Hyunjin
𝐿𝑜𝑟𝑠𝑞𝑢𝑒 𝑞𝑢𝑒 𝑐ℎ𝑎𝑞𝑢𝑒 𝑠𝑜𝑖𝑟 𝑢𝑛 𝑡𝑜𝑛𝑎𝑖𝑟𝑒 𝑒́𝑐𝑙𝑎𝑡𝑒, 𝑙𝑜𝑟𝑠𝑞𝑢𝑒 𝑞𝑢𝑒 𝑐ℎ𝑎𝑞𝑢𝑒 𝑠𝑜𝑖𝑟 𝑜𝑛 𝑠𝑒 𝑛𝑜𝑖𝑒 𝑑𝑎𝑛𝑠 𝑠𝑒𝑠 𝑝𝑟𝑜𝑝𝑟𝑒𝑠 𝑙𝑎𝑟𝑚𝑒𝑠 𝑒𝑡 𝑜𝑢̀ 𝑙'𝑜𝑛 𝑠𝑒 𝑡𝑎𝑖𝑠 𝑎̀ 𝑗𝑎𝑚𝑎𝑖𝑠
Le soleil commençait tout juste à se lever. Le vent soufflait sur mon visage qui l'affrontait. Je fini par regarder le ciel, les nuances de couleurs entre le rose et le bleu était magnifique. Je continuais d'avancer en admirant le ciel et les nuages dont j'avais tellement envie de rejoindre.
'' je finirai par vous rejoindre plus tôt que prévu '' dis-je avec le peu de force qu'il me restait.
J'avançais contre mon grés vers l'endroit que je détestais le plus. Le lycée. Pour certains était l'endroit pour rejoindre ses amis, l'autre pour être sûr de réussir plus tard. Je n'y voyais aucun intérêt.
Je n'avais aucun ami.
Je n'avais pas d'avenir.
Je n'avais pas d'espoir ou de raison de vivre.
Je n'avais plus de force.
Chaque matin mes camarades de classes me riaient ouvertement au nez. Cela semblait normale pour tout le monde. Même les adultes. M'obligent à me taire pour ne pas causer de soucis. J'étais la source du problème. Mon existance était un problème partout où j'allais.
J'ouvris mon casier et découvrit des boules de papier partout des restes de nourriture et d'autres choses qui n'avait rien a faire là. Mais je m'y étais habituée. Comme chaque matin je pris soin de le nettoyer et lisant tout les mots doux qu'on m'avait laissé. Des insultes, des menaces. Ça n'avais pas d'importance. Un jour je les laisserai en paix.
Les cours commença, seule au fond de la classe j'écoutais. J'aurais tellement voulu m'endormir sur ma table mais certaines choses m'en interdisait. Mes parents qui chaque soir me mettait une pression immonde sur mes résultats scolaires. Ma moyenne actuellement de 16,75 cela ne suffisait toujours pas car j'étais une incapable. J'étais une pauvre idiote sans avenir car ma sœur avait plus que moi.
Je ne reçu jamais de l'amour de mes propres parents. Encore une fois je préférais me taire. Si je ripostais je me verrais dormir dehors.
Le moment que j'appréciais le plus dans ma minable journée était pendant la pause déjeuner j'allais sur le toit. Il n'y avait personne donc personne ne me dérangeait. J'appréciais tellement ce moment de solitude même si il me detruisais. C'était un moment heureux mais ces pensée de sauté me venait à l'esprit me disant que j'étais minable ne cessait de me polluer l'esprit. À quelle point j'étais minable d'être heureuse lorsque que je suis seule. C'est ridicule pas vrai ? Je n'avais des conversations seulement avec moi même. Qui voudrais m'adresser la parole ? Même moi si je pouvais me fuir je l'aurai déjà fais. Il n'y avait qu'une seule solution j'y songeais tout les jours, mais ce n'étais pas encore le bon jour.
Alors je sortais un petit cahier de notes et écrivais des paroles de chanson. J'adorais faire ça mais encore une fois tout se rapportait à ma terrible tristesse que j'emporterai partout avec moi. Je fini par le ranger et contempla cette magnifique vue qu'on m'offrait depuis le toit de l'établissement. La verdure des montagnes, mélangé à la ville était magnifique. Toute sorte de couleur se mélangeait comme sur une peinture. Le soleil tappant sur mon visage me faisait énormément de bien. Je regardais encore ces nuages avec admiration. J'avais envie de les rejoindre dans le ciel. Dans un bleu profond.
J'entendis la sonnerie et descendi de ce moment de paix. A peine arrivé dans les couloirs qu'on m'insulta. Je ne réagit pas et continuais mon chemin faiblement.
-Retourne toi saloppe. Jte parle pauvre pute.
Mais qu'est ce que j'avais pu leur faire. Encore une fois je ne me retourna pas décidé à rejoindre ma salle de classe quand soudain je sentie qu'on me plaquait violament contre les casiers des couloirs.
