Hyunjin
Toutes les nuits je sors sur mon balcon et admire la lune. Toutes les nuits une fumée m'empêche de l'admirer tranquillement.
Mon voisin, lui aussi sur son balcon fume toute les nuits. L'odeur me donne mal au crâne. Toutes les nuits j'ai qu'une envie. De lui dire d'arrêter.
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Je sors sur mon balcon et plongea mes yeux dans le ciel. Il fait sombre, seul la lune illumine faiblement le paysage. La fumée de la clope de mon voisin apparu encore une fois dans mon champs de vision. Nous étions si proche mais aucun de nous existait l'un pour l'autre. Jusqu'à ce qu'il commence à fumer depuis deux mois sans s'arrêter de la nuit.
-Dis? Tu veux pas arrêté de fumer cette merde ?
Pour la première fois je lui adressa quelques mots.
Il ne me lance même pas un regard. Il porta sa cigarette à sa bouche encore une fois et tira dessus. Avant de me répondre.
-Non. Je peux pas.
Je lui lança un regard noir qu'il ne verra jamais. Ses yeux fixe un point au hasard.
-Alors fume plus loin. Ta merde elle pu.
Il ria un instant avant de rentrer chez lui.
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La nuit suivante je sortis sur mon balcon. Mon voisin était encore là.
Cette fois-ci je fit comme d'habitude, je fit comme si il n'existait pas.
-Pourquoi tu ne dors jamais ?
Je ne le regard pas. Et soupira avant de lui répondre.
-Les insomnies, tu connais?
Il ria et baissa la tête toujours le sourire fixé au visage.
-Même très bien.
Un blanc s'installa.
-Tu sais que cette merde tue?
-oui.
-alors pourquoi tu fumes ça ?
-Peut être parce que c'est le but.
Il rentra chez lui et me laissa seule. Je reportait mon attention à la lune toute en réfléchissant à ce qu'il venait de me dire.
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La nuit suivante il arriva quelques minutes après moi. Toujours sur mon balcon je m'adossa contre la barrière.
Lui tient toujours sa cigarette entre son Intex et son annulaire. Il sortie un briquet de sa poche et l'alluma, puis porta la cigarette jusqu'à sa bouche.
Il tira dessus et lâcha sa première bouffé avant de soupiré.
- Pourquoi est-ce que tu veux mourir?
-Je ne vois pas de raison de vivre.
Il lâcha un deuxième bouffé et regarda la fumée dans le ciel.
-Avant d'avoir une raison de vivre il faut vivre pour la trouver.
Il trouna le regard avant de plonger en pleine réflexion.
Il reporta sa cigarette vers sa bouche et s'arrêta net. Il fixa un moment la clope avec de l'écraser et de jeté le mego au sol. Il déposa son pieds dessus et la piétina. Venait-il de tomber de la lune ? Venait-il de se rendre compte qu'il se dirigeait de son gré vers la mort alors que d'autres la fuient?
-Je te laisse une semaine pour m'en trouver une.
Il me lança un sourire béat avant qu'il ne disparaisse et plongea ses yeux dans les miens.
-Est-ce que tu en as une toi?
Je plongea mes yeux à mon tour dans les siens.
-Je la cherche encore, je crois qu'elle est bien caché.
On ria avant de laisser la brise du soir s'installer et remplacée les mots qu'on s'adressait plus tôt. La fraîcheur du soir vient doucement effleuré mon visage.
Je reporte mon regard vers la lune.
-Avant de la trouver, la lune est la raison pour laquelle j'aime vivre.
Il me lança un regard interrogateur.
-''Un rêveur est celui qui ne trouve son chemin qu'au clair de lune et qui, comme punition, aperçoit l'aurore avant les autres hommes.''
Il baissa la tête et ria.
-Tu penses vraiment que tu as besoin d'une raison de vivre pour être heureux ?
-Je le pense oui.
-Que feras-tu après que tu l'auras trouvé ? T'as raison de vivre.
Il s'approcha de la barrière qui sépparait nos balcons et posa ses coudes contre celle-ci..
-Je serai heureux.
Je m'approche à mon mon tour et pose de même mes coudes contre la barrière avant de déposer ma tête entre mes mains.
-Et si elle te rend malheureux ? Si la seul raison qui te pousse à rester en vie te rend malheureux ? Si finalement elle fini par te piétiné avant de te dévorer ?
Il vaut mieux ne jamais la chercher dans ce cas non?
Il soupira d'aise avant de déposer sa tête entre ses mains à son tour.
-Et bien jamais on le saura avant de la trouver. C'est bien ça la vie non? On ne sait jamais ce qu'il va se passer dans la seconde qui suit. Alors je suppose que si on cherche une raison de vivre elle pourrai commencer par nous rendre malheureux avant de nous rendre heureux et vice versa.
Un sourire se dessina sur mon visage.
-C'est pas exitant la vie? On passe notre vie à la recherche du bonheur alors que nous ne sommes même pas sûr de la trouver?
Le vent soufflait de plus belle. La lune illuminait le visage de mon voisin dont son nom m'était encore inconnu.
Son grain de beauté sous ses beaux yeux sombres le rendait encore plus mistérieux qu'il ne l'était déjà. On passa le reste de la nuit ensemble mais silencieux à réfléchir chaqu'un de notre côté.
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J'arrivais sur mon balcon alors que les étoiles apparaissent tout juste dans le ciel. Mon voisin était adossé à la barrière et regardait les nuages.
Une cigarette était coincé entre ses dents mais celle-ci était éteinte.
J'avançais à mon tour et me mis de la même position que lui et regarda les nuages avancés à mon tour.
-Tu ne m'a jamais dis ton prénom ?
Je souris avant de lui répondre.
- Ça n'a aucune importance. Mon prénom n'a aucune signification de qui je suis.
-Je t'appellerais Moon. Tu as l'air d'aimer la seul chose qui est capable de rendre la nuit plus agréable lorsqu'il fait sombre, lorsqu'on est incapble de retrouvé son chemin car il n'y a aucune étoiles pour nous illuminer le chemin. Tu rend mes nuits plus agréable. Ce prénom te correspond bien.
Un rire s'échappa de ma bouche.
-Et toi?
-Hyunjin. Hwang hyunjin.
Mais apparemment cela n'a aucune importance.
-Si il te correspond alors ce prénom à de la valeur.
Il me souria.
-Tu as trouvé ma raison de vivre?
-Ne la cherche pas elle viendra toute seul. Et puis peut être qu'on est tellement occupé à la chercher qu'on le voit pas alors qu'elle est sous nos yeux.
Il s'approcha de moi et me fixa un instant. Je posa mes yeux sur les siens, nos regard se rencontre. On se fixe intensément un très long moment. Il me tendit sa main et je l'attrapa. Il me fit avancer vers lui. Ses yeux ne se sont toujours pas séparé des miens. Nous sommes si proches que son souffle chaud me rassure dans cette nuit froide.
-Tu as peut être raison, elle est peut être sous mes yeux,
Il s'arrêta un moment sans me lâcher du regard.
-Et peut être bien que je l'ai trouvé depuis un moment.
Il prit mon visage dans ses mains avant de déposer délicatement ses lèvres humide sur les miennes. Il se sépara de moi et posa sa main sur ma joue avant de la caresser.
-Et peut être que ma raison de vivre me rendra heureux.
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Fin