La Rose de la Neige

By L_Belmort

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Adonis vivait loin de tout et avec tout. Il savait faire du vélo comme voler sur un balai, il connaissait les... More

[[ Prologue ]]
『1』 L'ange blond
『2』 Un Serpentard de trop
『3』 Les frères
『4』 Les trois sœurs
『5』 Les trois derniers
『6』 Potions à deux
『7』 Drôle de voix et Sang-de-Bourbe
『8』 La généalogie de la magie
『9』 Entrées et portes secrètes
『10』 L'offre de Rogue
『11』 Club de duel
『12』 Vive les vacances
『13』 Le Magizoologue et Pré-au-Lard
『14』 L'enfant de Poudlard
『15』 En revoir monsieur le professeur
『16』 La réponse tant attendue
『17』 Dans la gueule du serpent
『18』 L'héritier de Serpentard
『19』 Le retour du plus grand sorcier
『20』 Les vacances imprévues
『21』 Retrouvailles de Fourchelang
『22』 Toujours derniers
『23』 Coups de griffes, runes et feuilles de thé
『25』 Jeux dangereux
『26』 Dans la salle des professeurs
『27』 Black dans Poudlard !
『28』 De 2000 à un
『29』 La voix d'un ange
『30』 La carte du Maraudeur
『31』 Patins glacés
『32』 Noël à Poudlard
『33』 L'histoire de Rogue
『34』 Un innocent de sauver
『35』 Chat, Rat et Chien
『36』 Et de deux...
『37』 Le Club d'Echec Secret
『38』 Un oncle en plus
『39』 Fin de vacances effrayantes
『40』 Un retard de plus
『41』 Maugrey Fol Oeil
『42』 Les Impardonnables
『43』 La SALEM
『44』 Les champions d'un tournois mortel
『45』 Fondateurs et dragons
Pas un chapitre
『46』 L'alerte de Sirius
『47』 La première tâche
『48』 Le pari d'une danse
『49』 Le bal de Noël
『50』 L'agression
『51』 Mangemort en liberté
『52』 La deuxième tâche
『53』 Le Vêlane de Poudlard
『54』 Les Rosier
『55』 Le vrai Maugrey
『56』 La croisée des chemins*
『57』 Un simple au revoir
『58』 Un fils en détresse
『59』 Père et fils
『60』 Duel entre maîtres des serpents
『61』 Adonis, préfet ?
『62』 Toujours les mêmes...
『63』 Ombrage
『64』 Retenues pas si douloureuses
『65』 Leçons à la Rogue
『66』 Une Inquisitrice à Poudlard
『67』 Inspection, sang et pétales
『68』 Les nouveaux professeurs secrets
『69』 Décrets de la harpie
『70』 L' A.D. , nouveau club secret
『71』 Victoire amère et punition
『72』 Déchirure
『73』 Adonis à bout
『74』 Voldemort inquiet
『75』 Etrange relation
『76』 Réception curieuse
『77』 Un lien de créé
『78』Et un lien de perdu...
『79』 Chicaneur et espoir
『80』 L'histoire sans titre
『81』 Un ange rusé
『82』 Brigade
『83』 L'héritier de Voldemort
『84』 Entretien d'orientation
『85』 La cible de farces
『86』 Oh... BUSE
『87』 Harry en danger
『88』 L'ange dans les ténèbres
『89』 Une aide étrange
『90』 Une amitié en suspend
『91』 A bientôt
『92』 Le début d'une nouvelle vie
『93』 Deux paris de gagnés
『94』 Le secret des Rosier
『95』 Un club de Slug
『96』 Le début d'une nouvelle année
『97』 Compétitions
『98』 Leçons de Rogue...encore
『99』 Le fils du monstre
『100』 Jamais simple
『101』Histoire de coeur
『102』Un foyer
『103』Grandir

『24』 Epouvante

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By L_Belmort

7 septembre 1993, salle des Potions, Cachots, Poudlard.

Malefoy ne revint en cours que le mardi en fin de matinée pendant le cours de potion qui rassemblaient les élèves de Gryffondor et de Serpentard. D'un pas mal assuré, il pénétra dans le cachot ou se déroulait le cours. Les bras en écharpe et couvert de bandage, il se donnait des allures de héros survivants d'une terrible bataille.

« Comment ça va, Drago ? Minauda Pansy Parkinson. Ça te fait très mal ?

« Oui, dit Malefoy en affichant une grimace comme s'il souffrait avec courage.

Adonis et Harry levèrent les yeux au ciel, n'en croyant pas un mot. Harry savait que Mme Pomfresh, l'infirmière de l'école avait dû bien le soigner et donc qu'il jouait la comédie.

Et en effet, dès que Pansy eut détourné la tête, ils le virent lancer un clin d'oeil à Crabbe et Goyle.