Ma tête congna très fort contre ceux ci je n'avais pas eu le temps de de comprendre ce qui m'arrivait. Je recevrai tellement de coup dans l'abdomaine. Je savais ce que je subbissait pas besoin de s'en rendre compte c'était devenu une habitude. J'étais le souffre douleur de ce lycée.
Les coup s'enchaînent un par un et mon agresseur ne cessait pas sa violance.
Il arrêta et partie en riant avec les autres pendant que mon corps à moitié mort était là, sur le sol demandant de l'aide silencieusement. Mon visage, défiguré était recouvert de sang. Je resta là un moment avant de trouver la force de me relever.
Me dirigeant vers les toilettes avec difficulté, lorsque que j'y suis arriver je ne cessait de vomir du sang. Je n'arrivais plus a m'arrêter. Après dix minutes passé, je fini par m'assoire sur le sol. Je respirait avec difficulté. Et resta là assise à pleurer. J'avais tellement envie de demander de l'aide. Mais lorsque que je tendait la main avec espoir qu'on m'aide à me relevé personne n'était présent. Je devais me débrouiller seule.
Je me lava le visage, enleva tout le sang et me maquillait un peu pour réparer les dégâts. De toute façon je restait si laide à mes yeux. Aux yeux de tout le monde d'ailleurs. Je n'en pouvais plus je décida de sortir de l'établissement et d'aller là où personne ne savait qui j'étais. Je marchais dans les rues mais peu importe tout le monde devisgeaient mon visage blessé. Mais aucun d'eux ne vit mon coeur brisé
Je lança un coup d'œil à l'heure. Je pouvais rentrer chez moi comme si j'étais restée pour la fin des cours. J'ouvris la porte que j'entendais des cris. Mes parents se disputait encore de l'ultime question que tout le monde se pose ''pourquoi l'a-t-on mis au monde??!"
C'était évidemment de moi qu'on parlait. Ils ne remarquaient même pas ma présence. Cela m'arrangerait honnêtement. Je monta dans ma chambre qui en était même pas une. M'installa devant mon bureaux et commença a travailler. Je pleurais sans cesse. Je rappelant chaque seconde que j'étais incapable de faire tout ce que tout le monde faisait habituellement.
Deux heures du matin passé je décida d'aller me couché. Comme chaque nuit un orage éclata. Comme chaque nuit des larmes coula. J'étais si triste j'avais besoin de me confier a quelqu'un comme tout le monde le fait. Mais j'en avais pas le droit et devais me taire. Personne avait envie de m'écouter. Chaque nuit un orage éclata. Chaque nuit je faisais un cauchemar. Je voyais des gens se faire torturer, tué sous mes yeux. Il y avait du sang partout. J'étais prête à aller à l'abattoir dans la peau d'un animal. Je tuais moi aussi je n'avais pas le choix. Tout cela chaque nuit pendant un cauchemar. Mon esprit criait a l'aide. Mais je ne l'écoutais pas. Et pris la décision la plus simple. Me taire.
Le matin était venu. Mon alarme sonna. Et je recommançais ces journées a l'infini.
Aujourd'hui le moment où je me fait tabassé était le matin. Je sentais les coup de plus en plus fort. Pourquoi aujourd'hui ne voulait-ils pas s'arrêter ?
Il continuait trop longtemps j'allais finir par mourir ici dans un pauvre couloir.
Je sentais les coups. Encore un, encore un, encore un , quand tout d'un coup plus rien. M'interrogent j'ouvris les yeux et leva la tête faiblement.
-Tu vas arrêter ça de suite.
Un garçon plutôt grand et brun tenant le poignet de mon agresseur fermement. Il le regardait dans le blanc des yeux. Même moi un frisson me parcouru le corps.
Il se lâcha violament de son emprise.
- Tu veux quoi toi le nouveau ? Dégage avant qu'il t'arrive la même chose.
Il allait se remettre à me frapper lorsque qu'il le plaquait violament contre le casier a son tour. Le brun se mit a le frapper au visage. Je regardais la scène sans comprendre. Venait-on de m'aider ?
Quelqu'un avait-il attrapé ma main lorsque que je la tendais?
Personne ne réagit. Le brun avait énormément de force. Il le laissa tomber sur le sol puis le pauvre minable qui venait de se faire frapper s'enfuya lâchement. Tout le monde partie petit à petit il n'y avait plus rien à voir.
Le grand garçon s'accroupit devant moi me tandant la main pour m'aider à me relevé. Un sourire rassurant était accroché sur son visage. J'attrapa donc sa main il m'aidait a me relevé et m'emmena a l'infirmerie avec délicatesse.
Il s'occupait de soigner mon visage lui même soigneusement. Je le regardais avec tant de questions. Pourquoi m'avait-il aidé ? Personne ne l'avait jamais fait auparavant.
-Pourquoi me regardes-tu comme ça? Dit-il en riant
Oui ça fait un moment que je le fixe mais mes questions sans réponses me démangeais.
-Pourquoi m'as tu aidé? Dis-je avec méfiance.
Il me répondi avec simplicité et gentillesse.
-Tu avais besoin d'aide.
Un sourire s'affichait sur son visage. A ce moment je fis quelque chose qui ne m'était jamais arrivé. Un simple sourire était apparu sur mon visage.
