«Tout se vaut et rien ne vaut rien»
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Previously...
Je ferais plus d'effort pour sa gueule.
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Me.
Ange : Tu vas le regretter.
Mais Angel, tu vois bien que j'ai fais des efforts et il y'a nada.
Même pas un signe d'encouragement.
Ange : De vous deux, qui a commis la faute ?
Moi.
Ange : Donc, c'est toi qui doit charbonner pour qu'il te pardonne.
*soupir*
Ange : Et oui, si tu veux quelque chose, faut savoir le gagner.
Je prends mon coussin et le place sur ma tête.
J'étais à ça de pleurer pour lui.
C'est frustrant d'être ignoré par son amoureux.
J'aurais l'air vraiment ridicule mais celles qui ont déjà été ignoré par leurs bougs, vont comprendre.
Ça pique.
Mais vraiment.
Je m'assois sur mon lit et colle mon dos contre le mur puis me met à pleurer.
Fallait que ça sorte.
J'en peux plus de tout garder pour moi.
Vivement que cette pause cesse.
Je me mets à sourire.
Démon : Lunatique vie.
Kalvin : Sèche ces vilaines larmes, oublie ton gros chagrin et place à la bonne humeur.
(...)
Une semaine plus tard,
Le bal c'est dans deux semaines.
Je dois aller acheter ma robe avec ma mère et ma sœur.
J'ai à peu près une idée de ce que je vais mettre.
Maman : Tu as pris mon sac ?
Nadja : Oui oui, allez let's go.
Maman démarre et nous voilà parties pour aller payer ma robe.
Maman : Ça va, Newsha ?
Moi : oui oui, pourquoi ?
Maman : T'as l'air d'être-... Enfin, d'être dans une phase amoureuse où tu doutes beaucoup, je me trompe ?
Trop forte.
Moi : oui, tu as raison.
Maman : Newsha, tu sais que je suis ta mère, tu peux tout me dire. Qu'est-ce qu'il se passe ?
Je lui ai fait le résumé de tout ce qu'il s'est passé.
Maman : Quand c'est toi qui a fauté, c'est toi qui doit charbonner pour qu'il te pardonne. Si tu veux quelque chose, faut savoir le gagner.
Je relève ma tête vers elle.
Elle venait de répéter textuellement ce qu'Angel a dit.
Ah oui, c'est pas une blague quand on dit que nos parents sont nos anges sur Terre.
Moi : Tu as raison, Maman.
Maman : Tout finira par s'arranger. Comme dit ma copine ivoirienne, y'a pas palabres que Dieu ne peut résoudre.
Moi : *rire* C'est quoi l'accent cliché là ?
Maman : Oh, est-ce que c'est de ma faute si elle parle comme ça ?
Moi : *rire*
(...)
On a acheté ma robe, elle est magnifique.
Je vous la montrerais le jour du bal.
Je suis en plein stress, la semaine prochaine on passe les dernières grandes épreuves.
Mais bon, inshallah tout va bien.
La semaine d'après, c'est le bal.
Là, je vais attraper Kalvin et on va poser cartes sur table de vive voix.
Je pose ma robe sur mon cintre et sors de la maison.
Je sors de la barrière puis le vois entrain de revenir de je ne sais où.
Je peux juste vous dire qu'il était bien habillé, ce gigolo.
Il avait un pantalon à pince et une chemise.
Moi, j'étais là avec mon short rose et mon haut noir.
Bref...
Il ne regardait pas devant lui avec ses écouteurs dans les oreilles, je me mets devant lui et il relève sa tête vers moi.
Moi : Kalvin...
Il fronce les sourcils puis baisse les yeux vers mon short et détourne le regard.
Kalvin : Je te dis toujours que je n'aime pas quand tu portes le short là.
Moi : oui oui mais là, tu vois il y'a personne donc viens ici.
Je lui attrape le bras et le tire vers notre coin. Quand je me tournais légèrement, je le voyais entrain de reluquer mon derrière.
Ça t'appartient papi chulo.
On arrive là-bas.
Moi : Bon, déjà où étais-tu bien habillé comme ça ?
Kalvin : Je ne suis pas obligé de te répondre.
Je souris en coin.
Moi : Tu es sûr que tu ne veux pas me répondre ?
Je m'avance vers lui puis surélève mes pieds et lui fais un bisou dans le cou.
Il avait les frissons.
Kalvin : J'étais à mon grand oral du bac.
Moi : Mh, le mien c'est la semaine prochaine.
Kalvin : c'est pas du jeu, Newsha.
Moi : mais c'est toi qui veut jouer au gars mystérieux pour rien, frère.
Kalvin : Bon, moi je dois y aller.
Je lui attrape la main.
Moi : pourquoi t'es pressé ? Je t'attire plus ou quoi ?
Il me regarde puis détourne son regard en mettant ses mains dans ses poches.
Je lui attrape sa mâchoire et le force à me regarder.
Moi : Kalvin, tu me manques, dis-je en mettant ma lèvre inférieure sur la supérieure.
Il me regarde intensément, toujours avec son expression neutre sur le visage.
