FAQ- La Question Elle Est Vite Répondue.

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-Quels sont mes poètes et auteurs préfères mis à part Éluard et Shakespeare ?
Hum bonne question !
Alors en poésie :  René Char, un peu dans le style d'Eluard ; Baudelaire évidemment ; Henri Michaux, même si j'ai eu du mal au début, j'aime comment il s'adresse aux rejetés, aux fous. ; Là je vais dire Blaise Cendrars pour La prose du Transsibérien, tout simplement extra ! Là aussi je vais dire Boris Vian pour  Je ne voudrais pas crever, poème mis en chanson par Le Mock, incroyable !

En auteurs, il y a le fameux Albert Camus, j'aime son écriture assez neutre, qui va droit au but, j'y vois quelque chose de terriblement beau. Une autrice contemporaine : Julia Kerninom, j'adore tout ses livres, très lyriques, très frappant, chaque livre est une claque. Kundera pour sa manière de rabaisser le réel, montrer en quoi un baiser c'est dégueu, et pourtant ses livres sont beaaauxx. Hemingway, surtout pour ses livres dans le Paris dans années 20, c'est vraiment magique. Elie Wiesel pour La nuit un livre bouleversant sur la Shoah, la perte de la foi et la relation avec le père. Oscar Wild pour sa fantaisie et même ses essais. Cioran pour ses aphorismes inoubliablement désespérés. Mishima pour Confession d'un masque où un adolescent fait la découverte de son homosexualité dans un Japon en guerre. Perec pour Les Choses où comment écrire le vide et les petites joies de nos vies, un peu déprimant mais beau.

Comment fais-tu pour faire des fictions si éloignées les unes des autres ?
Déjà c'est très gentil, merci. Je dirais que c'est parce que je consomme beaucoup de livre / films / séries / musique. Au début, je me limitais vraiment au MCU pour écrire, mais ça m'a ennuyé de respecter strictement l'univers. Il me fallait ça comme début pour que je m'approprie le matériel, petit à petit j'ai commencé à trouvé des aspects, des moments dans le MCU, où je pouvais écrire plus librement, quitte à réécrire l'histoire du MCU.

En fait, je trouve quelque chose dedans que j'aimerais développer, par exemple les ambitions de Loki et la vie sur Asgard, ou les sentiments "sombre" de Tony, détachés du MCU. Ça part aussi avec des "Et si?" : Et si Loki devenait roi d'Asgard ? Et si Pepper était morte des mains de Thanos ?

D'où vient ton inspiration ?
De tout ce que je consomme et ce que je vis. Ça peut venir directement du MCU, un élément que je dérive, developpe etc. Mais ça peut venir d'une phrase dans une chanson, film, livre. Et j'ai envie de construire autour de ça. Il n'y a pas que l'art qui m'inspire, aussi les choses de la vie réelle.

Par exemple, Pour Golden days  je l'ai écrite à un moment de ma vie où j'avais quitter mon foyer, mes amis, mais aussi quand je les retrouvais longtemps après. Et ils avaient changé, j'avais changé. Ça m'a inspiré, le fait de retrouver des personnes que j'aime complètement changées.

Mais attention, je n'ai rien vécu de ce qui se passe dans mes fictions.

Connais-tu la fin de tes histoires avant de les écrire ou est-ce que je la fait au fil de la plume ?
Ah ! Voilà une question intéressante que beaucoup d'auteurs se posent : est-ce que je dois savoir comment mon histoire se termine avant de la publier ?
Eh bien, ça dépend. Avant de publier une histoire, j'écris déjà quelques chapitres pour voir si elles peuvent devenir une vraie histoire, ce qui est le cas une fois sur 5 ( rip à elle). Au début, je sais déjà quels seront les moments forts de la fiction.
Pour Dévotion, je savais la fin dès le début, comme il y a plot twist amené depuis le début avec des indices. Je suis assez contente d'avoir réussi à m'y tenir !
Pour Anges Déchus, non, je ne savais pas la fin. Elle est venue en écrivain. Mais c'est aussi la fiction dont je suis la moins fière.
Pour  Golden Days c'est plus partagé, je connaissais le développement de l'histoire, la conclusion est venue avec. La toute fin où Élorie est finalement sauvée, est venue au dernier moment. J'ai longtemps hésité à la faire mourir. Je me suis décidée au dernier moment.
Pour You Were Never Really Here, j'ai fait des dizaines de brouillons, si bien que je savais exactement où j'allais. Là, la fin était prévue depuis le début, puisqu'elle met fin au développement d'Eshale, qui est l'enjeu du livre.
Pour Ode aux ascenseurs, je connais la toute fin et même l'épilogue, mais je réfléchis encore à la manière de l'amener. Je connaissais la fin dès le début là aussi.

Dévotion Where stories live. Discover now