𝟓 𝐌𝐈𝐍𝐔𝐓𝐄𝐒 𝐀𝐖𝐀𝐘© [...

Galing kay LinaDreamer1

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Il a une armure de tatouages et a gravé toute son histoire à l'encre noire sur sa peau. Du haut de ses 18 ans... Higit pa

𝘼𝙫𝙖𝙣𝙩-𝙥𝙧𝙤𝙥𝙤𝙨
𝙲𝚑𝚊𝚙𝚒𝚝𝚛𝚎 𝟷
𝙲𝚑𝚊𝚙𝚒𝚝𝚛𝚎 2
𝙲𝚑𝚊𝚙𝚒𝚝𝚛𝚎 3
𝙲𝚑𝚊𝚙𝚒𝚝𝚛𝚎 4
𝙲𝚑𝚊𝚙𝚒𝚝𝚛𝚎 𝟻
𝙲𝚑𝚊𝚙𝚒𝚝𝚛𝚎 𝟼
𝙲𝚑𝚊𝚙𝚒𝚝𝚛𝚎 𝟽
𝙲𝚑𝚊𝚙𝚒𝚝𝚛𝚎 𝟾
𝙲𝚑𝚊𝚙𝚒𝚝𝚛𝚎 𝟿
𝙲𝚑𝚊𝚙𝚒𝚝𝚛𝚎 𝟷𝟶
𝙲𝚑𝚊𝚙𝚒𝚝𝚛𝚎 𝟷𝟷
𝙲𝚑𝚊𝚙𝚒𝚝𝚛𝚎 𝟷𝟸
𝙲𝚑𝚊𝚙𝚒𝚝𝚛𝚎 𝟷𝟹
𝙲𝚑𝚊𝚙𝚒𝚝𝚛𝚎 𝟷𝟺
𝙲𝚑𝚊𝚙𝚒𝚝𝚛𝚎 𝟷𝟻
𝙲𝚑𝚊𝚙𝚒𝚝𝚛𝚎 𝟷𝟼
𝙲𝚑𝚊𝚙𝚒𝚝𝚛𝚎 𝟷𝟽
𝙲𝚑𝚊𝚙𝚒𝚝𝚛𝚎 𝟷𝟾
𝙲𝚑𝚊𝚙𝚒𝚝𝚛𝚎 𝟷𝟿
𝙲𝚑𝚊𝚙𝚒𝚝𝚛𝚎 𝟸𝟶
𝙲𝚑𝚊𝚙𝚒𝚝𝚛𝚎 𝟸𝟷
𝙲𝚑𝚊𝚙𝚒𝚝𝚛𝚎 𝟸𝟸
𝙲𝚑𝚊𝚙𝚒𝚝𝚛𝚎 23
𝙲𝚑𝚊𝚙𝚒𝚝𝚛𝚎 24