« Asseyez-vous, asseyez-vous, Malefoy, dit Rogue d'un air distrait.

Adonis, Harry et Ron s'échangèrent un regard. Ils étaient arrivé une minute en retard (comme d'habitude) et Rogue leur avait hurlé dessus, enlevant des points à Ron et promettant une retenue au prochain retard aux deux autres. Mais là c'était Malefoy, et Rogue ne punissait jamais Malefoy ou un autre Serpentard, à part Adonis et Harry. Oh, bien sûr, Rogue avait toujours essayé d'éviter d'enlever des points, même après les farces, les balades nocturnes de ses deux élèves. Il avantageait toujours Serpentard par rapport aux autres maisons.

Ce jour-là, Rogue voulaient leur apprendre à préparer une potion de Ratatinage. Les deux Serpentard, assez curieux des effets de la potion, étaient assez sérieux et décidèrent de suivre la procédure et la recette. Malefoy décida d'installer son chaudron vers la table de deux Serpentard et de deux Gryffondor, et c'était la leur, malheureusement.

« Monsieur, dit Malefoy, il faudrait que quelqu'un m'aide à couper ces racines de marguerite. Je n'y arrive pas tout seul à cause de mon bras...

« Weasley, vous couperez les racines de Malefoy, dit Rogue sans même lever les yeux.

Le teint de Ron devint rouge.

« Il n'a rien du tout, ton bras, dit-il furieux en se tournant vers Malefoy.

Celui-ci lui adressa un sourire narquois.

« Weasley, tu as entendu ce qu'a dit le professeur Rogue. Coupe moi ces racines.

Ron prit son couteau et hacha carrément les racines de Malefoy. Ses deux amis Serpentard firent des grimaces, soufrant de voir la technique du Gryffondor, qui faisait un vrai massacre.

« Professeur, dit Malefoy, Weasley abîme mes racines.

Rogue s'approcha de leur table, jeta un coup d'oeil aux racines coupées à la hâte et adressa à Ron un sourire mauvais.

« Weasey, vous échangerez vos racines avec celles de Malefoy, dit-il.

« Mais, monsieur...

Ron poussa un long soupir et regarda ses propres racines, parfaite. Il avait passé un quart d'heure à bien les couper.

« Vous m'avez entendu ? Dit Rogue de sa voix la plus redoutable.

Ron poussa ses racines vers Malefoy.

« Monsieur, il faudrait aussi que quelqu'un m'aide à peler ma figue sèche, dit Malefoy d'un ton amusé.

« Tu voudrais pas qu'on fasse ta potion, tant que tu y es ? Demanda Adonis.

« Excellente idée, de Rusoj, dit alors Rogue. Aidez Malefoy, les deux potions compteront dans votre note.

Adonis lança un regard noir à son directeur de maison. Lorsque celui-ci eut le dos tourné, il lui tira la langue. Harry pouffa de rire.

« Il faut toujours que tu la ramène, dit Malefoy. Merci de l'aide, de Rusoj. N'oublie pas, la note prend en compte les deux potions.

Adonis lui fit un sourire, les regard pétillant. Il réfléchissait vite à un moyen de laisser le temps à Rogue de lui donner une bonne note, avant que la potion de Malefoy n'explose à sa face de chauve-souri. Il attrapa la figue de Malefoy. Rapidement, il s'occupa des autres ingrédients. Malefoy le regardait faire, avec un large sourire. Mais ses yeux montraient qu'il suivait avec intérêt les gestes de son camarade, qui ne regardait même pas le tableau pour faire la potion, comme s'il savait déjà la recette. Harry l'aida à suivre l'avancement des deux potions, vu qu'il avait prit un peu d'avance sur la sienne.

« Vous avez vu votre copain Hagrid, ces temps-ci ? Demanda Malefoy à voix basse.

« ça ne te regarde pas, répliqua Ron sèchement.

« J'ai bien peur qu'iil n'ait pas beaucoup d'avenir comme professeur, dit Malefoy d'un ton faussement désolé. Mon père n'est pas très content de ce qui m'est arrivé...

« Continue comme ça, Malefoy, et la potion qui mijote sous ta tête va exploser à ta figure, gronda Adonis.

Malefoy plissa ses yeux et l'observa un instant, s'assurant que ce n'était que des menaces en l'air. S'il y avait une chose que tout élève à Poudlard savait, c'était que les deux cancres de Serpentard n'en étaient pas vraiment, et encore moins en cours de potion. Certes, ils ne faisaient pas toujours ce que Rogue demandait, mais ils avaient un petit talent inné et ils prenaient très au sérieux la préparation des philtre qu'ils décidaient de faire. Or, vu comment Adonis faisait la potion de Malefoy, il n'avait pas l'air de vouloir la rater.

