*CŒURS BRISÉS :* Chemin péril...

Von roushda12

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Fille à papa, Jodie ne se distingue pas de la plupart des filles de cette génération. Issue d'une famille ais... Mehr

_Prologue_
*_Épisode 01_*
*_Épisode 02_*
*_Épisode 03_*
*_Épisode 04_*
*_Épisode 05_*
*_Épisode 06_*
*_Épisode 07_*
*_Épisode 08_*
*_Épisode 09_*
*_Épisode 10_*
*_Épisode 11_*
*_Épisode 12_*
*_Épisode 13_*
*_Épisode 14_*
*_Épisode 15_*
*_Épisode 16_*
*_Épisode 17_*
*_Épisode 18_*
*_Épisode 19_*
*_Épisode 20_*
*_Épisode 21_*
*_Épisode 22_*
*_Épisode 23_*
*_Épisode 24_*
*_Épisode 25_*
*_Épisode 26_*
*_Épisode 27_*
*_Épisode 28_*
*_Épisode 30_*
*_Épisode 31_*
*_Épisode 32_*
*_Épisode 33_*
*_Épisode 34_*
*_Épisode 35_*
*_Épisode 36_*
*_Épisode 37_*
*_Épisode 38_*
*_Épisode: 39_*
*_Épisode 40 (FIN)_*

*_Épisode 29_*

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Von roushda12

A croire que le cerveau s'arrête de fonction lorsqu'on se retrouve dans une situation comme la mienne et qu'on se retrouve dos contre le mur. Il n'y a plus lieu de penser, il faut tout simplement agir.

Combien de temps que je suis dans la salle de bain à attendre que la monté gastrique qui retourne mes entrailles finisse par sortir. Je colle ma tête contre le miroir, je la retire, je secoue la tête, ma main sur mon ventre, je suis envahie par la peur.

Si je sors de celle salle, me mettre devant mon mari et lui avouer toutes mes fautes, c'est certain que ce sera le début de ma fin. Avouer son infidélité à son mari, rares sont ces femmes et je dirai même aucune n'est capable de le faire.

Je risque un étouffement, je m'asperge le visage avec un peu d'eau. Une bouffée d'oxygène remplie mes poumons, je respire fort lorsque je suis ressortie de la salle de bain le visage humide et venir me mettre devant James.

James (inquiet): Est-ce que tout va bien chérie ?

Moi (secouant la tête): Oui, ça va. Voilà, je voulais te parler de quelque chose très importante, s'il te plaît, tu peux venir avec moi chez papa pasteur ?

Une idée qui m'est venue comme ça toute seule comme si on me l'avait soufflé à l'oreille.

James (confus): Là tout de suite ? Chérie !! Je viens à peine de rentrer, ressortir...

Moi (ma main sur son épaule): Je l'ai appelé dans la journée pour lui dire qu'on passerait le voir. C'est très important.

James (les bras croisés) : Alors pourquoi ne pas me le dire en même temps ? C'est en rapport avec ce que tu faisais chez Shevonne. C'est ça ?

Moi : S'il te plaît James.

James (en se relevant): Ok, d'accord, juste le temps que je me change et on peut y aller.

Un petit tour dans la chambre, mon mari se change, mon sac à main accroché à mon bras, on s'est rendu dans la famille de Linda. Dans cette maison, je ne joue pas la fille étrangère, ici c'est chez moi depuis que je suis toute petite.

Je dépose mon sac sur le fauteuil dans le salon où James a pris place. Je suis allée surprendre maman et sa bonne dans la cuisine. Papa pasteur n'est pas encore rentré, je ne l'ai même pas appelé dans la journée, j'ai menti à James pour le convaincre à venir avec moi.

Un si lourd secret que je traine avec moi, mieux vaut une oreille de femme de confiance pour m'écouter. Entre ses quatre murs et avec la maman de Linda qui est une femme de Dieu à mes côtés, je suis armée de courage.

J'ai besoin de me confier, j'ai quelque chose sur le cœur qui pourrait détruire à jamais ma vie. Elle était un peu surprise de me voir accompagnée de mon mari mais là son regard montre qu'elle l'est encore plus.

Une fois la bonne envoyée à une autre occupation loin de nous, c'est devant les fourneaux de la mère de Linda que je lui ai raconté toute la vérité. L'enfant de James que j'ai avorté avant le mariage, ma relation avec Shevonne, j'ai absolument tout déballé dans les moindres détails.

Moi (la tête baissée): Voilà, c'est pourquoi je suis venue vous voir.

