~Chapitre 2 : Au pied du mur

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Un silence presque éternelle c'était alors installé entre nous deux,dès le  moment  ou il avait déglutie avec tact sa réponse. Son regard de renard c'était de nouveau posé sur moi, je le sentais remonté le long de ma main qui tenait fermement mon portefeuille rouge , glisser sur mes épaules, s'attarder sur mon coup et mes lèvres , et  finir par ce plonger dans les deux noisettes qui me servent d'yeux. Je frémis sous ce regard insistant . Je crus à une blague dans un premier temps, mais son regard... Oh son regard, il me transperçait de l'intérieur, fouillais et sondait mon âme pour l'atteindre et l'attraper. Même en tant que pur hetero, j'avais toujours trouvé les yeux verts de Jonathan très mystérieux. A la FAC on le surnommait "le serpent"; non pas pour sa tête de reptile et son corps plat comme une planche, mais pour ces yeux magnifiques. Encore aujourd'hui, ce surnom c'était confirmé. Dans mes souvenirs il avait toujours eu toutes les filles a ces pieds. Au delà de sa, je ne l'avais jamais vue avec aucune d'entres elles.

Reprenant mes esprits, je bredouillais quelques mots dans un rire étouffer, qui avaient aussi tôt été absorbait par le bruit du petit restaurant. Mes paroles étaient donc presque inaudible par mon partenaire de table:

"-Tu te fous de moi j'espère.?"

Jonathan avait a peine eu le temps d'hausser un sourcil contestateur, d'entrouvrir les lèvres pour me répondre, que j'avais déjà répondit "non" a ces paroles invisibles.Je considérais tout cela comme une simple blague de mauvais goût. Et puis quoi encore ? Il veut que je me fasse prendre le derrière comme un vulgaire homosexuel . Je respectais les hommes gay, mais je n'en faisais pas partie, et ne comptais pas de si tôt intégrer ce monde.

"-Jonathan, ne compte pas sur moi pour me laisser tripoter par un homme!" Avais-je enchaîner avec un timbre de voie agacé. 

Sans répondre quoi que ce soit a ma réticence, il ce sortie une cigarette pour la placer d'un aire provocateur entre ces lèvres. Le restaurant Sunday autorisait les fumeurs à tirer sur leurs bâtons de nicotines ; Jonathan profita donc de cette rare occasion que lui offrait l'établissement . Passant l'une de ses mains dans ses cheveux cacao, il alluma sa cigarette blanche, tira puis recracha la fumé grisâtre dans ma direction. Ce petit renard à tête brune posa après cela sa main sur son verre de vin , et me sourit . Quelques minutes de silence c'était écoulé , des minutes qui me semblait des heures ; mon impatience naturel refaisait surface, et je repris le dialogue avec ce qui me semblait être un mur:

"-Et puis ce n'est pas par ce que tu connais ce que ma femme ignore , qu'il faut te croire tout permit. Tes caprices d'homme en manque,  tu peux allé te les mettre là ou je penses. Les pornos ainsi que les gigolos existe pour ce genre de chose."

Sous ces paroles d'une cruauté aiguë, il me fixa d'un ton exaspérer , et tout en finissant son mégot, il répliqua:

"-Je pense que tu n'ai pas en position de décider quoi que ce soit mon petit Mal. Et puis , Sandra si je me trompe pas de prénom de femme, car des femmes tu en as eu beaucoup , et en peux de temps en plus; Sandra ne laissera donc pas passer ça! Je me trompe?

-Tu as enquêter aussi sur Sandra, ma femme? Répondis-je.

-Pour qui me prends tu? Je me renseigne sur mon client Mal, même quand il s'agit d'une femme marier. "

Je n'avais ni réponse a sortir, ni défense a établir , ni alibi pour me disculper, et ainsi échapper a la sentence qui allait s'abattre sur moi comme une bombe sur Tchernobyl. Les yeux baissé tel un lâche, je fixais la nappe blanche qui surmontait notre petite table en bois. Elle était d'un blanc étincelant! Qu'elle dommage qu'une tâche de vin vienne gâcher sa splendeur. Le petit brun vicieux me troubla dans l'observation que je tirais de la nappe, pour me ramener à la discussion :

"-Tu as peur de coucher avec un homme?"

