Partie d'echec (Gay)

~Chapitre 5 : Que la dame entre en jeu

Le réveil sonna. Ce bruit sur aigus frappait ma tête comme une massue préhistorique. Mes paupières s'ouvrirent lourdement comme des essuie-glaces en panne. La nuit avait été si courte. Cette fatigue qui c'était très vite emparé de mon corps me rappelait de doux souvenir chaud, me ramenait à la soirée d'hier. La chaleur de ces mains contre moi , cette douceur enlaçant mon corps, effleurant chaque partie de ma peau tendu, me faisant gémir, me laissait dorénavant un arrière-goût amer. De si bon matin, de si mauvaise humeur. J’étais juste la victime d'un chantage des plus odieux. Juste soumis au plaisir charnel . Il n'y aurait pas de troisième fois.

La lumière filtrer par les rideaux à point blancs, agressait mes yeux fraîchement ouvert. Il était tôt, les oiseaux chantaient et la population de Paris s'activait déjà. La clarté du soleil envahissait alors le petit salon dans lequel je couchais, elle faisait danser ses rayons lumineux contre les murs bordeaux tout justes repeints. Cette beauté matinal m'offrait un peu d'apaisement tout en donnant une ambiance très cosy a la petite pièce. Chocolat, ou bien Orange cannelle. Je ne savais pas laquelle de ces deux odeurs de thé c'était glissé sous mon nez, et venait titiller mon estomac comme pour le narguer.

Sandra s'activait elle aussi, dans la petite cuisine anglaise. J'avais pris beaucoup de soin a faire cette cuisine, orné de plantes vertes , d'une cuisinière en bambou beige, d'un sol en parquet marron chocolat et de mur couleur lierre . Au centre de la pièce, était disposée une grande table en bois noir pouvant accueillir une dizaine d'invités, d'un lampion blanc géant pour donner le côté Zen. Un vraie ornement digne des grands catalogues de décoration.

Le bruit de l'eau ce répercutait contre la vaisselle,et fit alors bougé mes membres endolori par le peu de confort que m'offrait le sofa du salon. Je m’assis tout en inspirant et  soupirant de lassitude.

"-Sa te dirais de venir avec moi changé la couleur des rideaux ? Ils ne vont pas bien avec le reste du salon. "

Voilà des phrases émient par la douce voie de ma femme. Sandra était très belle, je l'a comparaît la plus part du temps à un petit agneaux tout juste né. En effet, ses cheveux était si bouclé qu’ils formaient une petite tignasse couleur blé sur sa tête. Une tignasse semblable à la laine d'un mouton. Son visage fin, bien dessiné faisait ressortir ses yeux noisette, ses lèvres rosé naturellement, et ses petites joues d'hamster. A vue d’œil on enlever au moins cinq ans a la jeune blonde. Cependant, elle atteignait bientôt la trentaine. La jeune brebis jaune, avait revêtue sa plus belle tenue composée d'une robe fleurie, de talons imitant la mode des années 90 et d'un petit gilet moulant juste sa taille fine.

Sandra avait l'habitude d'apaiser la tristesse de notre couple ,dans l'achat compulsif de vêtement ou de meubles. En a peine trois semaines, elle avait refait la décoration du loft quatre fois.

Son visage sourit d'un bonheur disparus, ses petits yeux rougis par les larmes et ses pommettes d'un rose bonbon, faisait resurgir le dégoût que j'avais pour moi même. Une femme si sublime, un maris si nullissime. Rare sont les hommes chanceux ayant pu rencontrer une épouse parfaite.

J'avais la perfection, et je la trompais, l’humiliais.

Un faible sourire ce dessina alors sur mon visage cerné par la fatigue. D'une voix peux jovial, je répondis a sa question:

"-Bien sûr, on pourrait même aller au restaurant durant le midi?

-Oh.. Cela serait génial. On pourrait aller au Royaume de la patate." M'avait-elle répondu avec ce sourire forcé qui lui était propre.

Notre couple n'avait rien d'un couple, les seuls moments amicale voir tendre que nous partagions, ce déroulait pendant ces long moment de 'Shopping féminin'. Durant ce court instant, plus rien ne comptais. Sandra souriait vraiment et aucune larme venait perler au coin de son oeil ,quand mon regard ce posait sur l'une des sublimes vendeuses.