« Il a protesté, dit alors Malefoy, auprès du conseil d'administration. Et aussi auprès du Ministère de la Magie. Mon père à beaucoup d'influence, comme vous le savez. Et avec la blessure que j'ai reçue...

Il poussa un long soupir qui sonnait faux.

« Qui sait si je retrouverai l'usage de mon bras ?

Adonis contourna la table, et retourna au dessus son chaudron.

« Alors, c'est pour essayer de renvoyer Hagrid que tu joues la comédie ? Dit Harry la voix tremblante de rage.

« En partie, Potter, répondit Malefoy en baisant la voix. Mais il y aussi d'autres avantages. Regarde... de Rusoj s'occupe très bien de ma potion. Servi par l'héritier de Serpentard, ça n'arrive pas tous les jours.

Adonis retourna jeter un coup d'oeil à la mixture de Malefoy. Il laissa tomber une fine poudre.

« Tu fais quoi ? Demanda Malefoy. C'était quoi, jamais il n'y a parlé d'une...

« Silence, siffla Adonis d'une voix froide. Ferme la et laisse moi faire ma deuxième potion. Je l'améliore, tu devrais être content, tu auras Optimal pour une fois.

Il sentit le regard de Harry et lui fit un clin d'oeil, avec un sourire amusé.

Un peu plus loin, Neville Londubat (toujours lui) avait des ennuis, comme toujours (oui, oui) pendant les cours de Rogue qu'il redoutait par dessus tout. Sa potion aurait dû être vert clair...

« Orange, Londubat, lança Rogue en plongeant une louche dans le chaudron pour montrer la couleur liquide à toute la classe. Orange ! Sera-t-il jamais possible de faire entrer dans cotre crâne épais, la moindre chose, Londubat ? Vous n'écoutiez pas quand j'ai dit qu'il suffisait d'un seul foie de rat ? Comment faut-il s'y prendre pour vous comprendre quoi que ce soit, Londubat ?

Le garçon était aussi rouge que les cheveux de Ron et semblait au bord des larmes.

« Monsieur, je peux l'aider, proposa alors Harry. Adonis aide bien Malefoy et...

« Je ne crois pas vous avoir demandé de faire votre intéressant, Potter, répliqua Rogue d'un ton glacial.

Harry fit une grimace et répéta en chuchotant :

« Potter, toujours à faire votre intéressant !

Il avait une assez bonne imitation de la voix de Rogue. Adonis siffla doucement un félicitation.

« de Rusoj, Potter, fermez la, gronda Rogue. Et vous, Londubat, à la fin du cours, nous ferons avaler quelques gouttes de cette... mixture à votre crapaud et nous verrons ce qui se passera. Voilà qui va peut-être vous encourager à la préparer convenablement ?

Rogue s'éloigna, laissant un Londubat tremblant d'inquiétude.

« Tu veux bien m'aider ? Murmura-t-il à Harry.

Harry lui fit un sourire, mais le camarade de Londubat, Finnigan le siffla doucement.

« Hé, Harry, dit-il, tu as entendu ? Dans La Gazette du Sorcier de ce matin, ils disent avoir repéré Sirius Black.

« Où ça ? Demanda Harry.

De l'autre côté de la table, Malefoy ne faisait plus attention à ce que faisait Adonis et écoutait attentif. Hermione murmurait à Londubat ce qu'il fallait faire pour sauver son crapaud et sa potion.

« Pas très loin d'ici, dit Finnigan. C'est une Moldue qui l'a vu. Elle a téléphoné au numéro vert et quand les gens du ministère sont arrivés, il était déjà parti.

« Pas très loin d'ici, répéta Ron en regardant ses deux amis.

Adonis marcha sur le pied de Malefoy qui poussa un gémissement.

« Tu peux t'écarter ? Demanda Adonis. Et qu'est ce que t'as ? J'ai encore mis un truc qu'il fallait pas ?

Malefoy se pencha alors vers Harry.

« Tu veux essayer d'attraper Black à toi tout seul, Potter ?

« Et pourquoi je ferai ça, Malefoy ? Répondit Harry. Il m'a rien fait, à moi.

« Oh, tu ne sais pas ? s'étonna Malefoy. Mais bon... je comprend... il faudrait sortir de l'école, passer les Détraqueurs et... enfin, on sait tous ici que tu n'en as pas la force. Tu risquerai de tomber dans les Mandragores, encore...

Adonis remarcha sur le pied de Malefoy.

« Soit tu racontes ce que tu sais, soit tu la boucle, dit-il d'un air menaçant. Tu vois ces épines, là ? La potion est encore assez chaude pour exploser à ta sale face de rat !

