*CŒURS BRISÉS :* Chemin péril...

By roushda12

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Fille à papa, Jodie ne se distingue pas de la plupart des filles de cette génération. Issue d'une famille ais... More

_Prologue_
*_Épisode 01_*
*_Épisode 02_*
*_Épisode 03_*
*_Épisode 04_*
*_Épisode 05_*
*_Épisode 06_*
*_Épisode 07_*
*_Épisode 08_*
*_Épisode 09_*
*_Épisode 10_*
*_Épisode 11_*
*_Épisode 12_*
*_Épisode 13_*
*_Épisode 14_*
*_Épisode 15_*
*_Épisode 16_*
*_Épisode 17_*
*_Épisode 18_*
*_Épisode 19_*
*_Épisode 20_*
*_Épisode 21_*
*_Épisode 22_*
*_Épisode 23_*
*_Épisode 24_*
*_Épisode 25_*
*_Épisode 26_*
*_Épisode 27_*
*_Épisode 29_*
*_Épisode 30_*
*_Épisode 31_*
*_Épisode 32_*
*_Épisode 33_*
*_Épisode 34_*
*_Épisode 35_*
*_Épisode 36_*
*_Épisode 37_*
*_Épisode 38_*
*_Épisode: 39_*
*_Épisode 40 (FIN)_*

*_Épisode 28_*

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By roushda12

Je suis bouleversée, très affectée par la perte prématurée de ma grossesse, je suis également infectée par une maladie virale. Je me retrouve impuissante face à une vie qui n’a plus aucun sens. Pourquoi ? Pourquoi Jodie ?

Qu’est-ce que je n’ai jamais eu et que je voulais ? Couchée sur mon lit, il n’y a que des larmes que je verse sur les draps. Je vois ma vie défiler sous mes yeux, le regret appartient au passé, si seulement je pouvais rattraper mes occasions manquées ou effacer mon passé du revers de la main.

Face à la situation, il se montre fort mon mari qui compati à ma douleur, ce n’est pas le moment de me bousculer avec des questions. En apportant au médecin le résultat du dernier examen, James à insisté pour venir mais je n’ai pas voulu qu’il le fasse.

Il peut se rendre à son service, je ne pense pas que sa présence soit nécessaire, je suis la principale intéressée donc je vais toute seule. Si mon mari doit apprendre la vérité, mieux vaut que ce soir de ma propre bouche.

Le soir, il est rentré me trouver à la maison avec les explications et la cause de ma fausse couche tardive dans la tête. Après l’avoir dit tout ce qui s’est passé sans faire mention de la maladie qui me ronge, j’ai appelé le docteur enfin qu’il parle avec mon mari.

Le col de l'utérus n'est pas resté bien fermé, le petit n’avait aucune chance de survivre. Une version qui a mis mon mari en confiance, le médecin a promis d’y remédier mais il me faut un curetage de l’utérus c’est ce qui arrive généralement lorsqu’on fait une fausse couche.

Mon mari est prêt à tout pour que je recouvre la santé tout en ignorant que la vraie face de la vérité reste achée. On doit tout les deux commencer sans plus tardé le traitement de l’herpès, comment monter l’ordonnance à James ?

Quand je pense qu’en avouant mes fautes je vais peut-être perdre le perdre, l’idée de tout lui dire s’envole de ma tête. Il n’y a pas qu’à mon mari que je dois des explications, ma sœur sait désormais que j’entretiens une relation amoureuse avec Shevonne. C’est le chao total dans ma vie.

Ce matin, je me réveille toute en rage. Je vais peut-être sombrer quand tout va se savoir mais je ne le serai pas toute seule. Shevonne ne va pas s’en sortir aussi facilement, je l’entrainerai avec moi dans ma chute.

Je me prépare vite fait, je fais un tour à la clinique avant de me pointer dans l’immeuble de ce vampire. Que je calcule Nancy qui fait de même à mon égare ? Je me suis adressée à l’autre fille qui m’a annoncé à sa patronne.

