Who do you love ? [TERMINÉE]

By lea_btrd

2.1M 142K 32.8K

Keren Dolke est une jeune louve solitaire qui se doit de quitter le territoire où elle vivait caché depuis ma... More

Chapitre 1
Chapitre 2
Chapitre 3
Chapitre 4
Chapitre 5
Chapitre 6
Chapitre 7
Chapitre 8
Chapitre 9
Chapitre 10
Chapitre 11
Chapitre 12
Chapitre 13
Chapitre 14
Chapitre 15
Chapitre 16
Chapitre 17
Chapitre 18
Chapitre 19
Chapitre 20
Chapitre 21
Chapitre 22
Chapitre 23
Chapitre 24
Chapitre 25
Chapitre 26
Chapitre 27
Chapitre 28
Chapitre 29
Chapitre 30
Chapitre 31
Chapitre 32
Chapitre 33
Chapitre 34
Chapitre 35
Chapitre 36
Chapitre 37
Chapitre 38
Chapitre 39
Chapitre 40
Chapitre 41
Chapitre 42
Chapitre 43
Chapitre 44
Chapitre 45
Chapitre 46
Chapitre 47
Chapitre 48
Chapitre 49
Chapitre 50
Chapitre 51
Chapitre 52
Chapitre 53
Chapitre 54
Chapitre 55
Chapitre 56
Chapitre 57
Chapitre 58
Chapitre 59
Chapitre 60
Chapitre 61
Chapitre 62
Chapitre 63
Chapitre 64
Chapitre 65
Chapitre 66
Chapitre 67
Chapitre 69
Chapitre 70
Chapitre 71
Chapitre 72
Chapitre 73
Chapitre 74
Chapitre 75
Chapitre 76
Chapitre 77
Chapitre 78
Chapitre 79
Chapitre 80
Chapitre 81
Chapitre 82
Chapitre 83
Chapitre 84
Chapitre 85
Chapitre 86
Chapitre 87
IMPORTANT !!
Chapitre 88
Chapitre 89
Chapitre 90
Chapitre 91
Chapitre 92
Chapitre 93
Chapitre 94
Chapitre 95
Chapitre 96
Chapitre 97
Chapitre 98
Chapitre 99
Epilogue

Chapitre 68

16.7K 1K 136
By lea_btrd



Mon cœur loupa un battement, tandis que ses yeux dégustaient toujours aussi sauvagement les miens. Il ne s'intéressait pas un peu à l'homme qui se trouvait à mes côtés, il n'en avait rien à faire. Comme s'il voulait profiter de ce moment. J'avais presque l'impression, qu'il n'était pas surpris de nous voir. Est-ce qu'il s'y attendait ?

Mes poils se hérissaient désagréablement. Ceylan ne semblait pas gêné plus que cela, il ne s'inquiétait pas pour lui, mais plutôt pour moi. Comme d'habitude. Rosko se détacha finalement de ma personne et tourna son attention vers mon âme. Le corps de Ceylan se contracta aussitôt, il n'aimait pas la façon dont il le jaugeait. Sournoisement, il avait cette insolence affolante qui traversait ses pupilles. Ça ne sentait pas bon, il le cherchait ouvertement.

Rosko était visiblement très différent, auparavant il n'aurait jamais osé faire ça. Il savait que Ceylan était nettement plus balaise que lui. Donc si maintenant il se le permettait, c'est qu'il avait vraiment un atout, ou plusieurs, dans sa poche.

- On est venu faire du repérage Adamé ? Demanda celui-ci.

Il était loin, très loin, mais on pouvait l'entendre très clairement. Ceylan ne répondit pas, au lieu de cela, il se positionna derrière moi et m'attira à lui une énième fois. Je compris vite le petit jeu dans lequel il se lançait.

Rosko observa les mains de Ceylan posées sur mes hanches. Je vis son expression faciale changer très rapidement. La haine, une animosité invraisemblable s'empara de lui l'espace d'un instant. Toutefois, il se reprit non sans trop attendre et riait d'une manière assez provocante.