Malefoy fit un petit sourire, un peu crispé, et recula légèrement. Il allait ajouté quelque chose, mais au même moment, Rogue lança :

« Vous devriez avoir fini de mélanger vos ingrédients, maintenant. Il faut laisser chauffer longtemps avant de la boire. Laissez-la infuser, ensuite nous essaierons celle de Londubat...

Crabbe et Goyle éclatèrent de rire en regardant Londubat qui remuait fébrilement sa potion. Du coin des lèvres Hermione lui soufflait toujours ce qu'il fallait faire. Adonis commença à rassembler ses affaires et celles de ses deux copains, pendant que eux, allaient nettoyer les ustensiles dans l'évier.

« Qu'est ce que tu voulais dire, avec Sirius Black ? Demanda-t-il à Malefoy.

« Oh, rien, dit Malefoy. Merci pour ma potion, de Rusoj. Tu ferai un excellent elfe de maison à défaut de salir le sang de ton illustre ancêtre.

Adonis grogna et le prit à la gorge, le bousculant contre leur établi.

« Vas-y, Malefoy, dit-il, dis le... tu en meurs d'envie !

« de Rusoj, lâchez Malefoy, s'écria Rogue.

« Dis le, répéta Adonis sans écouter son professeur. J'ai dit : dis le !

Personne n'osait bouger. Harry pendant un instant crut voir une lueur rouge dans les yeux de Adonis qui fixait Malefoy le visage froid et sans émotion.

« Je... quoi ? Balbutia Malefoy. Je... je n'ai rien dit...

« Si, répliqua Adonis. Tu m'insulte, Malefoy mais pas jusqu'au bout. Tu n'oses plus me traiter de sale Sang-de-Bourbe ? Comme l'année dernière ? Tu n'es qu'un petit lâche, aussi lâche qu'un rat ! Tu me dégoûte et j'ai honte d'avoir un camarade comme toi, dans ma maison !

Il lâcha Malefoy et prépara deux échantillons. Rogue inspira, pensant à ce que McGonagall lui avait dit : avoir des idées heureuses chaque fois que soit de Rusoj ou Potter l'énervait.

« Malefoy, apportez votre échantillon, ça vous devrez pouvoir le faire avec une seule main, ordonna Rogue. De Rusoj, vous resterez à la fin de mon cours.

Adonis se laissa tomber sur son tabouret, croisant ses bras. Il ne regarda même pas le crapaud de Londubat devenir un nénuphar, et ne s'offusqua pas comme Harry et Ron que Rogue enlève des points à Hermione pour avoir aider son camarade. Harry lui présenta son poing alors, avec un sourire. Adonis donna un petit coup de poing sur celui de son ami, retrouvant sa bonne humeur et oubliant Malefoy qui sortait rapidement du cachot.

Rogue s'approcha de Adonis, avec la fiole qui contenait la potion de Malefoy. Il la posa sur la table et s'assit face à son élève.

« Qu'avez vous ajouter, de Rusoj ? Demanda-t-il le plus calme possible.

« Des ingrédients, répondit Adonis.

Rogue inspira lentement, pensa à un vieux souvenir où il était heureux, et il fallait pas chercher bien loin, il en avait peu.

« de Rusoj... je vous ai vu, dit-il. Et même, je vous connais. Elle semble parfaite, à première vu, comme la votre. Nous savons tous les deux que ce n'est pas le cas.

« Vous n'aimez pas les surprises, professeur ? Demanda Adonis.

« En effet, approuva Rogue. Alors ?

Adonis poussa un soupir.

« Je ne sais plus trop, dit-il alors. J'en ai mis plusieurs, monsieur. Je n'ai pas tout retenue.

Rogue hocha de la tête. Il devait rester calme et trouver un moyen de piéger son élève. Il ouvrit alors la fiole, Adonis l'observait, sans montrer ni joie, ni peur.

« Savez vous comment je vérifie les potions de mes élèves ? Demanda Rogue. Comment je vous note, vous tous ?

« De manière à favoriser certains ? Murmura Adonis.

Rogue ne montra pas que les mots du garçon venait de le blesser. Il se força à respirer calmement, essayant de démarrer une année, avec moins d'ulcère. Il avait déjà Lupin à supporter, alors avec de Rusoj et Potter, il n'était pas sûr de tenir jusqu'au bout.

« Je note tout le monde de la même manière, de Rusoj, dit-il. Je prend mon tableau, avec les noms des élèves de la classe, puis...

Il agita sa baguette et un parchemin arriva jusqu'à lui. Il pointa ensuite sa baguette vers la fiole.

« J'utilise un petit sort pour savoir ce qu'il y a dans la potion, continua-t-il.

Adonis grogna.

« C'est nul, dit-il. C'est plus amusant de l'essayer.

« Et tuer une créature innocente ?

Adonis se pinça les lèvres.

« Mes potions ne...