Elle ne s’attendait pas à ma visite mais je ne suis pas là pour une visite de courtoisie. Je fais un coucou à Bruce avant de me lancer dans les marches des escaliers. J’entre dans son bureau et trouve madame déjà debout et qui s’avance pour m’accueillir.

Shevonne : Jodie, suis vraiment désolée pour ce qui est arrivé, je suis vraiment navrée. Si je peux faire quoi que ce soit, dit-le moi.

Moi : Non merci, tu en a déjà beaucoup fait comme ça.

Shevonne : Je ne savais pas que tu venais, prend place, je vais t’apporter à…

Moi : Je ne suis pas venue pour m’assoir, je suis venue pour que tu me dises ce que tu as.

Shevonne : Pardon ? Je ne te suis pas bien

Furieuse, je sors les résultats de mes examens que je viens lui coller sur la poitrine. D’une main hésitante et sans rien dire, elle attrape les bouts des enveloppes, j’enlève la mien. Elle se retourne derrière la table de son bureau en ouvrant la première ensuite la deuxième.

Après avoir lu l’une après l’autre avec un visage froissé, elle les jette sur sa table. Les mains autour de sa hanche, elle me fixe droit dans les yeux.

Shevonne : Qu’est-ce que suis censée comprendre ?

Moi : Parce que tu n’as pas bien compris ce qui est écrit ?

Shevonne : Si, j’ai bien compris.

Moi : Alors, dis-moi pourquoi tu savais que tu avais cette maladie et tu ne m’a rien dis ? Pourquoi m’avoir filé une telle monstruosité qui a couté la vie à mon bébé ?

Shevonne : Mais tu es sans vergogne toi. Comment oses-tu te ponter comme ça dans mon bureau et m’accuser d’avoir te filer une maladie qui a couté la vie à ton enfant ?

Moi : Et qui d’autre ça peut être ? Comment tu as pu me faire une telle chose ?

Shevonne : Je suis la seule avec qui tu entretiens des rapports sexuels ? As-tu déjà fini d’accuser ton mari ou je ne sais avec qui d’autre tu couches avant de venir bomber ta poitrine ici ?

Moi : Shevonne, je ne couche avec personne d’autre et je ne vois comment contacter une telle maladie virale si ce n’est avec toi.

Shevonne : Ecoute-moi bien Jodie, jusque là j’ai toléré ta mauvaise conduite. Je me suis toujours montrée patiente avec toi mais là tu viens de dépasser les bornes.

Moi : C’est fini Shevonne, je ne peux pas continuer comme ça. Rien de ce que je ferai ne pourra me faire oublier ce que j’ai perdu. J’arrête.

Tout à coup, un sourire se dessine sur son visage. D’un geste du doigt qu’elle secoue, elle sort derrière la table et vient se mettre en face de moi. Je suis prête, si jamais elle pose la main sur moi, c’est ici qu’on mettra son bureau sans dessus dessous.

Shevonne : Tu sais quoi Jodie, tu n’as aucune idée dans quoi tu t’es emballée. Je te conseil de bien réfléchir à ta prise de décision, de bien choisir tes mots parce que tes propos et l’accusation que tu portes à mon égard peut déjà te couter de la tête aux pieds.

Moi : Tu crois que j’ai encore quelque chose à foutre ? J’en ai marre de tout ça. Si tu fais allusion à mon mariage avec James chose que tu as déjà mentionnée, de ce pas, j’irai tout lui raconter et rassure-toi, je suis prête a payé le prix fort et toi aussi.

Shevonne : Laisse-moi rire, tu crois que tu es la première à crier sur tous les toits la femme que je suis ? Qui va te croire ? Ton mari ? Quand tu vas rentrer sera trop loin, attends que je t’aide.

Elle saisie son téléphone qui était posé sur la table, d’un geste rapide elle sort le numéro de James et sans plus attendre, elle lance l’appel. J’entends la sonnerie dans le haut parleur jusqu'à ce que mon mari décroche.

