Le vampire au cœur de pierre.

Chapitre 3

PDV 2 :

Les mains à la hauteur des yeux, mon petit loup semblait les contempler. Pourtant ses yeux restaient dans le vague comme si elles ne les voyaient pas vraiment. Eclabousser des pieds à la tête du sang de mes victimes, mon petit loup était à deux doigts de perdre la tête. Je le lisais dans ses yeux, c'était trop pour elle. M'approchant le plus doucement possible afin de ne pas plus l'effrayer, je fis un pas. Mais alors que je la pensais totalement sous l'emprise de ses idées noires elle bondit en arrière en position d'attaque. Sa queue, ses oreilles ainsi que ses griffes avait poussé dans la dixième de seconde qu'il lui avait fallu pour faire le saut mais elle resta sous forme humanoïde. Grognant comme un loup elle continuait à fixer le vide devant elle. Me voyait elle seulement ? Testant ma théorie, je fis un pas sur le coté. Elle ne bougea pas mais tourna la tête dans ma direction tout en grognant un peu plus fort. Cette fois j'en était sur, elle ne me voyait pas. Son instinct de loup avait pris le pas sur sa conscience car celle ci était dépasser et vulnérable. J'avais déjà lu des légendes sur ce genre de phénomène mais je devais avouer que je n'en avait jamais vu de mes yeux durant la long existence que fut la mienne. Dans les livres, ils étaient écrit que rien ne pouvait calmé un loup entrer en frénésie à moins que celui ci ne meurt ou bien que sa conscience ne reprenne le pas sur son instinct. Pourtant, si peu de cas avait pu être étudier, d'où son statue de légende, les rares cas montrais que les sujets mouraient de fatigue ou bien de blessures trop grave même pour un loup. Aucun n'avait réussi à revenir... Réfléchissant à toute allure, je pris ma décision avant de m'élancer. Instantanément, je me retrouvais derrière elle l'enserrant de mon bras gauche afin qu'elle ne puisse faire de mal, pour moi comme pour elle. Puis lui fermant les yeux de ma main droite, je me mis à murmurer des parole rassurante.

- Là. 

Elle grognait tout en essayant de me mordre.

- Tout va bien.

Elle tentait par tout les moyens de se dégager de mon bras gauche, mais j'étais plus fort. Tellement plus fort.

-  Calme toi. 

Elle cessa de s'agiter. Comme mue par une volonté qui n'était pas la sienne.

- Tu n'es plus en danger.

Les grognement cessèrent à leur tour laissant place à un gémissement de détresse.

-  Doucement. 

Je sentais son cœur battre la chamade bien que sa respiration, haletante, s'apaiser de minute en minute.   

-  Respire. C'est bien.

Petit à petit son petit corps se détendis et je sentis ses larmes mouiller mes mains. Ses oreilles et sa queue disparurent tandis que ses griffes se rétractèrent pour de nouveau former une main. Ne sachant pas trop qu'elle comportement adopter à partir de là, je restais immobile. 

PDV 1 :

La femme c'était tue. Un soulagement indescriptible me pris à l'estomac. La femme c'était tue. Mais je restais prisonnière. Prisonnière de cette bulle que j'avais moi même construite et qui me semblais indestructible. Je me débâti avec mon subconscient afin de me libérer mais je renonçais très vite. Ici j'étais en sécurité. Enveloppé dans un cocon douillet de ténèbres, rien ne pouvais m'atteindre ni eux, ni lui. Mais alors que la chaleur et le bien être qui parcourait mon corps me soumet de de m'endormir une voix m'en empêcha. 

"Tout va bien."

Cette voix me fit l'effet d'une bombe. Toute mes cellules, qui il y a une seconde à peine, été endormie se réveillèrent comme pousser vers l'avant.

"Calme toi."

L'agitation que l'a voix avait provoquer se calma instantanément. J'étais apaiser, pourtant, je restais persuader que le danger été toujours là dehors. Le mieux était-il de l'ignorer ? Afin de replonger dans les ténèbres protecteur ? 

"Tu n'est plus en danger."

Vraiment ?! Peux être étais ce vrai ? Après tout la femme avais arrêter de crier... 

'Doucement."

La bulle dans laquelle je me trouvais se figura. Des étincelles de lumière illuminèrent mes yeux. J'allais sortir... Mais étais-ce vraiment se que je voulais ? Revenir dans se monde violent et sans pitié ou le sang coule abondamment ?

"Respire. C'est bien."

Oui, il le fallait... Pour ma mère. Pour mon père. Je me devais de vivre. Je me devais de survivre.

 Aussitôt la bulle éclata.

Mes yeux s'ouvrirent péniblement tandis que les ténèbres m'envahissaient de nouveau. La peur me saisit au ventre.

- Tout va bien. Dors. Tu en as besoin.

La voix calme de l'homme et la caresse apaisante de sa main sur ma tête me rassura instantanément. Pourquoi ? Qui était-il ? Tous se dont je me souviens fut la chasse à l'homme que m'ont donné les hommes de main du HAT. Je me souviens m'être enfui dans la forêt qui bordait ma maison grâce à mes parents, puis d'être rentré sur le territoire de l'homme dangereux qui y vivait. Après ça... Après ça tout était flou. Se que je savais en revanche, c'est que je m'étais réveillé dans les bras d'un inconnue. Mais que bizarrement sa voix, son toucher et même son odeur m'apaisait. Timidement j'enroulais mes bras autour de son cous rapprochant ma tête de sa nuque, respirant son doux parfum. Peut importe qui il était avec lui j'étais en sécurité.