« Les vôtres peut-être, de Rusoj, coupa Rogue très sérieux. Mais tout le monde n'a pas votre talent.

Adonis fit un sourire, appréciant le compliment. Rogue agita sa baguette et le flacon s'éleva. Il regarda un instant la potion et sembla attendre.

« On va un peu accélérer, dit-il alors.

Il se leva et se dirigea vers son armoire. Il l'ouvrit et fouilla un moment dedans, pour revenir avec un petit bout de corne blanche. Il la plongea dans la fiole sous le regard attentif de son élève. Alors il eut un petit « pop » et Rogue recula. De la fiole sortit un jolie rose aux pétales blancs et vert émeraude.

Rogue observa longuement, ce que son élève venait de faire, et au fond, il avait presque envie de le remercier de sa « surprise ». Il s'était attendu à une explosion, à une flamme, mais pas à ça. C'était très beau.

Pourtant Adonis ne semblait pas satisfait.

« Pourquoi faites vous cette tête de Rusoj ? Demanda Rogue.

« Hé bien... j'espérais qu'elle soit toute blanche, monsieur, répondit Adonis. Puis-je y aller ?

« Oui, dit Rogue. Cette potion mérite un Optimal, je pense.

« Malefoy en sera ravi, dit Adonis en ramassant son sac. Bonne journée, monsieur.

Il s'éloigna et s'arrêta.

« Monsieur, je suis surtout déçu que même un rose ne vous fasse pas sourire, dit-il avant de sortir du cachot pour retrouver ses amis.

Rogue resta confus. Il regarda la rose qui n'était pas parfaite, mais pourtant, il décida de l'emmener avec lui dans son bureau. Il la déposa su une étagère derrière sa table de travail et fit un léger sourire. Il pensa à une ancienne camarade, une amie chère qui avait offert aussi à son maître des potions un cadeau magnifique et sincère. Il décida qu'il méritait une pause et aurait bien le temps de corriger les fioles de ses élèves et surtout de voir ce que Potter lui avait réservé. Il n'était pas dupe, si l'un avait fait ça, il s'attendait à ce que l'autre fasse aussi bien. Il se décida donc à rejoindre la salle des professeurs.

Plus haut dans le château, les Serpentard découvraient leur première leçon avec le nouveau professeur : Lupin. D'apparence faible et maladive, il arriva avec un grand sourire, et avec l'air d'être de meilleur santé.

« Bonjour, dit-il. Vous voudrez bien s'il vous plaît remettre vos livres dans vos sac. Aujourd'hui nous allons faire des travaux pratiques. Vous n'aurez besoin que de vos baguettes magiques.

Adonis et Harry se regardèrent avec des grands sourires. Enfin, ils allaient pratiquer en défense contre les forces du Mal. Ils furent les seul à ne pas ranger leur livre. Lupin le remarqua et fit un léger rictus, amusé.

« Bien, maintenant, suivez-moi, s'il vous plaît, dit-il.

Déconcertés, mais curieux et intéressés, les élèves lui emboîtèrent le pas. Lupin les fit sortir de la classe et les mena le long du couloir désert où ils croisèrent Peeves.

« Salut, Peeves ! Lancèrent Adonis et Harry.

« C'était bien tes vacances ? Demanda Adonis.

« Oh, oh ! J'ai appris une nouvelle chanson ! Répondit Peeves en abandonnant un instant la serrure de la porte où il avait mit une boule de chewing-gum. Vous voulez l'entendre ?

« Bien sûr, répondit Harry. Tes chansons sont toujours les meilleurs.

« Même quand il s'agit de se moquer d'un élève du Baron Sanglant, ajouta Adonis.

Peeves fit un sourire rieur.

« Oh, mes excuses, grand seigneur des serpents, dit-il en saluant Adonis en soulevant son chapeau.

Lupin s'était arrêté et observait, très intéressé l'échange. Il avait sortit sa baguette, et attendait.

Peeves s'éclaircit la gorge et regarda avec un grand sourire le professeur.

« Lupin le turlupin zinzin ! Zinzin Lupin le turlupin...

Adonis et Harry pouffèrent de rire avec leur camarade, un peu gêné la plupart. Peeves était l'esprit farceur de Poudlard, et bien que turbulent, il manifestait habituellement un certain respect pour les professeurs. Lupin gardait le sourire.

« Si j'étais toi, Peeves, j'enlèverais ce chewing-gum de la serrure, dit-il d'un ton joyeux. Rusard sera furieux s'il n'arrive plus à ouvrir son placard à balai.

Adonis et Harry sourirent encore plus, n'aimant pas plus le concierge de l'école que Peeves. L'esprit et Rusard se faisait la guerre, et leur terrain de jeu était Poudlard. Bien sûr Peeves préféra répondre d'un bruit sonore et incongru.

