𝕷𝖊𝖎𝖑𝖆: ℭ'𝔢𝔰𝔱 𝔩𝔢 𝔡�...

Oleh iammahera

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Selem aleïkoum. Je m'appelle Leïla, 19 ans, algérienne et je viens de Marseille. C'est mon histoire. Mon pass... Lebih Banyak

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Flashback
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Récapitulatif De L'histoire :
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Oleh iammahera

•Chapitre 25•

~Leïla~


Je vous passe quelques jours. J'avais rien fait de spécial, à part croiser Selim une fois. J'étais dehors, après être revenue de chez Asma, et il était en train de faire un tour pour observer un peu les environs. Alors je lui ai expliqué un peu qui est qui, où il y a quoi, etc.

J'irais pas jusqu'à dire qu'on étais proches ou quoi. Mais disons que c'était une connaissance que je trouvais sympa. J'avais appris qu'il était marocain et qu'il venait d'avoir vingt deux ans. Il était né en fin d'année.

Ah, et aussi j'avais appris qu'on allait fêter le nouvel an chez khalti Aïcha. On allait pas faire le décompte jusqu'à minuit et faire des feux d'artifices. Chez nous "faire le nouvel an" ça voulait dire bien manger et se dire bonne année à minuit.

C'est vrai qu'il y avait des gens qui faisaient des barbecues dehors, qui mettaient de la musique et qui faisaient des feux d'artifice. Mais j'y avais jamais mis les pieds, pour deux raisons.

La première s'appelait Kaïs, Ilyes et Asmar. Pas besoin de vous faire un dessin. Et la deuxième c'était que j'avais horreur des endroits remplits de monde.

Mais revenons à nos épices. J'appréhendais ma confrontation avec l'autre détraqué, que j'avais pas revu depuis la dernière fois. J'essayais de l'éviter le plus possible. Je voulais pas le revoir, et lui non plus.

Mais il y avait aussi les paroles d'Asma et d'Inaya qui ne voulaient pas quitter ma tête depuis qu'elles les avaient prononcées. Elles m'avaient perturbées et j'aimais pas ça. Je devais avoir la tête sur les épaules si je devais le revoir.

Sauf que ma tête était occupée à penser à lui.

Bref, c'était donc le fameux soir. J'étais en retard car ma cousine avait mit plus de temps que prévu pour se préparer. Elle m'avait aussi choisi une tenue. Ou plutôt, elle m'avait menacé de porter ces vêtements qui allaient "m'aller tarpin bien", d'après elle.

C'était un pantalon en cuir marron avec un haut blanc assez long. Le tout accompagné d'un manteau classique. J'avais aussi fait une queue de cheval un peu soignée.

Bref, je m'arrête là pour les descriptions. De toute façon vous imaginerez ce que vous voulez. Après on a rejoint les autres chez khalti .

- Je commence à stresser.

Layla: Respire, tout ira bien.

- Et s'il est là ?

Layla: Il sera sûrement là, mais il fera rien de déplacé devant tout le monde.

Elle a toqué, et on a attendu un petit moment avant que la porte ne vienne s'ouvrir.

Sur Fares.

Layla: Selem.

Il lui a jeté un regard et a hoché la tête. Pendant ce temps je me suis contentée de fixer l'arrière de la tête de ma cousine en silence. Même si au fond de moi j'avais le coeur qui battait fort.

Respire. Tout va bien se passer.

J'ai avancé vers le salon pour rejoindre les autres, mais j'avais à peine fais un pas à l'intérieur que j'ai été retenue par le poignet.

Fares: Attends.

J'ai cru que j'allais faire une crise. Je sentais mon cœur battre à cinquante km/h dans ma poitrine.

Je me suis retournée vers lui. Il avait pas réellement fait d'effort vestimentaire, il était comme d'habitude. Des vêtements sobres, noirs. Mais il était quand même beau.

Ressaisis toi.

- Tu veux quoi.

C'était sorti assez froid pour que je me félicite mentalement.

Fares: Faut que je te parle.

- Depuis quand ?

Il a passé sa main sur sa nuque. Et pendant un instant j'ai été attendrie par son attitude gênée.

Mais je suis un bonhomme. Pas de cœur pas de sentiments.

Fares: Tu-

Chahinez: Leïla ?

Il a lâché mon poignet. Et vous moquez pas de moi mais j'ai senti ma peau être plus chaude à l'endroit qu'il avait attrapé.

- Je suis là.

J'ai laissé le détraqué planté là pour aller rejoindre ma sœur.

...

Il était environ vingt deux heures et quart et on aidait Marwa à poser la table pendant que les autres parlaient, jusqu'à ce que quelqu'un toque à la porte.

C'est Kaïs qui a décidé de venir avec nous finalement ?