Maman (les deux mains sur la bouche): Dieu tout puissant !! Ma fille, qu'est-ce que... Doux Jésus, Maie, Joseph... Comment... Tu en as déjà parlé à ton mari ?

Moi (tournant les doigts): Non, j'étais sur le point de le faire chez nous mais je n'ai pas eu le courage.

Maman: C'est bien, tu as très bien fais de venir nous voir.

Elle prend son téléphone et appelle son mari qui sera là dans peu de temps. Après avoir raccroché avec papa pasteur, sans plus rien ajouter, elle dépose la farine qu'elle tamisait par terre. Elle se lève dans le silence et se rend dans le salon.

Plus de quinze minute que je l'entends discuter avec mon mari. James doit se demander ce que je fais retranchée dans cette cuisine, et moi qui n'a pas la tête à me concentrer pour surveiller la marmite sur le gaz.

Maman est revenue voir dans quel état je suis ainsi que la marmite qu'elle a laissé sur le feu. Elle me demande si ça va, si je tiens le coup. Qu'est-ce que je peux répondre d'autre si ce n'est pas hoché la tête en signe de oui.

Papa pasteur est arrivé, on est toutes les deux sortir pour l'accueillir. Plus de vingt minutes qu'on est arrivés et que je suis restée enfermée dans la cuisine. James ne m'avait plus revu depuis qu'on a mis les pieds dans la maison des parents de Linda.

Maman et papa pasteur se sont rendus dans leur chambre, je suis un peu restée avec mon mari mais pas pour longtemps avec la marmite de maman sur le feu sans surveillance. Une bonne excuse pour éviter mon mari qui commence à s'impatienter.

Dans la cuisine, pendant que je remuais le couscous sur le feu, maman entre.

Maman : Ma fille, mon mari est dans le salon avec le sien, ils t'attentent.

Moi : Ok, j'y vais.

Maman : Il est fort possible que ton mari reste ou qu'il rentre avant toi parce que je n'ai pas eu le temps de tout expliqué à ton papa. Courage ma fille, j'ai de la peine pour toi mais tout va bien se passer avec l'aide de Dieu.

Moi : Merci

Elle me prend dans ses bras accompagné d'une petite prière pour m'encourager à sortir affronter mon destin. Dans le salon, assise à côté de mon mari sur le visage de qui le doute se lis, je suis prise d'une forte chaleur.

Pasteur (avec le sourire): Alors ma fille, comment tu vas ? Ça avance là-bas dans vos casseroles ?

Moi : Oui papa, c'est presque fini et je vais bien papa.

Pasteur : Toutes mes excuses pour le retard, j'ai été pris dans les bouchons. Merci d'être venus tous les deux, je viens d'écouter votre maman n'empêche que je dois m'entretenir tout d'abord avec vous ma fille bien entendu si vous n'y voyez monsieur James.

James (se redressant dans le fauteuil): Merci papa et toutes mes excuses mais je ne comprends pas ce qui se passe. Je n'en ai aucune idée du pourquoi ma femme qui voulait me parler à la maison a ensuite décidé qu'on passe vous voir. Avec tout le respect que je vous dois, j'aimerai au moins avoir ne reste qu'une petite idée.

Pasteur : Je vous comprends mon fils. A votre place je me poserai les mêmes questions mais ne dit-on pas que la patience est un chemin d'or ? Comprend que je vous considère tous les deux comme mes enfants, rien ne te sera cacher mon fils. J'ai juste besoin d'une petite discussion avec ma chérie.

James : C'est compris, pardonne moi si je vois ai offensé.

Pasteur : Pas la moindre mon enfant, je serai à toi dans très peu de temps, sinon pourquoi ne pas allé chercher une bonne pizza pour ton vieux papa ? Ma fille m'a rassuré que leur cuisine avance mais je n'en suis pas sure.

James (en se levant): Ok, a tout à l'heure.

La taquinerie de papa pasteur, des sourires se sont dessinés sur nos visages. Au moins quelqu'un a pu mettre un peu d'ambiance et casser le rythme de cette atmosphère à couper le souffle. En signe d'amour, James me pose un baisé sur le front avant de me laisser seule avec le père de Linda.

Pasteur : Ma fille, je ne mets pas en doute ce que ta maman vient de me dire mais je préfère l'entendre de ta propre bouche. Je suis là pour toi, je suis comme ton père, tu peux te confier à moi. Dis-moi tout.

Et c'est reparti le récit de mon chemin périlleux qui est devenu comme une récitation. Maman est sortie de la cuisine me trouver en train de tout raconter à son mari. Je n'ai pas pu me retenir, mes larmes ont commencé à couler sur mes joues.