Le professeur Lupin poussa un faible soupir.

« Voici un sortilège qui peut se révéler utile, dit-il à ses élèves. Regardez bien.

Il pointa sa baguette vers Peeves et lança :

« Waddiwasi !

Avec force, la boule de chewing-gum sauta du trou de la serrure et alla se loger dans la narine gauche de Peeves qui fit volte-face et fila dans les airs en poussant des jurons.

« Waddiwasi, répéta Harry à voix-basse. A retenir, celui là.

« Oui, approuva Adonis. En tout cas, maintenant, Peeves respectera ce prof.

« Tu te souviens avec Lockhart ?

Les deux garçons pouffèrent de rire. Le groupe continua alors sa progression. Adonis et Harry laissèrent passer leur camarade devant. Harry pointa alors sa baguette vers la serrure et murmura une petite incantation.

« Voilà, Peeves, ton idée ne sera pas tomber dans les oreilles d'un idiot, dit Harry. On va les perdre !

Ils coururent rattraper leur camarade, restant derrière, sage. Adonis sifflait en Fourchelang la chanson de Peeves et Harry gloussait de rire, se retenant de justesse à ne pas éclater de rire. Lupin devant souriait toujours. Il les mena devant la porte de la salle des professeurs.

« Entrez s'il vous plaît, dit-il en ouvrant la porte.

Dans la longue salle lambrissée, remplie de chaises et de fauteuil dépareillés, il n'y avait qu'un seul professeur. C'était Rogue. Assis, ou plutôt avachis dans un fauteuil bas, il regarda les élèves entrer. Ses yeux étincelaient et lorsqu'il vit les deux derniers (on enlève pas les bonnes habitudes), sa bouche s'étira en un ricanement mauvais. Le professeur Lupin pénétra à son tour dans la salle et referma la porte.

Rogue ne bougea pas, trop curieux de voir ce que les deux farceurs de sa maison allaient faire subir à ce cher Lupin. C'était la première fois, qu'il trouvait un plaisir à voir Lupin occuper ce poste.

« Ah, professeur Rogue, dit Lupin qui le remarqua alors. Désolé de vous déranger. Nous allons faire une petite expérience, avec la penderie.

Rogue eut à nouveau un petit rictus.

« Je vois, dit-il. Je vous en pris, faites comme si je n'étais pas là.

« Bien, avancez un peu plus, s'il vous plaît, dit Lupin. Approchez de la penderie. Là, très bien, Pansy. Ça sera assez près. Je vous rassure, rien à craindre.

Il s'avança vers la penderie, et se mit à côté, toujours souriant. La penderie se mit alors à vibrer violemment. Des élèves sursautèrent et d'autre poussèrent des petits ricanement, se moquant des trouillard. Adonis et Harry tirèrent alors deux fauteuils et les poussèrent vers leur directeur de maison qui les laissa faire.

« Cool, le mien, il rebondit, remarqua Harry en se laissant tomber dans son fauteuil. Waah... le grand luxe !

« C'est vrai qu'on est bien dans cette salle, dit Adonis.

Lupin les regarda et eut un léger ricanement, très amusé par la scène, qu'il trouvait irréaliste. Rogue était entouré par deux élèves pour le moins étranges et qui n'avaient peut-être rien à faire avec lui.

« Bien, écoutez moi, dit Lupin. Vous n'avez rien à craindre. Il y a un épouvantard, là-dedans.

Une partie de la classe semblait convaincu que c'était justement une bonne raison de s'inquiéter et de quitter cette salle. Crabbe et Goyle étaient même pâle, comme s'ils avaient trop manger de chocolat. Adonis n'était pas à l'aise non plus, mais il sourit et regarda la penderie, en posant sa tête sur ses mains. Harry ne connaissait pas du tout ce que c'était, qu'un épouvantard. Il poussa un soupir. Il avait encore tant à découvrir sur son monde.

« Les épouvantard aiment les endroits sombres et confins, dit Lupin. Les armoires, les penderies, les espaces sous les lits... Celui-ci est arrivé hier après-midi et j'ai demandé au directeur l'autorisation d'en profiter un peu pour faire une séance de travaux pratiques. La première question que nous devons nous poser c'est : « Qu'est ce qu'un épouvantard ? »

Personne ne leva la main. Adonis poussa un soupir. Il s'en moquait de savoir à quoi ça ressemblait vraiment dans la penderie, lui il savait juste qu'il ne voulait pas montrer sa peur aux autres, et surtout pas à Harry qui allait se moquer de lui pendant de longues semaines.

Adonis avait peur des vampires, plus que tout. Il détestait même lire les histoires avec des vampires.

« Personne ? Grogna Rogue en poussant un soupir. Ais-je donc une classe aussi lamentable ? Miss Parkinson, répondez à la question de Lupin.