Sûrement. Il n'y avait personne d'autre qui avait été invité.

Marwa: Vous pouvez aller ouvrir ?

Layla: Vas-y Leïla, j'ai les mains occupées.

Je suis donc allée ouvrir la porte. Je m'attendais à tomber sur mon grand frère, mais j'ai été surprise de voir à la place la silhouette d'un homme, de dos.

Et j'ai été encore plus surprise lorsqu'il s'est retourné.

Selim: Leïla ?

J'ai froncé les sourcils.

Pourquoi il est ici ? Il s'est pas trompé ? Ou es ce qu'il les connait ?

Il semblait ne pas comprendre la situation, tout comme moi. J'étais tellement étonnée que j'avais oublié de répondre.

Selim: Tu... fais quoi ici ?

- Non, je-

? : Tu fais quoi ici ?

J'ai reculé instinctivement d'un pas en entendant cette voix grave, derrière moi. Je me suis retournée pour apercevoir le bipolaire fusiller du regard Selim, qui lui souriait.

Mais il y avait quelque chose d'étrange dans son visage. Il avait l'air joyeux, mais on aurait dit qu'il venait de faire une nuit blanche. Ou bien qu'il venait d'apprendre qu'il venait de rater un contrôle coefficient 6. Bref je sais pas, mais sa tête m'a paru étrange.

Avec du recul, je me rends compte que j'avais raison.

J'étais étonnée de la façon de parler de Fares. Il était sec. Et son attitude n'arrangeait rien.

Selim: Selem, ça fait longtemps.

Fares a dit quelque chose que je n'ai pas réussi à entendre.

- Vous vous connaissez ?

Selim: La vraie question c'est vous, vous vous connaissez ?

J'ai lancé un regard à Fares, qui le regardait toujours aussi froidement, avant de reporter mon regard sur Selim devant moi. Je savais pas quoi répondre.

On se connaissait, mais on avait choisi de se comporter en inconnus. Ou du moins, c'était mon choix. Mais comment expliquer ça ?

Selim: Ah, j'ai compris ! Vous êtes ensemble !?

Il a dit ça en souriant et en faisant passer son regard de moi à lui.

Fares: Non.

Plus froid tu meurs.

J'étais vexée. Mais faites comme si vous avez rien lu.

- Ma mère connaît sa mère.

Il était rien pour moi. Je devais garder ça a l'esprit. Et si on oubliait certains détails inutiles comme le fait que je l'aimais avant, qu'il était le meilleur ami de mon frère, et que son comportement avait des conséquences étranges sur mon humeur, il était seulement le fils de khalti Aïcha de base.

- T'as pas répondu à ma question. Vous vous connaissez ?

Selim a souri en regardant Fares.

Selim: Bien sûr, c'est mon cousin.

"C'est mon cousin" ? Comment ça ?

J'ai mal entendu ?

- Quoi ?

C'est impossible qu'ils... Quand même pas, non ?

Fares: On est cousins. Ouai.

Selim: T'as pas l'air de t'y attendre.

Bien sûr que je m'y attendais pas. Ils ont aucune ressemblance. Ni physique, ni morale.

Et puis comment imaginer ça ?

- C'est vrai. Bref, tu veux rentrer ?

Il a lancé un regard à Fares en haussant les épaules.

Selim: S'il te plaît.

Je me suis décalée pour le laisser passer et j'ai refermé la porte derrière lui.

Fares: Pourquoi c'est maintenant que tu viens ?

Il le foudroyait du regard. On aurait dit qu'il voulait lui arracher la tête.

Selim: Mais mieux vaut tard que jamais, non ?

Selim avait une tête normale. Quoiqu'un peu étrange, comme tout à l'heure. Mais je peux vous dire que Fares transpirait la froideur. Il rendait l'ambiance tendue et ils ne se lâchaient pas du regard.

Fares: Pas avec toi.

J'avais l'impression d'être en trop.

J'étais réellement de trop en fait. Mais ma curiosité m'avait poussée à rester.

Selim: Détends toi, tout va bien. T'as pas changé à ce que je vois. Ça fait quoi... trois mois ?

Fares: Quatre.

Selim: Ah oui, quatre mois... Je m'en rappelle comme si c'était hier, pas toi ?

Fares n'a pas répondu. Il regardait Selim avec la mort dans les yeux. Et sans mentir, il me faisait peur. Tellement peur que j'avais l'impression qu'il aurait pû me tuer si je respirais un peu trop fort.

Fares: Tu joues à quoi ?

Je l'ai vu refermer ses poings.

Selim: De quoi tu parles ?

Il n'a reçu aucune réponse.

Selim: J'étais venu passer un moment, mais si je dérange je vais juste dire selem à khalti.

