*CŒURS BRISÉS :* Chemin péril...

By roushda12

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Fille à papa, Jodie ne se distingue pas de la plupart des filles de cette génération. Issue d'une famille ais... More

_Prologue_
*_Épisode 01_*
*_Épisode 02_*
*_Épisode 03_*
*_Épisode 04_*
*_Épisode 05_*
*_Épisode 06_*
*_Épisode 07_*
*_Épisode 08_*
*_Épisode 09_*
*_Épisode 10_*
*_Épisode 11_*
*_Épisode 12_*
*_Épisode 13_*
*_Épisode 14_*
*_Épisode 15_*
*_Épisode 16_*
*_Épisode 17_*
*_Épisode 18_*
*_Épisode 19_*
*_Épisode 20_*
*_Épisode 21_*
*_Épisode 22_*
*_Épisode 23_*
*_Épisode 24_*
*_Épisode 25_*
*_Épisode 26_*
*_Épisode 27_*
*_Épisode 28_*
*_Épisode 29_*
*_Épisode 31_*
*_Épisode 32_*
*_Épisode 33_*
*_Épisode 34_*
*_Épisode 35_*
*_Épisode 36_*
*_Épisode 37_*
*_Épisode 38_*
*_Épisode: 39_*
*_Épisode 40 (FIN)_*

*_Épisode 30_*

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By roushda12

Des bips d’un moniteur qui raisonnent dans mes oreilles, l’odeur forte de l’alcool qui gratte mes n’arrives. Mes yeux se sont ouvert tous seuls et la lumière m’aveugle aussitôt. Je les cligne à plusieurs reprises tout en essayant de tourner la tête sans succès.

Le regard baisé, je vois mon corps allongé sur un lit d’un blanc immaculé, une perfusion reliée à mon bras. J’essaie avec difficulté de balayer la salle du regard et là j’aperçois un homme vêtu d’une blouse blanche qui parle à un autre homme debout devant lui.

C’est papa pasteur qui croise et décroise les mains, ils discutent, mon cerveau essaie de capter leur conversation mais j’ai si mal au crane. Soudain, le regard de papa croise le mien et je le vois s’approcher doucement vers moi.

Papa : Docteur, docteur, elle est réveillée.

Je vois l’homme en blouse blanche se dirige vers moi. Il sort une sorte de petite torche de sa poche et la dirige vers mon visage. Il projette la lumière à tour de rôle sur mes deux yeux. Aveuglée par cette lumière, j’émets un petit son de protestation,

- : Bonjour madame, vous pouvez m’entendre ?

Je fais oui de la tête en le fixant faiblement.

- Vous avez reçu un violent choc à la tête lorsqu'elle a heurté le sol. Vous souffrez d’une légère commotion due au choc mais rien de très grave à première vue. Nous allons vous garder en observation cette nuit pour nous assurer que tout va bien.

J’en suis là quand j’ai vu entrer maman toute inquiète. Elle prend ma main dans la sienne, je sens une pointe d’inquiétude dans sa voix. Pour répondre à ses questions, je fais oui en hochant la tête qui semble plus facile et moins fatiguant.

Je ne sais pas pourquoi je ne parle pas depuis que je suis réveillée, peut-être parce que je n’ai pas essayé. J’entends maman remercier le ciel de même que son mari. Je murmure quelques mots que je n’ai moi-même pas compris.

Les deux parents s’approchent encore plus de moi, je serre fort la main de maman,

Moi : J-a-m-e-s, ou e-s-t J-ames

Maman : Il sera bientôt de retour, il était là, il a veillé sur toi depuis que tu es arrivée ici. Il est juste retourné pour te rapporter de quoi te changer.

Moi : Je-veux-voir-James.

Papa : Tu as eu un choc à la tête, tu as donc besoin de te reposer ma fille. Ferme les yeux et essaie de dormir.

Je fais comme il me le demande mais l’odeur de la bétadine dans mes narines rend ma respiration difficile. Je fais l’effort de ne pas y pensé mais comment cette scène peut ne pas revenir heurté mon cerveau ?

Dans la nuit, je me réveille plusieurs fois en sursaut en criant le nom de mon mari qui n’était nulle part. Maman m’avait dit qu’il est allé me ramener des habits de rechange, pourquoi il n’est pas revenu de toute la nuit ? Une nuit sous la surveillance de maman qui est restée à mon chevet jusqu’au matin.

Le matin, j’ai ouvert les yeux toujours dans ce lit d’hôpital. J’ai fait un effort pour regarder vers la porte, je vois maman qui est assise devant un plateau. J’essaie toute seule de me révéler les courbatures me tiennent sur place. Elle est venue m’aider à me mettre assise.

Maman : Bonjour ma chérie. Tu as faim je suppose ? Tu as encore mal à la tête ?

Moi : Bonjour maman…Oui j’ai un peu tout ça.