𝙲𝚑𝚊𝚙𝚒𝚝𝚛𝚎 𝟸𝟻
𝙲𝚑𝚊𝚙𝚒𝚝𝚛𝚎 𝟸𝟼
𝙲𝚑𝚊𝚙𝚒𝚝𝚛𝚎 𝟸𝟽
𝙲𝚑𝚊𝚙𝚒𝚝𝚛𝚎 𝟸𝟾
𝙲𝚑𝚊𝚙𝚒𝚝𝚛𝚎 𝟸𝟿
𝙲𝚑𝚊𝚙𝚒𝚝𝚛𝚎 𝟹𝟶
𝙲𝚑𝚊𝚙𝚒𝚝𝚛𝚎 𝟹𝟷
𝙲𝚑𝚊𝚙𝚒𝚝𝚛𝚎 32
𝙲𝚑𝚊𝚙𝚒𝚝𝚛𝚎 33
𝙲𝚑𝚊𝚙𝚒𝚝𝚛𝚎 34
𝙲𝚑𝚊𝚙𝚒𝚝𝚛𝚎 35
𝙲𝚑𝚊𝚙𝚒𝚝𝚛𝚎 𝟹𝟼
𝙲𝚑𝚊𝚙𝚒𝚝𝚛𝚎 𝟹𝟼 (𝚂𝚞𝚒𝚝𝚎)
𝙲𝚑𝚊𝚙𝚒𝚝𝚛𝚎 𝟹𝟽
𝙲𝚑𝚊𝚙𝚒𝚝𝚛𝚎 𝟹𝟾
𝙲𝚑𝚊𝚙𝚒𝚝𝚛𝚎 𝟹𝟿
𝙲𝚑𝚊𝚙𝚒𝚝𝚛𝚎 𝟺𝟶
𝙲𝚑𝚊𝚙𝚒𝚝𝚛𝚎 𝟺𝟸
𝙲𝚑𝚊𝚙𝚒𝚝𝚛𝚎 𝟺𝟹
𝙲𝚑𝚊𝚙𝚒𝚝𝚛𝚎 𝟺𝟺
𝙲𝚑𝚊𝚙𝚒𝚝𝚛𝚎 𝟺𝟻
𝙲𝚑𝚊𝚙𝚒𝚝𝚛𝚎 𝟺𝟼
𝙲𝚑𝚊𝚙𝚒𝚝𝚛𝚎 𝟺𝟽
𝙲𝚑𝚊𝚙𝚒𝚝𝚛𝚎 𝟺𝟾
𝙲𝚑𝚊𝚙𝚒𝚝𝚛𝚎 𝟺𝟿 - 𝘋𝘪𝘴 𝘲𝘶𝘦𝘭𝘲𝘶𝘦 𝘤𝘩𝘰𝘴𝘦...
𝙲𝚑𝚊𝚙𝚒𝚝𝚛𝚎 𝟻𝟶 - 𝘐'𝘮 𝘴𝘰𝘳𝘳𝘺 𝘧𝘰𝘳 𝘺𝘰𝘶𝘳 𝘭𝘰𝘴𝘴
𝙲𝚑𝚊𝚙𝚒𝚝𝚛𝚎 𝟻𝟷 - 𝘎𝘢𝘮𝘦 𝘖𝘷𝘦𝘳, 𝘓𝘶𝘬𝘢𝘴.
𝙲𝚑𝚊𝚙𝚒𝚝𝚛𝚎 𝟻𝟹- 𝘞𝘩𝘺 𝘢𝘳𝘦 𝘺𝘰𝘶 𝘩𝘦𝘳𝘦 ?
𝙲𝚑𝚊𝚙𝚒𝚝𝚛𝚎 𝟻𝟺 - 𝘔𝘰𝘯 𝘊𝘩𝘦𝘳 𝘓𝘶𝘬𝘢𝘴...
𝙲𝚑𝚊𝚙𝚒𝚝𝚛𝚎 𝟻𝟻 - 𝘠𝘰𝘶 𝘢𝘳𝘦 𝘢 𝘮𝘦𝘮𝘰𝘳𝘺.
- 𝘐'𝘮 𝘍𝘪𝘷𝘦 𝘮𝘪𝘯𝘶𝘵𝘦𝘴 𝘢𝘸𝘢𝘺 -

