qui m'arrive ? Me questionnais-je.

Je connais bien cette sensation, même malgré le fait que j'ai vécu autour de la gente féminine, je savais ce que c'est d'avoir un coup de foudre pour un garçon. Mais de tout les garçons, fallait il vraiment que ce soit lui? L'un des fils de mes supérieurs !

Je me laissé glisser le long de la porte, je devais à tout prix me le sortir de la tête, je devais tout faire pour éteindre ce coup de foudre avant qu'il ne se transforme en amour, je pris mon petit miroir rangé dans l'armoire et regardait les dégâts sur mon nez, cela me faisait légèrement mal mais rien de grave. Je nettoyais ma plaie et me rendais dans la cuisine. En arrivant, une réunion se tenait, tout les domestiques de la maison y été. C'est là que je me souviens que Nadia m'avait demandé de les rejoindre dans la cuisine après mon nettoyage fait, ce qui explique amplement la colère sur son visage. Je oui souris d'un sourire gêné et m'installa sur la première chaise libre.

- Bon! Nous voilà enfin TOUS réunis. Insista t'elle sur le tous me pointant indirectement du doigt.

- Le mariage de Monsieur Alec et de Madame Luciole, aura lieu dans deux semaines, je suppose que vous tous ici présent le savait bien. Tous le monde hocha de la tête. Vous connaissez très bien Madame Ross, aucune erreur ne sera tolérée, je compte donc sur votre professionnalisme pour assuré aux convictions de Madame, car c'est elle qui est chargé de la décoration de la cérémonie et aura bien évidemment besoin de votre aide. Elle veut également nous confectionner à chacun de nous, une tenue harmonieuse pour être en accord avec le thème fleur et printemps. Des stylistes professionnelles viendront pour prendre vos mesures, vous irez une fois vos tâches terminées à tour de rôle, vous faire mesurer. Dans deux jours se tiendra une réunion des deux familles. Elle nous tendu à tous des bouts de papier sur lequel était inscrit nos tâches à faire. Je compte sur vous, c'est tout pour le moment.

Tous le monde se disperserèrent. Je restais assise sur ma chaise observant la dame élégante se trouvant devant moi.

- Comment te sens tu? Oui questionnais-je.

- Un peu stressée ! J'appréhende. Je sais que ce n'est pas la première fois que je gère ce genre d'organisation mais le stresse reste le même à chaque fois.

- Respire Nadia, je suis là. Tout va bien se passer. La rassurais-je en l'enlaçant.

- Et toi, tu étais où comme ça ? Et pourquoi ton nez est aussi rouge et enflé ?

- Humm...je faisais la chambre de Monsieur... Mickaël et il y a eu un léger accident.

- Humm...Lâcha t'elle.

Je rougisais en m'éloignant d'elle. Je préfère ne pas rentrer dans ce petit jeu avec elle, je ne supporterais pas son interrogatoire.

Cet après midi, il n'y avait rien à faire. Je m'ennuyais. Je me baladais dans le jardin en touchant mon nez. Celà me fit repenser à cette instant où il avait prononcé mon prénom de sa voir grave remplie d'inquiétude, je rougissais chassant ce souvenir de ma tête. En m'enfonçant un peu plus dans le jardin, je vis au loin la petite Eli en tenue de sport qui jouait au ballon avec....

- Vous savez jouer au foot?

Sa voix rauque et essoufflé me fit sursauter. Je me retournais vers Monsieur Mickaël qui attendait sûrement ma réponse. Je bougeais ma tête de à droite comme réponse.

- Non Monsieur !

- C'est dommage, on cherchait justement un joueur.

Il accouru vers Eli qui me faisait un signe de la main pour me saluer. Je souris face à ce geste et m'installa dans un coin pour les observer jouer tout les deux. A chaque fois Monsieur Mickaël laissait toujours Eli gagner, je trouvais cela adorable. A un moment donné, Ils firent une pose. Ils prirent leurs bouteilles d'eau et de rafraîchiserent. Eli continua de jouer tandis que Monsieur s'installa à mes côté sur le gazon. Je me sentis aussitôt embarrassé par sa présence.

- Elle est doué ! Lâcha t'il cassant ce silence lourd.

- Vous avez fait exprès de perdre à chaque instant, comment le savoir.

- C'est ma sœur, elle a la victoire dans le sang.

Je fixais la petite qui s'amusait à faire des buts. Elle était si mignonne et innocente.

- Je m'excuse pour tout à l'heure. Lâcha t'il.

Mon cœur rata un battement à l'entente de sa phrase. L'expression qu'il affichait sur son visage me laisser comprendre qu'il était sincère, cela me toucha énormément. J'apportais mes mains à mon nez légèrement enflé et soupirais.

- Ce n'est pas de votre faute. C'est cette loi débile de ne pas croiser le regard de ses supérieurs, c'est vraiment n'importe quoi....

Je me ravissais me rendant compte que je transgressais la règle n°6 en me plaignant auprès de mon supérieur. Je me levais m'appretant à partir mais la main de Monsieur Mickaël me tira, je me retrouvais allongé sur lui. Il sourit satisfait de son geste.

- Je pensais être le seul à avoir remarqué ça, mais tu sais.... pour me faire pardonner...Il ne termina pas sa phrase et me fit un clin d'œil, face à mon visage rouge pivoine, il éclate de rire. D'un rire sexy qui me fit encore plus rougir.

Je me levais précipitamment et m'éloigna de lui.

- Rose !

Je me retournais vers lui. Il s'était assis en tailleur, je voyais bien qu'il avait l'intention de me dire quelque chose cependant il se contenta de me  sourire tout simplement. Je luttais de toutes mes forces pour ne pas répondre à ce sourire mais mes joues s'étirerent tout de même.