Pansy fit un petit sourire et leva la main alors. Lupin lui fit un sourire rassurant.

« Oui, Pansy, je vous écoute.

« C'est une créature qui... qui se transforme et apparaît toujours en la forme la plus terrifiante.

« Je n'aurais pas dit mieux, approuva Lupin.

Pansy se détendit un peu et redressa un peu son menton, fière d'elle.

« Je ne savais qu'on avait une miss-je-sais-tout, dit Adonis assez fort pour que tout le monde l'entende.

« Silence, de Rusoj, ordonna Rogue.

Adonis s'étira dans son fauteuil. Harry écoutait, curieux et intrigué.

« Donc, reprit Lupin, l'épouvantard qui s'est installé ici n'a encore pris aucune forme. Il ne sait pas encore ce qui pourrait faire peur à la première personne qui se présentera de l'autre côté de la porte.

« Je suis sûr que Malefoy a peur des serpents, murmura Adonis en se penchant vers son ami.

« Moi, j'aurais dit des toutes petites araignées.

Ils poussèrent un cris de douleur. Rogue avait ramassé un livre de Botanique, épais et lourd, puis avait donné un coup derrière le crâne des deux garçons qui se massaient maintenant la tête.

« Vous allez vous taire, oui ? Gronda Rogue.

« Mais monsieur...

« J'ai dit : silence, Potter.

Lupin toussa, attirant l'attention des élèves qui ricanaient, amusés par leurs camarades, toujours à faire les idiots. Seule Pansy ne riait pas, les bras croisés et le regard sombre pour ces deux crétins comme elle les surnommait. Lupin continua son cours, interrogea Harry qui d'une voix calme, et même blasé, trouvant la réponse facile à trouver et donc sans trop d'intérêt.

« Ben, vu qu'on est nombreux, dit-il avec un haussement d'épaule, comme si c'était évident, il ne saura pas quelle forme prendre pour faire peur à tout le monde en même temps.

« Exactement, approuva Lupin, tandis que Pansy qui avait levé la main, la baissait avec une moue, déçue. Il vaut toujours mieux se trouver à deux quand on a affaire à un épouvantard, au minimum.

« C'est bon, pour nous, alors, dit Adonis avec un sourire.

Rogue porta sa main au grimoire de Botanique et Adonis se fit tout petit. Harry pouffa de rire alors et reçu un nouveau coup. Lupin continua son cours, avec un effort considérable pour ne pas rire des deux gamins, ou plutôt des trois au fond de la salle. Bien que bavard, ils écoutaient quand même. Ils répétèrent le sort à faire contre un épouvantard, mais ne bougèrent pas d'un pouce lorsque le professeur Lupin leur demanda de se mettre en file indienne. Il invita Gregory Goyle à passer le premier.

Rogue se pencha vers ses deux élèves qui l'encadraient, comme si c'était tout à fait normal. Adonis avait sortit même un petit livre et Harry avait mit la main sur le livre de Botanique.

« Levez vous, tous les deux, ordonna-t-il, et allez faire cette exercice. Et si ça vous amuse, je ne vous ajouterai pas de retenue si vous blesser Lupin.

Les deux garçons plissèrent des yeux, étonnés par l'offre alléchante et irréel qu'on leur proposait.

« Vous, vous n'aimez pas ce Lupin, monsieur, dit alors Harry. Vous étiez élève ensemble ?

Rogue poussa un soupir. Il se leva, attrapa le col des robes des deux élèves et les souleva, avec moins de faciliter qu'avant les vacances d'été. Ils avaient malheureusement bien grandi, mais les poussa sans ménagement dans la file, vers le centre. Adonis fit un pas, pour tenter de rejoindre le fond de la file indienne, mais il croisa le regard noir de Rogue et resta devant Harry, en déglutissant. Il devait vite trouver une idée pour rendre moins effrayant un vampire. Son esprit carburait à fond, et pendant un instant il en oublia le vampire. Il revoyait Tom Jedusor dans la Chambre des Secrets, les yeux légèrement rouge, comme ceux d'un vampire. Et si il n'avait pas le choix ? Et si il devenait comme ça, plus tard ? Et si il devenait comme son père ? Mage noir, assassin, terrifiant, le visage pâle, les joues creuses d'avoir usé de la Magie noire, encore et encore ? Et des yeux rouges ?

Adonis sursauta en remarquant que déjà on arrivait à lui, alors que les autres riaient de leur peur. Lui, il n'avait aucune envie d'en rire. Il regarda la momie de Pansy se transformait en une image de lui, parfait modèle. Pourtant Adonis était incapable de lever sa baguette. A la place de ses yeux bleus, l'épouvantard les avait d'un rouge sang brillant. Il avait le visage amincie, les traits tirés. Adonis se regardait, lui, devenir une copie de Voldemort. Il recula alors, marcha sur le pied de Harry, et se précipita sur la porte, alors que Lupin intervenait, passant devant Harry qui avait levé sa baguette, la peur au ventre de faire face à la créature du train.

