-Je ne comprends pas d'où vient toute cette haine. J'ai à peine eu le temps de me dire garçon et de vouloir changer mon nom, que je suis passé de l'autre côté d'une frontière invisible, une frontière que je n'ai pas su repérer. Et voilà. Ça a commencé. -Je ne pourrais jamais savoir à quel point tu souffrais, à quel point ta vie était un enfer ; je peux juste savoir à quel point je souffre. Parfois, je prends un bain et j'enfonce ma tête sous l'eau. Oppressée de toute part, je me sens bien et je pense à toi, sous la terre, et je souris, sous l'eau. Le silence est assourdissant et je hurle, je hurle silencieusement sous toute cette eau.