Mes yeux sont comme accroché à ce tableau parfait que je ne peux détourner le regard. J'entends le déclic d'un appareil et me retourne, quittant à contre cœur le tableau des yeux.
- Je voulais une photo de toi, s'explique Damen.
Il tient un appareil photo, comme tous ses photographes si connus, surement coutant une fortune. Je souris et attrape une table qui se trouve à ma gauche, je la tire jusqu'à Damen aussi rapidement que possible, ne voulant pas perdre ce lever de soleil.
- On peut mettre un minuteur ?
- Heu.. Oui, dit Damen ne comprenant pas où je veux en venir.
- Alors met le ! Je veux une photo de nous.
Damen me souris et exécute ce que je viens d'énoncer. Je me place à l'endroit que viens d'indiquer au brun.
- 5, 4, 3,..., murmure Damen.
A son <<1>> Je l'embrasse avec comme fond le tableau qui vient de sublimer mon matin. Il n'a pas fallu plus d'une demi-journée à Damen pour la faire développer et encadrer, comment il a fait ? J'ai beau lui avoir demandé une dizaine de fois dans la voiture il a tenu secret sa méthode. Je regarde ma photo accrocher sur le mur vierge de l'entrée, je ne sais pas pourquoi mais je sens qu'ici sera là où seront affichées toutes nos photos. Je reste quelques secondes en admirant cette photo. Damen s'approche et m'attrape la taille et me colle contre lui. Tout en regardant la photo Damen demande :
- Tu as fait ta valise ?
- Pas encore.
- Tu devrais la faire, demain on part tôt.
- Je sais.
Je ne semble peut-être pas très excitée mais il y a une raison, je stresse pour les chaleurs de Damen, sera-t-il comme moi ? Obnubiler par le sexe ou tout simplement malade, comme une forte fièvre ?Je n'en sais rien et je ne veux pas aller chercher sur internet pour me retrouver avec une peur encore plus grande. J'ai acheté un paquet de capote au cas où, espérant que ça suffise. Je fais ma valise, la peur au ventre et rapidement la nuit tombe. Je suis allongé sur le dos mes yeux fixant le plafond assombri par la nuit, Damen se retourne vers moi et dois voir que je suis encore debout.
- Nils ça ne va pas ?
Je me mets sur le flanc et le fixent quelques secondes me plongeant dans son regard fatiguer.
- Da... Damen comment se passe tes chaleurs ? J'ai peur de t'être inutile ou encore de te gêner.
Je vois un léger sourire quand il comprend la raison de mon insomnie certain croirais qu'il se moque de moi mais je sais qu'au contraire il est content de mon honneter.
- Nils je comprends pourquoi tu sois autant stressé mais quand je pare en vacances pendant mes chaleurs c'est juste une bouée de sauvetage, car j'ai toujours la peur que les inhibiteurs ne fonctionnent pas.
- Vraiment ?
- Oui, mais sera la deuxième fois que je les aurais.
- Comment ça ?
- J'ai eu ma première chaleur à 14 ans et depuis pendant la journée où je les ai je prends des médicaments et prends mes précautions en prenant mes jours de congé.
- Je vois.
Je tente de m'imaginer Damen à 14 ans et une image s'impose dans mon esprit, il devait être tellement mignon.
- Mais je ne te garantis rien, dit-il.
- Comment ça ?
- Nils, lorsqu'un oméga entre en chaleur il déclenche les chaleurs d'un alpha seulement c'est "Chaleur partielle" ne sont rien en comparaison de nos chaleurs qui elle dure une journée peu importe que l'on sois avec un oméga ou seul. J'ai peur de ne pas pouvoir m'arrêter si je couche avec toi, m'explique-t-il.
Je me rappelle de notre première fois, juste du sexe sans sentiment, justes deux corps cherchant le plaisir dans le corps de l'autre et je suppose que ce sera pareil.
- Ça ira, je t'aiderais !
- Nils... commence le Brun, j'ai une question.
- Je t'en prie ! Dis-je à mon petit amis.
- Quand mes chaleurs commenceront tu le remarquera directement alors emmène-moi dans notre lieu de location ou le plus proche possible.
- Évidemment !
- Nils je ne contrôlerais plus rien et je relâcherai toutes mes phéromones, je n'ai jamais vue les chaleurs d'un autre Alpha mais j'ai peur que mes phéromones déclenchent tes chaleurs.
- Ce ne sera pas la première fois, ricanais-je.
- Nils, si jamais je suis insatiable et que je commence à être violent avec toi promet moi que tu me laisseras seul.
Je suis surpris de sa demande mais une réponse s'impose à mon esprit "non", je ne le laisserais pas seul. Plusieurs fois Damen m'a aidé pour mes chaleurs alors j'en ferais de même.
- Nils ! S'énerve le brun, promets-le-moi !
- Je te le promets !
Je n'en pense pas un mot, je n'aime pas lui mentir mais je ne laisserai pas Damen dans cette situation seule, hors de question. Il me serre dans ses bras et je m'endors bercer par la respiration de mon petit ami.
J'ouvre les yeux, le réveille sonnera dans une heure, je ferme les yeux pour me rendormir, le torse de Damen appuie dans mon dos et je sens une bosse contre mes fesses. Ça partit qui presse mes fesses commencent à me faire de l'effet. Rendors-toi ! Pensais-je en tentant d'oublier le sexe de Damen contre moi, mais impossible !
Je commence des petits mouvements sur mon sexe devenu dur. Malgré mes lèvres closes quelques gémissements arrive à se glisser entre mes lèvres. Mes mouvements tremblent sur mon sexe ne me comble absolument pas, ça ne fait qu'augmenter mon envie. Je prends alors le caleçon de Damen que je descends prudemment, je le glisse entre mes cuisses et le serre. La partit dur de Damen touche mon sexe, il est tellement gros ! Je commence quelques mouvements et son sexe tape contre le mien.
