Quand de l'époque morte, où les gens savaient lire, il reste une enclave aux océans d'aigreur. L'imaginaire n'a plus sa place puisque l'on nous abreuve d'écrans, où les sons, les reliefs, les dessins, les musiques inspirent l'imaginaire. Le rêve de l'enfant se meurt puisque l'on incite chacun à penser comme tout le monde. Ainsi le livre, la poésie, semble le dernier refuge à ces âmes en quête de beauté, d'une force hésitante, de l'irrévérencieux, d'infini. Soyons poésie, qui n'est que l'essence même de la beauté pour inonder les cœurs de la lumière qui en émane. Vive la poésie.