Libellules

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Nous sommes de mauvaises canalisations
Parsemées d'interférences
Notre âme est fluide et lorsqu'elle se glisse dans le cœur
Celui-ci reçoit trop d'énergie et se bat pour tempérer l'amour
Il tambourine plus rapidement mais quelques éclats d'infinis
Arrivent à infiltrer ton esprit
Tu prends alors conscience de toute la vérité
Mais les murs de ton mental se réparent avec une telle vélocité
Que tu oublies vite l'immensité et le champ des possibles
Pour te reconcentrer sur ce qu'ils appellent la vraie vie
Mais les ondes victorieuses qui ont traversé cette faille infime
Parviennent enfin à ton corps qui le retranscrit dans un frisson
Une étincelle dans le regard
Un sursaut dans la main
Un sourire irrépressible
Un élan vers le vivant
Que tu sens dans toutes tes cellules
Qui cessent d'être des prisons
Et deviennent des libellules

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Complément : Je vais avoir du mal à expliquer ce texte. Pour faire simple, je vois le monde de l'invisible comme des ondes d'énergie, principalement d'amour mais je pense que l'être humain a été conditionné pour le réprimer. Et quand ces ondes parvient à nous traverser, ô moment de grâce.

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