- Haaa, murmurais-je.
Je veux plus ! Je peux le mettre en moi ? Nous ne l'avons pas fait hier mais peut-être que je n'ai pas besoin de préparation, je positionne le sexe de Damen à mon entrer et avant même de le rentrer le sexe de Damen tape au fond de moi m'extirpant un gémissement incontrôlé.
- Nils, profiter de quelqu'un qui dort ce n'est pas bien.
Pendant sa phrase il bouge allant au fond de moi.
- Tu... tu ne dors pas Damen.
Il tape une nouvelle fois ma prostate et je manque de jouir. Il copie son mouvement et je jouis, Damen jouis à son tour mais en moi.
- Merci dû réveille.
Le brun m'embrasse et se lève, je profite que Damen vient de se lever pour le regarder, ses cheveux n'étant pas coiffés et tombe devant ses yeux lui donnant un magnifique air négligé. Il s'étire et je peux admirer sa musculature qui bouge sous sa peau. Il ne porte qu'un caleçon ce qui le rend terriblement désirable. Je suis l'exemple de mon copain et me rend dans la cuisine ou j'attrape la bouteille de jus fruit dans le frigo. Damen pose ses lèvres sur mes cheveux, comme tous les matins depuis un certain temps. Je m'assois sur l'îlot central et Damen vient se mettre devant moi. Il me sourit et je fronce les sourcils.
- Quoi ?
- Rien, répond le brun.
Une fois mon verre englouti je pars me doucher, une bonne douche à 5h du matin rien de mieux. J'allume la lumière et me regarde dans le miroir. Mes cheveux sont emmêlés je ne sais comment, mes joues sont plus roses que d'habitude. Je rentre dans la douche à l'italienne et fais tomber l'eau chaude sur ma peau. Je soupire et me contente de rester sous cette pluie de chaleur. Je quitte ce havre de paix, une bonne dizaine de minutes plus tard. Je m'habille simplement, il a beau faire froid dans seulement quelques heures la chaleur me fera suer.
- Nils tu es prêt ?
Je sors de la salle de bain.
- Oui, c'est bon.
Il me sourit et je sors de l'appartement, a dans une semaine. Je regarde Damen qui arbore un grand sourire.
- J'ai amené les valises et nos passeports, me prévient le brun.
Il lie nos doigts et on descend les étages. Je sens que mes mains deviennent moites au fur et à mesure que l'on se rapproche de l'aéroport. J'ai beau me convaincre que tout se passera bien, je ne peux m'empêcher d'angoissé. On arrive devant l'embarquement, sans nos valises sans doute déjà dans l'appareil. On donne nos tickets à l'hôtesse qui reste scotcher à Damen, sans me jeter le moindre regarde, je suis sur que je pourrais passer sans tickets quel ne le verrais pas. Je lui tends mon ticket qu'elle attrape faiblement.
- Hum... Excusez-moi monsieur, commence l'hôtesse sans pour autant quitter des yeux le brun.
Damen qui visiblement ne l'avait pas du tout remarqué lui accorde enfin un regard, il lui sourit poliment et nous entrons dans le couloir d'embarquement. On trouve nos places. Je m'enfonce dans mon siège et l'avion décolle, la secousse me fait contracter mes doigts sur le siège, j'expire calmement et tente de faire ralentir les battements de mon cœur. Les doigts de Damen se posent gentiment sur les miens je préfère garder les yeux fermer mais j'imagine sans mal le visage apaisant de mon brun. J'ai eu de la chance, si on m'avait dit plusieurs mois en arrière que Damen deviendrait mon petit-amis je leur aurais certains ris au nez, mais l'impossible s'est produit. Avant même que je ne le réalise vraiment l'avion c'est stabilisé.
- Damen.
- Oui ?
- Quand as-tu commencé à m'aimer ?
- Pourquoi cette question ?
- Car je veux savoir ce qu'il t'a faits m'aimer.
Je me sens rougir et je ferme les yeux, j'aurais dû me taire. Je sens les lèvres de Damen se poser sur mon front.
- Tout de toi m'a fait t'aimer, ta façon de me regarder, de me répondre et même si je suis ton patron ta façons de te foutre de moi, tout ce que tu faisait, disait ou ressentais faisait battre mon cœur plus rapidement.
Non, je n'aurais jamais cru pouvoir faire tomber cet homme merveilleux sous mon charme.
- Je t'aime Damen.
- Je sais, dit-il un sourire en coin.
Finalement il n'a pas tellement changé. Il lie nos doigts et la fatigue à raison de moi, je m'endors bercer par les conversations dans l'appareil.
Je me sens secouer mais je ne suis pas prêt à quitter cette douce sensation de paix que l'on trouve en dormant, mais la voix chaleureuse de Damen à raison de moi.
- Il vienne d'annoncer la décent, me prévient Damen.
Je me redresse .
- D'accord, dis-je faiblement.
- J'aime ta voix quand tu te réveilles, me murmure Damen au creux de mon oreille.
- C'est un coup bas ça.
Il me sourit et je sens que l'avion descend, Damen a bien fait de me réveiller avant sinon j'aurais certainement hurlé de surprise. L'avion descend plus rapidement mais je semble plus détendu surement à causer de mon état léthargique dû à mon ressent somme. On se pose enfin, je déteste prendre l'avion ! C'est définitif !
- J'espère que vous avez passé un bon voyage avec FlyAir, Bienvenue à Bora Bora.
Damen et moi nous regardons et sortons de l'appareil. Nos vacances commencent.
À suivre...