𝙲𝚑𝚊𝚙𝚒𝚝𝚛𝚎 𝟺𝟷

274 32 3
Galing kay LinaDreamer1

Le bandage recouvert de mon sang, mêlé à celui de ce connard, je me mets sur lui et frappe de toutes mes forces :

— Ne remets plus les mains sur elle, sale connard ! Criai-je entre deux coups. 

Je n'entends pas les cris de Lindsay derrière, qui me supplie d'arrêter. Je continue de frapper comme un malade. On ne voit plus les traits d'Owen, son visage est maculé de sang, lui qui essaye tant bien que mal de se défendre. Pas d'bol pour lui, je l'ai pris par surprise. 

— Lukas ! Lukas je t'en supplie arrête ! Tu vas le tuer ! Crie Lindsay en sanglotant. 

Elle m'attrape le bras que je dégage de force :

— Laisse moi l'tuer ! Au moins je crèverais en taule pour une bonne putain de raison ! Pestai-je. 

Inconscient, Owen gît par terre, complètement ensanglanté. Rassasié, je me relève essoufflé. Je n'avais pas remarqué le groupe de personnes qui nous entouraient. 

Je tombe à la renverse, les mains par terre. Je souffle épuisé. Lindsay se jette sur le corps d'Owen et met son oreille contre son cœur :

— Appelez une ambulance ! Vite ! Hurla-t-elle. 

Les secours arrivent, quelqu'un a déjà appelé. L'ambulance se fraye un chemin entre la masse de monde et arrive près du corps inerte d'Owen. 

J'espère qu'il est mort. 

Je crache le peu de sang de ma bouche après avoir reçu un coup de poing de la part de ce moucheron. Les secouristes le mettent sur un brancard et le branchent sur machine. 

Laissez-le crever bordel ! 

Je m'essuie le visage, ma main blessée me fait mal, trop mal. Le sang recommence à couler. Je la regarde et essaye de stopper tout ça.

Lindsay, qui était allée rejoindre Owen, s'approche de moi :

— T'es cinglé ! Cria-t-elle les larmes aux yeux. T'es malade Lukas ! T'es qu'un gros malade ! 

Je lève le regard, et la regarde dans les yeux, ces jolis yeux rougis par les larmes me scrutent et m'en veulent. Je la fixe sans rien dire. Elle me sa main dans ses cheveux en faisant les mille pas. L'ambulance démarre au quart de tour et disparait en laissant un nuage de poussière derrière. 

La foule de monde se disperse en parlant. Assis contre la roue de la voiture de Lindsay, je passe une main dans mes cheveux et les ramène en arrière. Ma tête tourne, et me fait beaucoup trop mal. Elle s'approche, je distingue deux longues traînées de mascaras sur ses joues. Elle pleure :

— Tu n'arrêteras jamais de me faire souffrir, Lukas ? Hurla-t-elle. J'en ai marre de tout ça ! Je suis crevée ! 

Elle baisse les yeux et regarde ma main en sang, elle plaque une main sur sa bouche :

— Qu'est-ce que... Qu'est-ce que c'est que ça ? 

Elle manique et s'accroupit pour saisir ma main, elle défait le bandage et découvre avec horreur ma chair complètement découpée :

— Oh mon dieu... Comment tu t'es fait ça ? Dit-elle en pleurant. Tu l'as depuis combien de temps ? Ça va s'infecter, je... 

Les coups que j'ai reçu me donnent le tournis. Je suis paralysé sur place. 

Les sirènes des policier se font entendre dans le quartier. Je sens deux mains puissantes me relever. Le visage plaqué contre la voiture des forces de l'ordre, un métal familier vient sceller mes deux mains ensemble, j'entends à peine Lindsay hurler :

— Il est blessé, lâchez-le ! 

Elle pleure et suffoque, elle se débat :

— Laissez-moi passer, il est blessé ! 

Un flic me fait entrer dans la berline, je lance un dernier regard à la belle blonde, je lui souris, tristement.

Elle s'approche de la vitre, en pleurant et en grimaçant, elle pose sa petite main manucuré de longs ongles : 

— Laissez-moi le soigner... Dit-elle en tapant contre la vitre. 

Je lui lance un regard, qui lui dit de ne pas s'en faire pour moi. Elle s'éloigne quand la voiture démarre. La sirène des flics hurle. Je suis complètement sonné, complètement dans les vapes. Encore heureux que je tienne debout. 

Ce scénario, j'y suis habitué. Owen l'a bien cherché. Je ne me bats pas pour de l'alcool, pour de l'argent volé ou du Shit cette fois. Je me bars pour Lindsay. Personne n'a le droit de poser les mains sur elle. Personne. 

La ville est éclairé par le néon des phares bleus et rouges. Je regarde par la vitre et ferme les yeux. C'est le trou noir. 

♡♡♡

Les bruits de barreaux qui s'ouvrent viennent me tirer de mon sommeil. Je me retrouve dans une cellule que je ne connais pas, ma main ensanglantée pend alors que je suis allongé. Des gouttelettes de sang séché sur le sol me montrent que les blessures ne sont pas guéries. 

J'ai du sang séché sur le visage, et celui de mes plaies à coagulé on dirait. 