Shevonne : Salut James, ne quitte pas, Jodie désire te parler.

Elle me tend le téléphone, mon sang s’est glacé dans mon corps, j’entends la voix de mon mari dans le téléphone sans pouvoir le prendre.

Shevonne : Qu’est-ce que tu attends ? Vas-y, il est en ligne.

Je crois mes bras sur ma poitrine, je tourne la tête, que je vais prendre ce téléphone ? Elle ramène l’appareil à son oreille.

Shevonne : Allo James, toutes mes excuses, ta femme semble ne pas vouloir te parler.

Elle raccroche l’appel, jette le téléphone sur la table.

Shevonne : Qu’est-ce que tu disais ?

Moi : Pourquoi tu me fais ça Shevonne ? Pourquoi veux-tu me détruire à ce point ?

Shevonne : C’est moi qui veux te détruire ? Je t’avais dit qu’on a décidé de suivre ce chemin ensemble et que je ne sais pas si c’est ta relation avec moi qui détruira ton foyer ou si c’est ton foyer qui détruira ta relation avec moi.

Moi : Qu’est-ce que tu ne comprenais pas lorsque j’ai dit que je ne voulais plus coucher avec toi ? Pourquoi ne m’as-tu pas laissé en paix ? S’il te plaît Shevonne, si tu m’aimes comme tu le dit, si seulement tu m’as déjà aimé ne reste qu’un tout petit peu, laisse-moi partir.

Shevonne : Mais qui te retient ici ? Tu vois mes bras autours de ton corps qui t’empêchent de prendre la porte? Sors d’ici Jodie avant que je ne me fâche pour de vrai.

Pour qui ce prend cette femme ? Il a fallu que je perde mon bébé pour que mes yeux s’ouvrent sur elle. Au lieu d’assumer et reconnaitre qu’elle est porteuse d’une sale maladie, elle nie à bloque comme quoi elle n’est pas la seule avec qui je couche.

Je n’ai plus peur de Shevonne, elle peut faire tout ce qu’elle veut, elle aussi a une réputation à protéger. Je n’ai plus peur de ce qui va suivre, il faut seulement sauver ce qui peut encore l’être et c’est là que j’ai encore besoin de Linda.

Je suis perdue sans elle, j’ai une décision à prendre avant que mon mari ne rentre. Je l’appelle.

Moi : Salut Linda.

Linda : « Coucou ma chérie, comment tu vas aujourd’hui ?»

Moi : Oui ça va. J’ai été chez le gynéco, on a commencé le curetage qui se fera en trois étapes. Je suis très inquiète, je risque de ne plus faire d’enfant

Linda : « Tiens bon ma chérie, le hasard n’existe pas dans la vie d’une personne qui a la foi.»

Moi : Linda, je veux que tu me parles.

Linda :« Explique-toi un peu parce que je crois que c’est ce qu’on fait tous les jours non ?»

Moi : Parle-moi de ce que j’ai eu à te dire. Depuis que je me suis confiée à toi, tu n’es jamais revenue sur le sujet. J’ai honte Linda, je me dégoute et ton silence sur le sujet me détruit à petit coup de feu.

Linda :« Jodie, tu es ma grande sœur, je t’aime plus que tout et quoi que tu fasses tu sais que je serai toujours à tes côtes. Tu peux s’il te plaît me laisser un peu de temps ? J’ai vraiment besoin de réfléchir à tout ça.»

Moi : D’accord mais je voulais te dire que je viens de chez elle. Je suis allée mettre fin à cette amitié que je n’aurai jamais dû commencer. J’aurai dû t’écouter depuis le début mais au lieu de ça je me suis entêtée et te trahir.

Linda :« C’est une bonne décision, la suite nous en dira plus. Même si pour le moment je n’ai toujours pas une idée du comment me prononcer sur la situation, la seule question qui me vient en tête c’est est-ce que cette femme te laissera vivre tranquille dans ton foyer ?»