Elle est venue prendre place à mes côtés, elle passe son bras sur mes épaules. Elle me secoue délicatement comme un enfant, elle essuie mes larmes ce qui me donne le courage et la force de m'ouvrir davantage à son mari jusqu'à la fin.

Pasteur : Très bien, c'est compris. Je vais parler avec James, que Dieu entende nos prières.

Devant deux fervents serviteurs de Dieu, imaginez un peu ce que je ressens à ce moment précis. Dans les bras de maman, je suis toute souillée, le péché me couvre de la tête aux pieds, je tremble de honte.

Elle m'a amené faire un tour dans leur salle de bain question d'enlever les traces de larmes sur mes joues. Papa va parler avec James qui est de retour, en moins de deux heures j'ai comme perdu 10kilos de mon poids.

Plus de dix minutes que papa et mon mari discutent, je suis enfermée dans la chambre avec maman qui me surveille de près. Mon cœur a fait un grand saut dans mon poitrine lorsque j'ai entendu toquer devant la porte. C'est papapPasteur.

Pasteur : Vous venez !!

On sort de la chambre, j'ai des crampes dans les jambes, je marche derrière maman avec l'impression que mes pieds ne touchent plus le sol. Après avoir pris place, je reste collée à ma maman sur le fauteuil.

Je remarque que James a la tête tournée, il ne me regarde pas, il n'a plus aucune attention sur moi. Peut-être que je n'existe plus pour lui, il gratte son menton pour ne pas perdre le contrôle. Papa brise le lourd silence qui pèse dans la salle.

Pasteur : Ma fille, je viens d'avoir une conversation avec James mon fils et en tant qu'humain, je sais que la chaire est faible mais en Dieu rien n'est impossible. C'est difficile, très difficile que ce soit pour l'un ou l'autre, j'aimerai tout de même que vous échangiez vos premiers mots mais tout d'abord, sachez qu'il est écrit dans la Bible qu'il faut pardonner 70 fois 7 fois (Mathieu 18 :22)

Le silence, encore le silence, la tête baissée, je lève les yeux pour voir mon mari qui garde la même position. Il ne regarde personne, je me demande s'il a écouté ce que le pasteur vient de dire, il fixe l'angle de la salle sans relâche.

Pasteur (s'adressant à James): James mon fils, c'est peut-être trop tôt voir même impossible que tu puisses parler mais s'il te plaît, juste un petit mot pour un début. J'aimerai que tu fasses le premier pas.

Après hésitation et par respect pour le pasteur, il ramène son esprit, son attention et ses yeux qui injectent du sang qui se posent directement sur moi.

James (me fixant) : C'est vrai ? C'est vrai tout ce que le pasteur vient de me dire ?

Je ne sais pas quoi répondre, je rabaisse la tête.

Pasteur : Ma fille

Moi : Oui

James : Je n'ai pas bien entendu.

Moi (la tête levée): Oui James, c'est vrai tout ce qu'il vient de te dire.

Sans plus attendre que l'un d'entre nous ajoute quoi que ce soit, il se lève, prise de peur qu'il se jette sur moi, je me colle encore plus à maman. Papa pasteur se lève à son tour pour essayer de le retenir et lui faire entendre raison.

Il est resté silencieux pendant un moment avant d'ouvrir la bouche et faire tomber la bombe

James : Tu me fais honte, tu fais honte à la femme, tu fais honte à toute ta famille. Je ne veux plus jamais te revoir.

Il n'a pas perdu du temps avant de se retrouver devant la sortie. Si je reste là à ne rien faire ça sera la fin, ma fin. J'ai devancé papa pasteur en courant pour rattraper mon mari qui était déjà engagé dans la cour.

Je crie, je l'appelle, avant qu'il n'atteigne la sortie, je suis allée me jetée devant lui. Il m'évite, je reste accrocher à son pied, il me traine derrière lui. Je suis en larmes sous ses pieds le suppliant de me pardonner.

Avec tout ce que j'ai vécu, mon avortement tardive sans parler de ma maladie, l'effet du curetage que je suis entrain de suivre, mon organisme ne peut supporter au temps de choc à la fois.

Tout effort reste vain, j'ai senti mes bras se détacher de la jambe de James. Tout ce que j'ai entendu par la suite c'est « Ma fille, Jodie » Ces sont les voix de papa et de maman qui m'appelle.

J'ai senti mon visage cogné le sol suivi d'une expiration forcée et plus rien. Le noir total.

À Suivre ..........

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