Le vampire au cœur de pierre.

Chapitre 1

PDV 1 (en média) :

Mon souffle anhéler se répandait dans la nuit en une longue traîne brumeuse. J'avais beau me concentrer, seul raisonnait à mes oreilles les basses inquiétante de mon sang, qui battait mes temps dans un rythme effréné. Il fallait que je me calme, que je prenne le temps de réfléchir et que je m'éloigne le plus possible de ces hommes. Malgré mon excellente vision nocturne, je ne les voyaient pas. Je sentais qu'ils n'étaient pas loin mais pas assez pour que je sois à découvert. Malheureusement, dans ma fuite, j'étais partie du mauvais coté et je me retrouvais maintenant à la limite de mon territoire. Si je continuais tout droit, je risquais de mourir par principe de dominance. Mais d'un autre coté, si je faisais demi-tour et qu'ils m'attrapaient... J'avais pris ma décision. Je m'élançais donc dans la nuit noire dans un silence des plus totales. 

Alors que je n'avais parcourut que deux cents mètres en dehors de mon territoire, un homme se matérialisa juste devant moi. Plus par instinct que par conscience, je bondis en arrière pour l'éviter et mettre le plus de distance possible entre nous. Curieusement, il ne semblait pas émerger de lui la même aura que ses paires ?! Il était grand, largement plus que moi, bien que cela ne soit pas très compliqué avec mon mètre soixante-sept. Il ne semblait pas particulièrement athlétique mais il se dégageait de lui une force hors du commun. Etais-ce lui le mystérieux propriétaire de se terrain ? Ou bien, un humain perdu qui ferra bientôt les frais de sa colère ? Je n'en avais aucune idée mais si nous devions nous battre se soir je serai sur de perdre. Même contre un homme. En règle générale, les hommes n'ont pas une vue nocturne très perçante, se qui me donnait l'avantage en cas de combat ou de fuite mais dans mes conditions actuels même un nouveau né pourrait me maitrisait tant ma fatigue était grande. La fuite était donc ma seul options, se qui ne devrait pas être trop dur, si il était humain. Pourtant lorsque ses yeux croisèrent les miens je sus que cette carte n'était plus à jouer. Ses yeux me scrutaient et semblaient percevoir le moindre de mes tremblements. Et pour trembler, je tremblais. Dès l'instant où nos yeux étaient rentrés en contacte, j'avais sentis la vie s'échapper de mon corps jusqu'à ce qu'il n'en reste qu'une coquille vide. Peu à peu il semblait devenir de plus en plus grand jusqu'à me dominer entièrement. Je tentais de reculer mais mes jambes ne répondaient plus. Soudain je compris, il n'était pas devenu plus grand. C'était moi qui étais tombée à genoux. Juste comme ça, j'étais tombé. Il ne m'avait ni menacé, ni frapper. Il n'avait même pas bougé ! Il m'avait tout simplement écrasé par sa seul présence, aspirant jusqu'à la moindre petite goutte du peu de combativité qui me restais. 

J'étais fichue.

PDV 2 :  

Agenouillé à mes pieds, elle semblait avoir du mal à respirer. Ses habits étaient sales, déchirés et il émanait d'elle l'odeur caractéristique de la forêt sous ses épaisses couches de peur. Elle semblait fuir les hommes que j'entendais au loin et qui petit à petit se rapprochait pour nous encercler. Si elle voulait leurs échapper, il fallait qu'elle commence à courir, dès maintenant. Je reportais mon attention sur elle. Toujours paralysé, elle semblait faire de gros effort pour tenter de rester consciente. Rien d'étonnant à cela, elle avait croisé mon regard dans un moment de grande colère. Il était certain que dans son état, elle ne pourrait rien faire si ces hommes parvenaient à la retrouvait. La question était : Est-ce que j'allais lui venir en aide ?

Un long soupire m'échappa.