Maman: Ton autre petite sœur t’a apporté ton petit déjeuner. Le docteur a dit que tu peux manger dès que tu te réveilles.

Me tenir sur mes pieds a été plus facile t moins douloureux que je le pensais. Avec l’aide de la maman, j’ai pu me rendre dans les toilettes.Devant le miroir, je constate un sparadrap sur le front et sur mon nez, ce qui explique l’odeur de la bétadine dans mes narines depuis la veille.

Devant le plateau du petit déjeuner, juste le café avec la moitié du croissant.

Moi : C’est bon… Merci.

Maman : Mange ma fille, tu n’as rien avalé depuis hier soir, ce n’est pas bon pour toi. Il te reste l’autre moitié du croissant, le lait, les omelettes, tu dois tout finir.

Je suis toujours sous le choc, mon corps refuse d’être nourri, j’ai vraiment essayé mais je n’en pouvais plus et maman m’a compris. Le petit déjeuner m’a fait du bien même si je n’ai avalé que très peu.

Bientôt la sortie, maman me passe son téléphone. C’est sa fille qui est en ligne, elle a été contactée par son père mais elle n’a pas pu me joindre sur le mien. Quoi dire de plus à ma copine mise à part que je suis passée par ses parents et depuis je n’ai aucune nouvelle de mon mari.

Je ne peux retourner dans mon foyer comme si de rien n’était, je n’ai aucune force pour affronter la colère de James. Les parents de Linda m’ont ramené chez eux, je serai mieux et en sécurité, c’est ce que j’ai souhaité.

A ma sortie de l’hôpital, papa m’a demandé de ne pas essayé de joindre mon mari. Ça sera inutile parce qu’il a besoin de temps. Avec tout ce qu’il a appris à mon sujet, il doit être sous le choc et pour rien au monde il ne va décrocher mon appel. De ce pas, il ira voir dans quel état se trouve mon mari.

Une semaine que je n’arrive pas à m’exprimer sur ce qui s’est passé et personne ne me pose la question. Papa pasteur a été voir mon directeur pour qu’il m’accorde quelques jours d’absence. Je passe la plus grande partie de ma journée en chambre au téléphone avec Linda.

Tous les matins de même que chaque soir et avant de dormir, on fait une prière entre membre de la famille. J’ai comme l’impression de me retrouver sur un autre chemin, je me sens apaisée par moment mais rien ne peut me faire oublier ma douleur.

Je sais que papa fait ce qu’il peut pour arranger la situation, je sais qu’il se rend à chaque fois chez nous pour parler avec mon mari. Pour un homme de Dieu, il a même été voir la mère de James pour parler entre adulte mais je dois y mettre du mien.

Même si c’est trop tôt, il faut essayer, il faut que je prouve à mon mari que je regrette amèrement. Il me faut des habits de rechange, une belle excuse pour me rendre dans ma maison qui me manque déjà.

Papa et maman ne seront jamais d’accord que je me rende là-bas toute seule, j’ai donc profité de leur absence et sortir de la maison. J’ai pris un taxi qui est allé me déposer devant ma porte, dans le garage je vois la voiture de James.

J’ouvre la porte, que ce soit le salon ma chambre, la cuisine, tout est comme je l’ai laissé le soir qu’on s’est rendu ensemble voir les parents de Linda. Je fais sortir quelques habits que j’entasse sur le lit, je prends ma petite valise que je dépose également sur le lit.

C’est lorsque j’ai commencé à plié les habits que je range dans la valise qu’une idée m’est venue en tête. Pourquoi faire ça ? Pourquoi partir sans que James ne me le demande ? Je m’assoie sur le lit avec la robe que j’ai en main sur les genoux, je ne peux pas faire ça.

Je remets tout dans le placard, range la valise, je sors m’assoir dans le salon. J’ai pris un gros risque en venant ici mais c’est chez moi. J’ai appelé Linda pour l’informer que je suis chez moi, j’attends le retour de James, elle n’en revient pas.

Je l’ai également devancé en appelant papa pour lui dire la même chose. Je suis chez moi pour prendre quelques habits et je profite pour attendre James et discuter s’il veut bien m’entendre. La panique dans la voix de papa, il vient sur le champ me chercher avant que James ne rentre.

Comprenez moi, ce n’est pas de la désobéissance ni un manque de respect envers mon papa mais comment rester là a ne rien faire ? James me manque, moi j’ai comment mon traitement et lui ? Je veux m’assurer de ne je ne sais quoi.

Assise dans le salon, à savoir qui entre mon papa et mon mari va arriver le premier. J’entends le moteur d’une voiture, mon cœur ne bat même pas. Je n’ai plus rien à perdre, si c’est James qu’on en finisse pour une bonne fois.

Il entre dans la salle en se posant certainement la question qui a pu bien ouvert la porte de sa maison. Je me lève immédiatement, je ne suis pas trop surprise contrairement à lui.