Il m'a adressé un sourire amical, et a lancé un regard à Fares, puis il est allé dans le salon.

Je tiens à préciser qu'il n'y avait pas vue sur l'entrée depuis les sedaris. C'est pourquoi khalti et Marwa ont été surprises de le voir apparaître.

Khalti Aïcha : Selim ? Chnou rak t'dir hneya ? (Qu'es ce que tu fais ici ?)

Fares: Tfou.

Il l'avait dit doucement, presque en chuchotant. Et mes réflexes d'arabes ont prit le dessus.

- A3lik.

J'ai réalisé ma connerie juste après l'avoir dite.

J'allais mourir.

J'ai senti littéralement mes jambes trembler. Il m'avait lancé un regard tellement noir que j'osais plus bouger.

Fares: Tu joues à quoi Leïla ?

Il avait parlé bas. Mais ces cinq mots avaient coupé ma respiration.

Je ne sais pas comment j'ai eu le courage de tourner ma tête vers lui. J'ai croisé son regard qui m'assassinait.

Fares: Tsss

Il s'est retourné et il est allé dans la cuisine.

J'ai avancé jusqu'à voir Selim, qui serrait sa tante dans ses bras, le sourire aux lèvres.

Je me demandais pourquoi Fares était aussi froid. Il avait l'air gentil. Et le très peu de temps où je lui avais parlé, il m'avait fait bonne impression.

J'ai ensuite croisé le regard de Marwa qui souriait aussi, mais ne cessait de regarder avec l'air inquiet la porte de la cuisine, fermée. Puis elle regardait Selim, comme s'il était une bombe à retardement.

J'ai ensuite posé les yeux sur la porte où se trouvait derrière un bipolaire instable. La situation m'échappait totalement.

Et dans un excès de stupidité et d'inquiétude, je suis entrée à mon tour dans la cuisine.

Il était appuyé contre le plan de travail, bras croisés et sourcils froncés, les yeux posés sur le sol.

Fares: Casse toi.

Sa voix était tranchante. Sèche.

T'as pas le droit d'être triste. Qui t'as demandé de le suivre imbécile ?

Personne, je sais. Mais il était bizarre et j'ai eu peur si...

Tu voulais pas l'ignorer ? Pourquoi t'as peur pour lui ?

- C'est quoi ton problème ?

Il a relevé la tête pour planter son regard dans le miens.

Si tu baisses les yeux t'es la plus grande des kehbas.

Fares: T'approche pas de lui.

Ne pas m'approcher de Selim ? Pourquoi au juste ? Dans quel sens il avait dit ça ?

- Je peux savoir pourquoi ?

Fares: Je veux pas que tu t'approches de lui c'est clair ?

- Réponds à ma question.

Fares: Réponds avant à la mienne.

- Donne moi une seule bonne raison d'écouter un inconnu ?

C'est bien. Fais lui comprendre qu'il est personne et qu'il peut pas se permettre de te donner des ordres.

Fares: Je rigole pas. Si je te dis de pas t'approcher de lui, c'est pour toi.

- Il y a que Dieu qui sait ce qui est bon pour moi, pourquoi je devrais t'écouter ?

Il a posé ses mains sur son visage en expirant profondément.

Continue de l'énerver. Il va te balayer, tu vas perdre une dent.

Fares: Tu cherches à tester ma patience là ?

Il a écarté ses doigts pour me jetter un regard.

- Je comprends pas a quoi tu joues. Tu me donnes des ordres sans me donner des explications. Je suis ta chienne moi ? Redescends là où est ta place et vis ta vie sans m'empêcher de faire la mienne. J'ai le droit de parler à qui je veux, si t'es pas content j'en ai rien à faire.

Il s'est lentement approché de moi, sans bruit.

Fares: Tu fais ce que tu veux, j'en ai rien à foutre. Mais quand je te dis de pas t'approcher de lui tu dois m'écouter. Tu crois que je te dirais ça sans raison ?

Il était devant moi, à même pas quarante centimètres. Je devais lever la tête pour le regarder dans les yeux.

- Donne moi tes raisons et peut être que je t'écouterai.

Je me suis figée en sentant sa main attraper ma gorge.

Fares: Arrête de jouer avec mes nerfs Leïla.

Il ne mettait aucune force, mais le simple contact de sa main sur mon cou me coupait le souffle.

Fares: Tu fais ce que tu veux. Mais pas avec lui.

Sa voix s'était adoucie par rapport à tout à l'heure. Et j'ai cru que mon coeur allait sortir de ma poitrine pour danser la zumba sur la table.

- Pourquoi ?

J'ai parlé doucement. J'étais trop occupée à regarder ses yeux. Ils s'étaient adoucis aux aussi, et j'étais perdue dedans. Je ne sais plus combien de temps on est restés ainsi, à se regarder les yeux dans les yeux, mais ça m'a semblé durer une éternité.