Rogue s'était levé et avait suivit son élève qui fuyait dans les couloirs, la gorge en feu. Adonis descendait les escaliers, sans vraiment savoir où il allait. Il bouscula McGonagall qui renversa ses livres et le rouspéta, lui rappelant qu'il était interdit de courir dans les couloirs. Elle ne fut pas étonné de voir son collègue, Rogue passer. Elle montra la direction, en poussant un soupir, se demandant ce qu'il avait encore fait, avec son ami, sûrement.

Adonis dérapa dans la cour, sortit vers le parc, glissant sur l'herbe humide. Il alla jusqu'au serre et se mit en boule, derrière la dernière, la numéro sept, tout au fond, à l'abri. Il tremblait, mais il pleurait surtout. Il avait honte et surtout avait peur de ce que Harry allait penser. Il avait dû comprendre, ça y est et ne voudrait plus de lui, car il était un monstre comme son père, comme l'épouvantard.

« de Rusoj, dit la voix calme et posé de Rogue, je ne pensais pas que vous aviez à ce point peur de devenir un vampire. Vous savez que ça ne risque pas d'arriver, n'est ce pas ?

Adonis se mit alors à rire, et pleurer. Rogue n'avait rien compris, alors peut-être que Harry non plus.

« Au moins, ça vous fait rire, dit Rogue avec douceur. Retournez auprès de vos amis, de Rusoj. Vous n'avez rien à faire ici.

« Oui, monsieur, marmonna le garçon en reniflant.

Il se frotta les yeux et se leva, un peu grincheux. Il était très bien, là. Pourquoi Rogue arrivait toujours à le trouver ? Pourquoi Rogue était toujours là, où on ne l'attendait pas ? Et depuis quand Rogue se montrait sympathique ? Ça n'allait pas, ça. Adonis voulait le vrai Rogue, pas ça ! Il retourna dans le château, recroisa McGonagall qui le gronda d'avoir courut et surtout sans regarder où il allait, et elle se tut, remarquant les traces de larmes sur les joues de son élève.

« Que s'est-il passé, de Rusoj ? Demanda-t-elle avec douceur. Qu'avez-vous encore fait à Rogue, Potter et vous ?

« Rien, répondit Adonis. Je...

« Adonis !

Harry courrait vers lui, avec un sourire.

« Ado, Lupin...

« Le professeur Lupin, corrigea McGonagall, le professeur Lupin, Potter.

« Oui, madame, dit Harry sans s'intéresser à elle. Bref, il... il aimerait que tu aille le voir dans son bureau. Je t'accompagne, bien sûr. Je ne voudrais pas qu'un vampire t'attaque...

Adonis éclata alors de rire. Harry n'avait rien compris et c'était si bon, si génial. Il pensait comme Rogue.

« Ne me dites pas que... de Rusoj, Potter, qu'avez vous fait à Lupin ?

« Professeur Lupin, rectifia Harry avec un sourire. Rien. Viens, Ado.

Les deux garçons s'éloignèrent et McGonagall entendit un petit ricanement. Elle se retourna vers Rogue qui se foutait de sa tête.

« Riez, Severus, dit-elle, la tête haute. Au moins, dans ma classe, ils dorment. Ils ne font pas exploser leurs chaudrons.

« Oh, ça fait un moment qu'ils ont arrêté ça, dit Rogue d'un ton détaché. Sachez, Minerva, que jamais ces deux garçons ne donneront du professeur à Lupin.

« Comme pour nous tous, j'imagine, dit-elle peu dupe.

« Oh, non, non, dit Rogue. Ils nous appellent monsieur, madame ou professeur, mais Lupin... je pense qu'il n'en aura pas le droit et ça m'enchante à un point...

« Votre haine passé va un jour vous détruire, Severus, coupa McGonagall. C'était il y a vingt ans, Severus. Et vous n'étiez que des gamins.

« Ah, donc on pardonne, répliqua Rogue.

« Dumbledore vous a pardonné, dit McGonagall avec douceur. Vous avez été pardonné, alors pourquoi pas eux ? Au moins... je suis heureuse de voir que vous ne reporter pas votre haine sur le fils de James Potter.

Rogue se crispa légèrement. Elle plaisantait. Il détestait ce gamin, pire que de Rusoj. McGonagall lui fit un sourire et s'éloigna alors, avec sa pile de livre. Rogue resta un moment pensif, puis se décida à faire ce qu'il voulait au départ : aller voir Dumbledore qui allait aimé son histoire d'épouvante.

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