James : Qu’est-ce que tu fais ici ?

Moi : Bonsoir James.

James : Je t’ai posé une question ? Qu’est-ce que fou ici ?

Moi : Discuter, je veux qu’on parle James.

Il a projeté violemment son sac sur le mur. Il s'est approché de moi, son visage était défiguré par un mélange de colère, de douleur et de haine. J'avance en reculant vers la porte, prête à démarrer au moindre faux mouvement.

Moi : Pardon, je te demande pardon James. Je t’en supplie, s'il te plaît.

J’avais tellement peur que j’ai manqué ma marche et me retrouver sur les fesses sur le sol.

James : PARDON ? C’est tout ce que tu as à dire ? C’est ça seulement que tu as dans la bouche petite lesbienne ?

Moi : Je ne sais pas quoi te dire d’autre, s’il te plait James.

Je n'arrivais même pas à me lever pour fuir, il était devant moi, debout au-dessus de moi. Je me suis réfugiée dans l’angle. Il saisie mon bras sur lequel il tire et me ramène au milieu de la salle. Je mérite bien ce qui va m’arriver, je n’ai même plus le courage de le supplier.

J’essaie juste de me protéger avec l’autre bras, soudain, la lumière du jour suivie d’une ombre entre dans la salle. C’est papa qui se précipite pour me faire sortir des mains de James.

Papa : Seigneur, James, mais qu’est-ce que tu fais ?

James : Rien du tout, on discutait.

S’était loin d’être une discussion, une minute de retard de la part de mon papa, je serais en miettes sous les pieds de mon mari. Papa m’aide à me relever, James sans aucune attention, il entre immédiatement dans la chambre. Sauvée de justesse.

Dans la voiture de papa, je ne sais plus quoi pensé. Le James qui me tenait tout de suite entre ses mains n’est pas celui que j’ai aimé. Je n’aurais jamais dû mettre le pied chez moi chose que j’ai fait sans réfléchir.

Trois jours après cet incident, pendant que j’attendais sagement dans la chambre que papa arrive à convaincre James et les membres de sa famille, j’ai été surprise d’entendre une voix qui m’est familière qui salut dans le salon. C’est celle de la mère de James.

Papa est allé au travail de même que sa femme, je suis seule avec la bonne, les enfants ne sont pas encore rentrés de l’école. Mais qu’est-ce qu’elle fait ici cette femme ? Peut-être pour donner suite aux supplications de papa pasteur.

Je sors du lit et me précipite dans le salon, je trouve qu’elle s’apprêtait à rebrousser chemin. Lorsqu’elle m’a entendue, elle s’est retournée. Le dégout et le mépris se lisent au travers de ses lunettes, ce regard sur moi ne prévoit rien de bon.

Moi : Bonjour maman, ils sont tous au travail.

Belle-mère : Ce ne sont pas eux que je suis venue voir mais plutôt toi. Eh Dieu ne dort pas, tous les jours pour le voleur et un jour pour le propriétaire. Sale petite garce.

Moi : Maman, je…

Belle-mère: Maman ? Qui est ta maman? Ne t’avise plus jamais m’appeler comme ça. Durant toutes ses années, moi qui croyais que c’est Dieu qui ne donnait pas djaaa c’est toi petite sorcière qui mangeait tes propres enfants. Tu peux être fière de toi assassin mais Dieu ne te pardonnera jamais pour ce que tu as fait subir à mon fils et à ma famille.

Moi : Je te demande pardon maman,

Belle-mère : Pardon ? Tu oses me demander pardon ? Tu te rappelles le jour que je t’ai fais assoir pour te parler ? Qu’est-ce que tu m’as dis ? N’est-ce pas que tu n’as pas le cœur à faire du mal à mon fils ?

Sans pour autant pouvoir me retenir, les larmes m’échappent et je commence à pleurer. Elle s’approche un peu plus de moi, madame n’a aucune pitié dans le regard.

Belle-mère : Pitié Jodie, tout ce temps tu cachais bien ton jeu. Donc tu n’es qu’une fille maudite, femme indigne, prostituée, assassin.

Je m’apprêtais à l’ouvrir pour lui demander une seconde fois pardon, tout ce que j’ai senti c’est la paume de sa main sur ma joue. Une bonne gifle, le temps que je réalise, c’est crachat qui tombe sur mon visage.

Belle-mère : Ecoute moi bien petite salope, on ne peut pas se permettre de garder une fille comme toi dans notre famille. Jamais de mon vivant mon fils ne va rester avec une saleté comme toi. Ne t’approche plus jamais de ma famille.

Bouche B, il n’y a que mes larmes qui descendent. L’aiguille de la montre de ma vie s’est tout simplement arrêtée de tourner. Je n’ai plus goût à la vie, je veux tout simplement mourir.

À Suivre ..........

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