Je me redresse. La dernière fois que je me suis retrouvé dans cette situation merdique, c'était la veille du jour de mon départ. La veille du jour de ma rencontre avec princesse pompons. 

Un flic me dit de me bouger. Je me relève et cache ma main dans la poche de mon sweat. Je boîte et passe devant lui en le fixant. 

Bouh, c'est qu'il me regarde méchamment, le poulet !

Mon champ de vision est illuminé par une petite poupée, allongés sur deux chaises de la salle d'attente. Toujours sa robe enfilée, mais cette fois-ci, avec des converses aux pieds. Ses cheveux sont ébouriffés, et son mascaras traîne toujours sur son beau visage endormi :

— Miss Parker ? réveillez-vous ! Lui dit l'officier en la secouant. 

Elle se réveille en sursaut et regarde autour d'elle. Lorsqu'elle me voit, elle bondit et accoure vers moi. Elle me saute dessus et me serre dans ses bras, aussi fort que ses forces ne le lui permettent. 

Je resserre mon étreinte sur elle en reniflant l'odeur de ses cheveux, qui sentent la vanille.
Elle hoquette, le visage contre mon torse. C'est là que je me sens chez moi, entre ses bras. J'ai été indifférent face à tous les événements de ce soir, mais son câlin me donne une énergie que je ne saurais décrire. J'en oublie mes maux qui martèlent ma tête, mes plaies, et mon sang. 

— Ne me refais plus jamais ça, plus jamais ! Dit-elle en me caressant le visage à l'aide du dos de sa main. 

Je lui souris et pose ma main blessée contre la sienne pour garder ce contact qui me réchauffe au cœur de l'hiver de ma vie. Le déluge est passé, et Lindsay est là pour réconforter le pauvre enfant effrayé et trouillard que je suis.

— Il faut que je t'emmène à l'hôpital... Vite... Dit-elle en retirant sa main de mon emprise, d'une voix inquiète.

Elle me tire après avoir pris son sac, je lui dis d'une voix rauque :

— Et les flics ? J'veux dire... 

— Je sais. Me coupa-t-elle. Tout est rentré dans l'ordre. Personne n'en saura rien, tu ne te feras pas gronder. D'accord ? 

— Mais comment c'est... 

— Toujours aussi casse-pieds même en sortant de taule. Dit-elle en souriant. 

Et elle replace une mèche derrière ses oreille. C'est un tique qu'elle a lorsqu'elle stresse ou qu'elle est pressée. 

— J'ai récupéré tes affaires, ils t'ont dépouillé. J'ai pris tes clés de voiture pour la ramener à la maison. J'espère que ça ne te dérange pas... 

— Non, poupée. 

Elle sourit, comme un ange. ma main gauche emprisonnée dans ses deux frêles petites mains, elle me conduit dehors. Il fait encore nuit :

— Il est quelle heure ? 

— Bientôt 5 heures du matin... La prochaine fois que tu te feras arrêter, je pense que tu iras en taule pour de bon, heureusement que son des délits pas trop flagrants, on t'aurait gardé si jamais tu l'avais tué... 

— Sans blague, il est encore vivant ? Dis-je avec sarcasme, mais aussi avec une pointe de dégoût. 

— Tu en fais trop. Il ne m'a même pas touchée. Rétorqua la belle blonde devant moi, en ouvrant la portière de la Maserati. 

Je me pose sur le côté passager et referme derrière moi. 

— Quoi ? J'ai évité le pire. S'il t'avait touché, ne serai ce qu'à quelques millimètres, il serait déjà enterré six pieds sous terre. Dis-je calmement, après réflexion. 

— Et tout ça pourquoi ? Dit-elle après s'être engagée dans la route. 

— T'as oublié ta ceinture. Dis-je en essayant de changer de sujet. 

Elle baisse le regard et la remets à sa place. Un silence gênant s'installe, ponctué par la musique que murmurent les hauts parleurs de la voiture :

I'd climb every mountain, 

Swim every Ocean, Just to be with you, And fix what i've, broken. OOh, 'Cause I need you, To see... That you are the reason...