Jonathan n'eu comme réponse, que le simple brouhaha qui était présent tout autour de nous, et les claquements de l'averse contre la fenêtre.

"-Très bien , je me contenterais d'un simple baiser , avait-il conclus en ce levant et en payant l'addition. On y va Mal? " 

Avais-je le choix? Non. Etais-je piégé ? Oui. Je le suivis sans dire une seul parole a part des "mais" ou des débuts de phrases qui ne ce terminais jamais.

La froideur du mur transperçait le fin tissus qui séparait mon corps de la cloison en béton. Il était proche de moi, blottie contre mes vêtements  , le visage enfouie dans ma nuque. Ces lèvres venaient réchauffer ma peau mouillé par la pluie, et gelé par le vent. J'avais autorisé qu'un simple baisé, mais il m'avait répondus :     "-J'ai bien le droit de t'embrassé ou je veux". C'est ce qu'il faisait, il m'embrassait là ou il le souhaitait .  

Son étreinte n'était pas si désagréable que cela, mais elle aurais été bien meilleur si elle provenait d'une femme. Il jouait avec mon cou. Ma zone sensible . Sa langue s'attardait sur ma gorge, la mordillait , la léchait comme une friandise,  tirait ma peau entre ces dents , frottais ces lèvres dessus comme pour la marqué , comme pour marqué son territoire. Voilà que ces mains baladeuses c'étaient placés délicatement sur ma taille. Un soupir de dégoût  s'échappa de ma bouche. Je réalisais ,et sa me dégouttais, alors je grimaçait. Résistant à tout cela je l'éloigna de mon corps tremblant de peur.  Jeu ridicule . Jeu répugnant.

"-C'est bon j'ai dit un seul!

-A ton âge tu joue encore les enfants Mal, m'avait-il répondu avec son petit rire moqueur qui lui est propre. Je te le répète tu n'es pas en position de discuter, ou de contester."

Sa bouche vint alors écraser mes lèvres, avec violence. Ces caresses ce faisaient plus insistante, mais ce fut sa langue qui me fit tressaillir. Elle ce fraya très vite un chemin vers ma bouche qu'il parcourut en une fraction de seconde. Il frôla d'une main mon visage, mordilla ma lèvre inférieur , puis s'éloigna gentiment de moi comme pour me libérer. Il m'avait goûté et il m'avait dégoûté. Tout cela me laissa une sueur froide qui coula dans le creux de ma nuque.

J'avais beau avoir 25 ans, j'étais encore plus effrayé qu'un gosse de 4 ans face à cette échange de muqueuse . Brusquement j'enfila ma veste Jean Paul Gautier noir , et déguerpit de l'appartement à toutes jambes .  

La porte grinça ,  claqua. Lorsque j'avais enfin atteins le salon de ma petite maison de ville , je m'étais effondrer dans le sofa brun et douillait. Il grinça sous mon poids, mais ne me refusa pas pour autant; d'un côté j'y étais abonné depuis bientôt 3 semaines. Sandra dormait déjà dans l'autre pièce, mais moi je ne pouvais pas dormir; pas après sa.  

La honte me hantais , elle fut encore plus poignante quand je vis son message.  Le message de cette hybride  renard aux yeux de reptile.

----------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------            Emetteur : Le serpent  Destinateur : Malcom Heure : 23h45

 Message :  On ce voie demain pour ton dossier, rdv au CoffeeCup 4 rue Béranger a Paris 11 ème.

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Il ne reçus aucune réponse de ma part.Peureux que je suis!

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Voici donc le deuxième chapitre, des avis? Vous aimez? Désoler pour les fautes j'essayes de faire de mon mieux.

-Amelia

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Partie d'echec (Gay)Where stories live. Discover now