- Tu as de la chance, ce n'est pas le moment. Il commença. Néanmoins, profites-en parce qu'il va arriver plus vite que prévu et là.. tu auras tout perdu. Il termina en me lançant un regard persistant.

Ceylan remarqua instantanément ce regard qui rendit fou son loup, je le sentis s'agiter au fond de lui. Anathé grognait dangereusement, elle n'aimait pas le sous-entendu que Rosko faisait. Elle n'aimait pas imaginer le fait qu'elle puisse être éloigné de Zoltar et je la comprenais.

Si ma louve ne se laissait pas intimider, ma part humaine l'était, parce que je savais de quoi il était capable. Je sentais, j'avais ce pressentiment amer. Ceylan s'avança sans réfléchir, prêt à se battre, mais je l'arrêtais aussitôt. Ce n'était pas le moment, nous n'étions pas en bonne posture.

Rosko avait lui deviné, que je ne le sous-estimais plus et ça lui fit plus plaisir que prévu. Il bomba le torse fièrement et nous regarda de haut, Ceylan était si piqué par cet affront que son pouls menaçait d'exploser. Il lâcha son aura, mais rapidement Rosko fit de même. J'étais stupéfaite de voir que la sienne avait également évolué. Je n'arrivais pas à y croire.

De mon côté, je tombais au sol par ce brusque changement. Ceylan était si furieux qu'il ne remarquait même pas, c'est Rosko qui s'arrêta le premier. Son attention sur moi, amena Ceylan à me remarquer et aussitôt, il libéra l'air de son arme destructrice afin de me relever tout en s'excusant.

- Ceylan on rentre ! J'ordonnais rigoureusement.

Il me regarda les sourcils froncés, mais ne me répondit pas. Je pensais qu'il allait refuser et me dire de partir afin d'en découdre. Il était si têtu. Cependant, il lança un dernier regard meurtrier à Rosko et me fit signe de faire demi-tour. Je m'avançais en première, quand j'entendis Ceylan s'adresser à Rosko finalement.

- Tu peux manigancer tout ce que tu veux Odalvar, tu peux prendre tout ce que tu veux, mais jamais tu n'auras Keren.

Et sans attendre, il m'attrapa pour me faire courir avec lui. Il me tenait la main si fermement, que j'en avais presque mal. Je ne pouvais pas lui en vouloir après ce qu'il venait de se passer. Personne ne nous suivait, visiblement, Rosko n'avait vraiment pas décidé que c'était le moment. Nous avions eu de la chance, ça aurait pu mal tourner, être pire.

Il aurait pu avoir l'avantage ici, alors pourquoi n'avait-il pas tenté sa chance ? Je ne comprenais pas. Il y avait autre chose, il ne voulait pas seulement éliminer Ceylan, sinon il l'aurait fait ce soir. J'étais désormais, encore plus sur mes gardes.

Nous courrions toujours, mon âme traînait dans ses songes. Il ne me parlait pas, ne me regardait pas. Il était étrange, mais si fermé. Je voulais voir ses pensées, ressentir ses émotions, mais il n'y avait rien qu'il me laissait apercevoir. C'était douloureux, parce que j'avais l'impression de ne servir à rien, je voulais l'aider, le réconforter et pourtant, je ne faisais rien de tout ça.

Mon cœur brûlait de détresse à l'idée d'être inutile. Ceylan m'arrêta subitement et me retourna vers lui, contre lui. Je sentis sa main derrière mon crâne, le caressant comme s'il était la chose la plus fragile au monde. Je ne comprenais pas cette soudaine action qui m'avait prise au dépourvu.

Ma tête était posée contre son torse imposant, l'odeur de son sweat à capuche enivrait rapidement mes narines d'un délicieux arôme. Aussitôt, mon être s'apaisa et j'entourais mes bras autour de sa taille. On resta un moment ainsi, puis il se recula de peu, non sans me lâcher. Avec l'aide de sa main droite, il releva mon menton et me goûta des yeux.