Moi : J’aimerais bien avoir une réponse de la suite de ce qui va se passer mais je n’en ai aucune idée. J’ai perdu mon enfant, j’ai ramené une maladie contagieuse dans mon foyer, comment annoncer tout ça à mon mari ?

Linda :« Tu as bien entendu les recommandations du médecin. Il vous faut un traitement à deux et si tu veux vraiment que tout ça s’arrête, tu va devoir te sacrifier. Arme-toi de prière et de courage, affronte tes démons du passé.»

Moi : Il ne me reste plus aucune foi Linda. N’est-ce pas que tu as prié pour nous ce jour-là. J’ai aussi fait ce que tu m’as dit de faire. Dis-moi pourquoi Dieu n’a pas agit et il m’a enlevé mon bébé ?

Linda :« Il n’y a pas que la prière qui sauve, il faut aussi la foi. Dieu est miséricordieux, en lui rien n’est impossible mais sache qu’il y a de ces choses que même la prière ne peut sauver ce qui ne signifie pas qu’il n’a pas entendu ton crie de cœur.»

Moi : Hun.

Linda :« Jodie, Dieu ne juge point selon les actes, il nous montre la voie à suivre que ce soit par la douleur ou par la joie. Rappel-toi de ce qui s’est passé, t’a-t-il punie pour ça ? N’est-ce pas qu’il t’a toujours offert d’autres opportunités ? Chérie, ce sont nos actes qui nous suivent. Ne remet pas en cause la bonté de Dieu, remet plutôt en cause ta foi et ta façon de le servir.»

Moi : Je ne crois pas que ma foi puisse me sauver. Rien de ce que je ferai n’apaisera le cœur de mon homme si je lui avoue tout ce que j’ai fait. S’il te plaît Linda, aide-moi, j’aimerais bien tout lui dire mais je n’ai aucune force pour le faire.

Linda :« Tu viens de demander pourquoi Dieu t’a enlevé ton bébé malgré nos prières. Dans la Bible Mathieu 7 versets 24-27 il est écrit : La maison bâtie sur le roc reposant sur une base solide ne subira aucun dommage mais la maison construite sur le sable tombera.»

Moi : Je vois.

Linda :« Ma chérie, je suis prête à lire toute la bible pour toi, faire toutes les prières qu’il te faut mais il n’y a que toi et seulement toi par qui la prière passera.»

L’infidélité peut se pardonner dans certains cas, quel homme peut pardonner une infidélité à contre nature.

Linda :« Jodie, on ne peut prier pour le mensonge, seule la vérité de la confession sauve.»

Mon Dieu, je viens de rompre avec Shevonne, n’est-il pas suffisant ? Tel que Linda me parle, il n’y a donc aucune autre alternative que de me mettre à table devant mon mari et lui avouer toutes mes fautes ?

L’heure à laquelle mon mari rentre s’approche, les paroles de Shevonne raisonnent dans ma tête. Celles de Linda viennent les balayer par moment, une sorte de conflit de mes souvenirs se livre dans ma tête.

Dans la chambre la peur au ventre, j’entends la voix de mon mari dans le salon. Je sors pour l’accueillir, après avoir pris son sac et l’aider à enlever sa veste, il se retourne vers moi.

James : Qu’est-ce que tu voulais me dire étant chez Shevonne ? Je te croyais à la maison, qu’est-ce que tu faisais chez elle dans ton état ?

Moi : Eh…Tu viens à peine de rentrer mais j’ai quelque chose de très importante à te dire. Assieds-toi, je veux te parler.

J’ai fais assoir mon mari dans le salon, pas peur, une subite envie de vomir me prends à la gorge. Je cours dans la salle de bain mais rien ne sort. Mon cœur bat, je me regarde dans la glace, je n’arrive pas à me reconnaitre.

« Jodie, on ne peut prier pour le mensonge, seule la vérité de la confession sauve. » Ce sont les paroles de Linda dans ma tête. Comment vais-je pouvoir faire ce que tu me demandes Linda ?

À Suivre ..........

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