Moi : Je n'en peux plus de cette pause. J'ai l'impression de te perdre, plus les jours passent.
Je le prends dans mes bras puis à un moment, je prend sa main.
Moi : Je veux jamais te perdre, je t'aime Kalvin, dis-je en relevant ma tête vers lui.
Il sourit puis me fait un bisou.
Kalvin.
Là j'ai su que Newsha était la bonne.
Elle m'avait gagné.
Je coupe notre bisou puis place mes mains sur ses joues et la regarde.
Elle est beaucoup trop belle ma chérie.
Je lui enlève ses lunettes puis l'embrasse en posant mes mains sur ses fesses.
Elle pose ses bras autour de mon cou.
Ce baiser était le meilleur qu'on ait échangé.
Quelques minutes plus tard, je coupe le baiser et lui fais un p'tit bisou sur ses lèvres.
Elle & moi : Tu m'as tellement manqué.
On se regarde synchro puis on rigole.
Newsha : Au moins, ça prouve qu'on pense aux mêmes choses au même moment.
Moi : ou juste que tu aimes me copier aussi.
Elle me frappe l'épaule, t'sais genre une vieille tape. Je commence à simuler en mode elle m'a frappé archi fort.
Jeu d'acteur en français.
Comprendra qui pourra.
Newsha : Arrête de faire genre, je t'ai fais tarpin mal, c'est bon.
Moi : oooh mon Dieu ! Mon bras s'est déboîté.
Newsha : Si tu continues, c'est tout ton corps qui va être déboîté.
Moi : aah, t'as une bite maintenant ?
Elle fronce les sourcils puis me retape quand elle a compris mon sous entendu.
Newsha : T'es dégueulasse.
Moi : I know, bby girl.
Newsha : Azy, tourne toi vite fait.
Je me tourne puis là, elle me donne une vraie fessée de bonhomme.
Moi : mon reuf, on prévient, dis-je en me massant la fesse.
Newsha : Kalvin sache que tu as de belles fesses trop grrr.
Moi : *rire* merci, je te retourne le compliment.
Elle se tourne puis place ses mains sous ses fesses.
Newsha : Arrête de me cheb, c'est pas si gros que ça chacal.
J'écarquille les yeux puis elle rigole et elle saute sur moi.
Résultat : on tombe et ma chemise blanche s'est salie.
Elle était dans un fou rire phénoménal.
Newsha : Ta tête, j'suis morte *rire*
Moi : orh, Newsha, ma chemise.
Newsha : Orh, c'est bon, t'inquiète je te la laverais.
Je l'enlève en ayant mon débardeur sur moi et je la vois sourire en me regardant.
Ça fait trop plaiz.
Elle se met à califourchon sur moi puis me caresse le visage avec ses ongles.
Moi : Ça m'a tellement manqué ça.
Newsha : Et c'est toi qui faisait l'iceberg, tchiiip.
Moi : Fallait bien que tu ai une punition, bébé.
Newsha : J'ai eu tellement peur que tu ne veuilles plus du tout me parler.
Moi : et si ça avait été le cas, qu'est-ce que tu aurais fais ?
Newsha : Je serais venue te kidnapper chez toi et je t'aurais obligé à parler avec moi.
Moi : une vraie folle, c'te fille *rire*
Newsha : une folle qui t'aimes et que tu aimes à la folie, mon chou.
Moi : hum, c'est pas faux.
Newsha : Vas-y, vient je te coiffe.
Elle se relève puis je m'assois convenablement pour qu'elle me coiffe.
Elle commence à tracer avec son peigne à queue.
Moi : parce qu'en plus, tu avais prévu le coup.
Newsha : Évidemment, ce serait mal me connaître Kalvin.
Je soupire puis elle me coiffe.
Newsha : Voilà !
Je prends mon téléphone et mets le mode caméra.
C'était carré de ouf.
Newsha : ohlalala mon Mimi est trop trop trop mignon !
Elle me filme.
Newsha : est-ce que t'as ça, toi ?
Elle filme mon boule.
Newsha : mais, est-ce que t'as ça, toi ?
Je rigole puis l'attrape par la taille.
Je relève légèrement son haut puis place mes mains sur son dos en le caressant.
Je lui fais un bisou sur le front.
Je l'aime cette fille.
Me.
Je pouvais pas rêver mieux.
Il m'a enfin pardonné.
Le soulagement que je ressens, est indescriptible.
Kalvin : Newsha ?
Moi : Mh.
Kalvin : Je dois te dire quelque chose.
Moi : Qu'est-ce qu'il y'a ?
Kalvin : Je ne pourrais pas t'accompagner à ton bal.
Moi : Ah-... p-... pourquoi ?
Kalvin : J'ai mon match de basket pour les qualifications au tournoi national.
Moi : ooh...j-..Je comprends.
Kalvin : pas trop déçue ?
Moi : si mais bon, je sais que ton rêve c'est d'être un basketteur pro donc à côté mon bal, c'est rien.
Kalvin : t'es sûre ? Je peux encore annuler hein.
Moi : non, t'inquiète.
Je suis déçue de ouf.
J'aurais trop aimé qu'il vienne avec moi au bal.
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