Fares: Je le connais mieux que toi. Fais moi confiance Leïla...

Il a fait passer sa main de ma gorge, à ma joue.

Fares: ...comme à l'ancienne.

Comme à l'ancienne. L'époque où je lui faisais confiance les yeux fermés.

J'étais naïve et j'avais peur de tout ce qui m'entourait. Mais il a toujours été présent quand j'avais besoin de quelqu'un. J'ai toujours pû compter sur lui, et il ne m'avait jamais déçue.

Avant j'avais jamais peur quand il était avec moi. Il me rassurait, et il prenait toujours ma défense. Et je crois que c'est pour ça que je l'aimais.

Je pense pas qu'on puisse appeller ça de l'amour. J'étais très jeune. Entre quatre et onze ans. À cette époque j'avais besoin de quelqu'un à mes côtés. Et puisque j'ai grandi sans père, avec un grand frère pas souvent à la maison, et que j'avais une relation de Tom et Jerry avec mon frère jumeau, j'avais besoin d'une personne présente pour moi. Certe, j'avais Hichem. Mais ma relation avec lui était différente de celle avec Fares.

C'était pas de l'amour. C'était de l'idéalisation.

C'est pour ça que je lui faisais confiance sans me poser de question. Et il m'avait prouvé tellement de fois que j'avais raison de croire en lui.

Mais ça remonte à longtemps. Il a changé. J'ai grandi.

Es ce que je lui fais confiance ?

Je savais qu'au fond, c'était toujours la même personne qui me protégeait à l'ancienne et avec qui je riais souvent. Mais il avait déménagé et on avait perdu tout contact pendant huit ans.

Huit ans quand même. De ce que vous vous rendez compte du temps que c'est ? Tout ce qui a pu se passer entre temps ?

Alors es ce que je lui faisais toujours confiance ?

Dans ses yeux, je voyais qu'au fond, certainement très bien caché, il était resté le même qu'avant. Le Fares que j'aimais.

Mais ce Fares là me semblait loin. Caché par des couches et des couches d'indifférence. De froideur.

Il avait changé.

Il avait un regard mort. Il n'avait plus les mêmes yeux pleins de vie qu'avant. Même son visage était différent. Il avait l'air d'être allé à la guerre et de revenir, plusieurs années plus tard.

Il avait l'air éteint. Plus de sentiments. Résigné à vivre cette vie injuste.

Comme toi, y a quelques années.

Je ne savais pas ce qui l'avait changé autant. Je sais qu'en huit ans, c'est normal de ne plus être exactement la même personne. Mais je savais malheureusement aussi qu'en huit ans, il pouvait se passer énormément de choses.

Et l'expression sur son visage me prouvait qu'il lui était arrivé quelque chose. Mais en même temps, j'étais certaine que derrière cet homme qui me faisait parfois trembler, il y avait au fond le même enfant que celui que j'avais connu.

Donc pour répondre à cette fameuse question...

- Je te fais confiance.

Comme à l'ancienne.

Il a souri. Et comme si je n'étais pas déjà perturbé par sa présence, j'ai senti son doigt caresser ma joue délicatement.

Je pense que son but c'est de me faire faire une crise.

Mon regard était fixé à ses lèvres. Je sais pas à quoi je pensais, mais je savais que j'étais en train de me faire des problèmes.

Ma conscience me hurlait que c'était pas bien. Mais les battements de mon cœur semblaient être plus forts car j'ai pas bougé pas d'un centimètre.

En fait si. J'ai attrapé son poignet de ma main. Je ne sais pas dans quel but exactement. Mais j'étais pas dans mon état normal.

?: Fares ?

J'ai vu son visage se fermer de nouveau quand il a reculé. Je fis de même et posai mon regard sur l'entrée de la cuisine où venait d'entrer mon frère.

Ilyes: Vous faites quoi ici ?

Je feintais l'indifférence en priant pour qu'il ne remarque pas le bordel qui se déroulait dans mon esprit.

Fares: Je disais un truc à ta sœur.

Il a levé un sourcil, pas très convaincu. J'espérais qu'il n'ait rien remarqué.

Ilyes: Vous en prenez du temps.

Es ce qu'il a comprit que c'était un mensonge ?

Fares: On a fini de toute façon. Bref, j'ai faim, j'y vais.

Il a quitté la pièce, suivi de mon frère qui m'avait lancé un dernier regard pour me dire de venir. J'ai quitté la pièce derrière lui et je suis retournée auprès des filles, les yeux fixés sur le sol comme si j'avais fais une bêtise.

J'allais en faire une. Elle aurait pu me coûter la vie.

A suivre

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