𝐍𝐞𝐬𝐬𝐚𝐲𝐞𝐦 ✍🏼 | « 𝐏𝐥𝐮𝐬 𝐝'𝒂𝒎𝒐𝒖𝒓 𝐚̀ 𝐝𝐨𝐧𝐧𝐞𝐫 𝒔𝒊 𝒄'𝒆𝒔𝒕 𝒑𝒂𝒔 𝒍𝒖𝒊 » - إزيان

1.4

I Z Y A N
✍🏼

Je monte dans le bus et je part en direction de chez moi, fin de chez moi père surtout, car ou j'habite pas dans la cité Duchère mais à une autre qui s'appelle Vaulx-En-Vélin oui oui. J'aime bien mon quartier mais je le déteste aussi un peu

Je sens mon téléphone sonne alors je le prend et quand je vois l'interlocuteur je souffle d'agacement, que il veut me faire chier lui

- Ouais allô ?

Baba - T'es où şapşal

- J'arrive dans 15 minutes

Baba - Dépêche toi !

- Bah je suis dans le bus je vais pas conduire le bus pour ta face

Baba - kapa çeneni aptal

- Doucement sur les insultes hein

Je ne lui laisse même pas le temps de répondre que je raccroche, au moins j'aurais des hasannetes grâce à lui hein, je regarde le vide tout en voyant que je m'approche de mon quartier, ce quartier ça a été mon premier tout, j'ai tout fait ici, j'ai grandis ici de A a Z enfin bref, je pousse la porte de mon bâtiment et une odeur de beuh mélanger à la pisse se fait directement sentir

Je rentre rapidement et appuie sur le bouton de l'ascenseur, j'entre et j'arrive a mon étage, j'ai aucune envie de franchir la porte ou même de venir ici. Et suis bien là où je suis, c'est à dire : seul

Baba - Entre kötü çocuk

- Toujours agressif le vieux

Baba - Ferme la !

Il est insupportable depuis que ma mère a donner l'âme Allah y Rahma, j'ai une seule sœur mais elle elle vit avec mes grands parents, j'ai pas d'autre frères et sœurs, fin j'en ai plus

Je venais de rentrer de l'entraînement de foot, le coach m'avait dis que je jouer bien et que j'allais changer de poste, j'étais content en plus de ça ma mère avait fait un poulet au olives.

Le city est à côté de mon immeuble qui était beau et propre il fut un temps, je marche en direction de celui-ci mais je me fait stopper par plusieurs personne, je vois un rassemblement autour de quelque chose ou de quelqu'un ? J'en sais rien..

Je vois les grands du quartier crier et d'autre paniquer, l'un d'entre eux s'approche de moi, il s'appelle Hassim, c'est un ami à mon grand frère qui s'appellais Serhan, ma mère avait voulu l'appeler comme ça car elle savait qu'il allait être très têtu et cela signifie « la tête » nom qui le défini bien car il était si têtu

- Hassim il se passe quoi ?

Telle un enfant innocent de a peine 14 ans je savais pas ce qu'il se passer même si avec du recule j'aurais peut-être compris juste en un regard

Hassim - Pardonne lui..

- De ?

Hassim - Qu'Allah le pardonne..

- Explique moi Kassim !

Hassim - Qu'Allah lui accorde le paradis

- ...

Hassim - Alah y Rahmo

C'est comme si, ces mots avait résonné autour de moi, tout s'était arrêter en une seconde et que le monde s'était écroulé. Mon monde s'était écroulé, j'avais tout perdu en une seconde, quelque secondes d'inattention et bim Serhan était parti, j'ai entendu par le billet de plusieurs personnes qu'il s'était fait écraser par une voiture, qui l'a écrasé ? Aucune idée personne ne veut assumer

- A..amin

Je ne pleurer pas, mais c'est pas pour autant que je n'étais pas toucher. Je savais que tout allait changer j'en était sûr, en plus de ça avec le loyer et les charges sa allais être compliqué, après ce jour là ma mère pleurer énormément et 2 ans plus tard elle est décédée Allah y Rahma et mon père était si violent envers moi et Irem mais petit sœur qui a 5 ans de moins que moi à dû allez vivre chez nos grand-parent, qui vivent pas très loin de Rilleux-la-pape

Baba - crier senin anneni sikeceğim

- Olala

Les insultes préférées à mon père ? Insulter ma mère, pourtant il l'aimais beaucoup, mais comme ont dit

« Quand l'amour devient de la haine c'est qu'il n'y a jamais eu d'amour dans la relation »

C'est une de mes phrases préférées,

Baba - Oh ! Ayse vient dans 3 minutes

- Et ?

Baba - Ta intérêt à fermer ta gueule

Ayse c'est la meuf à mon père, fin si on peut dire ça comme ça, ils font plus de partie de jambes en l'air qu'autre chose. En plus elle doit avoir 20 ans de moins que mon père qui lui en a 45, c'est dégoûtant je sais, je me suis promis de ne jamais être comme lui, jamais et ça je dois tenir cette promesse

- Ok super

Je m'assoie sur le canapé et me sert du thé, j'abuse bien en mettent la théière à 2 mètre du verre, c'est une technique que ma grand mère fessait en Algérie, ma mère était algérienne turc et mon père seulement turc, j'aime bien mes origines elles me convienne parfaitement.

Je me serre et boit le thé qui était délicieux, j'aime bien la cuisine je cuisine bien en plus, grâce à ma mère et ma grand mère, je me sert aussi les gâteaux arabes que j'ai soigneusement préparé hier

J'entends que l'on toque à la porte et mon père va ouvrir, Ayse fait son entre et elle était vêtue d'une simple robe qui arrive au niveau des cuisse rose fluo, avec des bottines noir et une veste en fourrure noir, elle est vraiment moche, elle s'assoit dans le canapé et me regarde le sourire au lèvres, elle me fait des clins d'œil. Je lui fait un simple doigt d'honneur et part dans ma chambre

Contrairement à ce que certain peuvent penser j'ai une chambre propre, très propre même. Elle est blanche avec des détails noir, mon lit est XXL et blanc, et mes meubles sont noir et gris quelque uns, j'ai des cadres de moi et ma famille, y'a un cadre où y'a ma mère et mon frère et ma sœur aussi, en haut de mon lit y'a un cadre où y'a marqué

« السعادة بين ذراعيه »

Qui signifie « le bonheur dans ses bras » en référence à ma mère, dans ses bras je trouvais le bonheur pur, j'étais si bien avec elle, je pense que les fait d'avoir perdu 2 proches en si peu de temps m'a détruite moi et mon enfance, et j'ai fini par sombrer dans les choses illicites mais pas la fornication, j'ai quand même un peu de respect envers moi et mon créateur, j'essaie d'arrêter mais c'est dur, quand un homme est relié à la rue il l'est tout sa vie, ça, c'est l'avis de certaine personne

Mais quand on veut, on peut. Y'a plein d'exemple de personne qui on réussi à s'en sortir, mais j'en fais pas encore partie pour l'instant mais j'ai jurer que j'y arriverai

Je m'allonge dans mon lit et sort mon téléphone, j'entends la porte claquer, mais, je ne bouge pas de mon lit par pure flemmardise. Et je m'en fous un peu de savoir qui est partie