Lindsay fredonne, en même temps, sa voix est presque inaudible. 

La nuit touche à sa fin, je vois le soleil chatouiller le ciel de ses rayons, et lui donner une couleur rosée, paisible. Combien de fois je me suis imaginé être là-haut, tranquille et loin de tout... 
Lindsay vient me sortir de ma transe :

— Alors tu... Es en couple avec Laeticia...? Dit-elle la gorge nouée. 

— Si ça peut te rassurer, petit ange, je n'ai jamais fait attention à elle. Elle m'a juste aidé la deuxième fois. Et puis, la première, c'étai juste une histoire qui s'est passée alors que j'étais bourré. 

Je la sens se détendre un peu. 

— En ce qui concerne ce qui s'est passé la semaine dernière je... Tu peux oublier ce que j'ai dit ? Je n'étais pas moi-même j'étais juste un peu... 

— Non, Lindsay. La coupai-je. Tu ne dois pas t'en vouloir juste parce que je suis con et égoïste. Je sais que ces 7 petites lettres comptent beaucoup pour toi, mais au point où j'en suis, je saurais seulement te dire que t'es devenue presque indispensable et que t'es ce truc chiant mais plein de lumière qui embelli ma vie pourrie... Tu vois ? 

Un grand voile se déchire entre moi et elle, des briques tombent et je suis soulagé de voir un sourire très timide naître sur ses lèvres. Mais bien un sourire, aussi mignon soit-il. 

— Nous sommes arrivés... 

Elle descend de la voiture, la contourne et m'ouvre la portière :

— Je tenais à te dire que tu es resplendissante dans ta robe. D'où elle vient ? 

— Lukas qui utilise des mots soutenus, pincez moi ! Rigola-t-elle en m'aidant à sortir. C'est une Charlotte Olympia, une édition collector que m'a laissé ma mère dans une boîte avant le... Drame. Je l'ai retrouvée dans une boîte, dans ma garde-robe... 

Je mets mon bras autour de ses épaules et la serre fort contre moi :

Nous nous dirigeons vers les urgences, l'hôpital est rempli de ces personnes ivres mortes et complètement inconscientes. Normal, il est 5 heures du matin... La nuit touche à sa fin... 

Le médecin m'emmène dans une salle de soins afin de guérir mes blessures, nous passons devant une salle où un mec drogué, est assis, les joues déchirée et en sang. Il a dû se battre au couteau, Lindsay devient pâle à la vue de ce spectacle horrible, le médecin qui nous conduit vers la salle de premiers secours rigole :

— C'est un habitué des quartiers Inglewood, il y'en a des milliers comme ça. D'ailleurs, la police vient toujours ici déposer les brigands et mafieux de Los Angeles pour se faire recoudre avant de les emmener... 

Et dire que Leon était dans le même état que cet homme, même pire, lorsqu'il a été emporté au commissariat pour la dernière fois... D'après mon père, il a passé deux semaines à se faire recoudre avant le procès... 

Et dire que, si tu n'avais pas été envoyé ici, tu serais sûrement à la place du mec... 

Nous pénétrons la salle de soins dans un silence glacial, Lindsay est mal à l'aise. Mais grâce à ma main gauche, je lui serre le bras et lui souris tandis que le médecin me désinfecte les plaies :

— Vous avez de la chance que les blessures puissent s'en sortir sans les recoudre, mais il faudra vous reposer, jeune homme. Et faire le moins de mouvements possibles. 

Je hoche la tête :

— Vous êtes vous coupé avec du verre ? Questionna-t-il. 

— Ouais, une flute de champagne a explosé dans ma main. 

— Je vois... 

Lindsay ferme les yeux quand il prend la pince pour enlever les bouts de verre. Certes, ça fait mal, mais au moins, princesse pompons est là. 

Je lui murmure que je n'ai pas mal, et, une fois fini, nous remercions le médecin, et nous  nous dirigeons vers la rentrée pour rentrer à la maison, serrés l'un contre l'autre sous le rythme de la musique d'Elvis...

à suivre...

Ipagpatuloy ang Pagbabasa

Magugustuhan mo rin

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