Comment t'appelles-tu ? Dit-il poliment.
- Ha-Neul. Dis-je simplement.
Mon prénom signifiait ciel. Mon prénom ma toujours plûs pour sa signification.
-Et toi?
- Hyunjin. Il me souria une dernière fois avant que la sonnerie retentit.
Avant cette sonnerie je découvrit le prénom de celui qui m'a donner un peu d'espoir chaque jour qui passait. On riait souvent ensemble on était devenu ami depuis maintenant un mois. Un mois que personne ne m'avais tabassé violament, insulté. Je ne trouvais plus de boulles de papier dans mon casier.
Un mois que je me confiait a quelqu'un.
J'étais heureuse ? Les jours passait et on se connaissent de mieux en mieux. On s'entendait très bien. Cela faisait un long moment que je n'avais pas pensé a rejoindre le ciel et ses nuages. Je souriait tout les jours. C'était tellement beau pour être vrai. Hyunjin m'apportait tout les jours a mangé le temps du midi moi qui avait pour habitude de ne jamais manger a cette heure là.
On discutait de tout et de rien et à chaque phrase qui sortait de sa bouche je ne pouvais pas m'empêcher de rire.
- tu triches ! Tu triches !
Comme toujours il était mauvais perdant et trichait.
-bon d'accord c'est vrai ! Mais t'es gage son toujours trop dure!
Bon c'est vrai j'étais un peu méchante dès fois.
Mais cette fois je voulais seulement lui rappeler une chose qu'il m'avais promis .
- Cette fois je veux juste que tu chantes. Tu m'avais promis la dernière fois. Je ne t'ai jamais entendu alors que tu dis avoir une belle voix!
-Bon d'accord d'accord. Alors ce soir rejoind moi ici même sur le toit. À minuit. Comme ça tu pourras admirée les étoiles plutôt que les nuages pour une fois.
Je lui souris et baissa la tête. J'accepta et nous retournons en cours. Le soir je rentrais chez moi et attendais patiament l'heure pour m'enfuir par ma fenêtre. Cela m'étais arrivé souvent depuis que je connaissais hyunjin.
J'arriva sur le toit et le vit assis admirant le paysage. Je regardais cette personne qui m'avais sauvé et repensant à tout ces moment que nous avions passé ensemble. Je ne pouvais que le remercier de m'avoir aidé ce jour là. Un perles salé coula sur mon visage. Je tenais tellement à lui.
-hyunjin !
- oh tu es là !
Il tappota a côté de lui pour me dire de m'assoire au près de lui. Je n'ai pas eu le temps de dire quoi que ce sois qu'il se mit a chanté. Sa voix angélique exprimait tellement d'émotions. J'étais stupéfaite. C'était incroyable. Il me regarderai dans les yeux et je regardais les siens. Il chantait en souriant. Les paroles était pourtant si triste. Des larmes coula sur mon visage. Lorsque que ma vision devînt flou. Plus rien n'était clair. Sa voix, pourtant elle était toujours agréablement là.
J'ouvris les yeux. Je vis le plafond. Mon réveil sonnait. La voix de hyunjin passait au moment de mon réveil. Je me leva et alla dans la salle de bain pour me préparer je devais aller rejoindre hyunjin. Quand d'un coup je m'arrêta. Le collier. Qu'il m'avais offert. Il avait disparu. Je couru dans la chambre je cherchais. À vrai dire je cherchais toute trace de lui. J'avais compris. Je pris mon téléphone qui était toujours ouvert sur l'appli musique. Tout ça n'était qu'un rêve? Non je ne suis pas d'humeur à rire je devais trouver mon collier. Mais il avait disparu. Alors je me prépara rapidement pour aller au lycée et le rejoindre.
Il n'était pas là. Nulle part. J'ouvris mon casier. Il était pleins de déchet. Puis j'entendis les rires de mes camarades. Ce n'était pas possible. Je l'avais réellement vécu. Ce n'était pas possible je ne voulais pas y croire.
Alors je monta sur la toit espérant le voir. Rien. Il n'était pas là. Mon coeur avait tellement besoin d'aide que le temps d'une nuit, le temps d'un rêve il m'avait laisser respirer et prendre une grande bouffer d'oxygène. Je regarda alors le paysage comprenant ce qu'il venait de ce passé. Alors je m'approchais dangereusement du bord. Les larmes au yeux qui me menaçait de coulées. Fixant ce paysage si beau. Puis je leva les yeux vers le ciel. Il avait l'air peint. Puis fit un pas dans le vide.
Je préférais encore une fois me taire. Sachant que je m'étais répété sans cesse que le suicide était lâche. Mais lorsque que j'avais tendu ma main personne ne l'avais attrapé.
''Il n'y a qu'une seule façon d'éviter les critiques: ne rien dire, ne rien faire, et n'être rien. ''
Aristote
˚ ༘✶ ⋆｡˚ ⁀➷˚ ༘✶ ⋆｡˚ ⁀➷˚ ༘✶ ⋆｡˚ ⁀➷
Fin