- Tu n'as pas besoin de faire quoi que ce soit pour m'aider, ta seule présence mets précieuse. Donc, arrête de te sentir inutile, parce que même si tu en as l'impression, tu ne l'es pas. Je me bats pour te garder à mes côtés depuis le début, parce que c'est ainsi que tu m'aides, en restant près de moi.

- Arrête de lire dans mes pensées si tu ne me laisses pas accéder aux tiennes. Je riais.

- C'est toi qui me les envoies inconsciemment, tu es tellement préoccupée que tu ne fais même plus attention à ça.

Il n'avait pas tort, j'étais trop angoissée pour me concentrer sur quoi que ce soit. Je ne pouvais pas lui en vouloir, mais ce qu'il m'avait dit, m'avait fait du bien. Je me sentais mieux. J'eus le droit à un baiser sur la tempe, comme il aimait tant faire. C'était une façon de me dire qu'il me protégeait, et j'aimais ça. Toutefois, ce n'était pas le seul.

J'attrapais timidement ses joues et me mit sur la pointe des pieds. Je l'imitais et déposa un baiser, mais pour ma part ce fut sur son front. Ceylan ferma les yeux et sans me laisser le temps de me remettre sur pied, il m'attrapa dans ses bras et courra vers chez nous.

Je riais, heureuse d'être avec lui, mais..

Est-ce que ça allait durer ?

C'était étrange de revenir ici après tout ce temps à vivre chez Ceylan. Je me trouvais dans mon ancien chalet, complètement réaménagé pour autrui. Gordon vivait ici en attendant de voir comment se passerait la suite. Une fois réveillée, j'avais décidé de venir ici avec Levy pour voir comment il allait.

Il était toujours aussi touché, mais son état était plus stable. J'avais cuisiné pour lui, parce que malgré tout, il n'était pas en état de faire quoi que ce soit. Je posais une assiette en face de lui, sur le plan de travail et il me remercia gentiment.

Je m'installais à ses côtés et l'observais précautionneusement. Je voulais m'assurer que ça irait lorsque je devrais quitter les lieux. Levy était silencieuse elle aussi. Celle-ci se refermait de plus en plus sur elle-même, je me doutais bien que c'était à cause de la distance entre elle et son âme. Ça m'effrayait énormément, j'avais peur qu'elle puisse être tentée de le rejoindre.

Bien sûr, je ne voulais pas qu'elle soit éloignée de son âme, mais je savais pour qui il travaillait et ça, ça me faisait peur. J'allais devoir la surveiller elle aussi, j'allais faire de mon mieux pour ramener son âme-sœur et non l'inverse.

- Tu sais Keren. Commençais Gordon. J'ai toujours eu confiance en Ceylan, parce qu'il est fort. Cependant, j'ai bien peur que cette fois-ci, cela risque d'être une tâche compliquée pour lui. J'ai connu et je connais Rosko Odalvar, et cet homme est la personne la plus déterminée que je connaisse. Il ne lâchera rien.

Levy laissa un rire nerveux s'échapper de sa bouche.

- Moi je connais une autre personne qui est du genre audacieuse. Elle affirma tout en me regardant. Et puis Ceylan est bien plus intelligent que tu ne le penses Gordon, alors ne t'avises plus de sous-estimer mon alpha devant moi.

Je mentirais si je disais qu'elle n'était pas effrayante. Cette fille avait le don de faire givrer sur place n'importe qui. Je ne pus m'empêcher de rire. Gordon avait avalé de travers son morceau de viande, je me levais afin de le secourir et il me remercia. Il avait bien cerné le personnage que Levy était, c'est pourquoi il ne fit aucune autre remarque.

L'ambiance était tranquille, Ceylan était en réunion depuis deux bonnes heures maintenant. Levy n'était pas avec, parce qu'elle devait venir s'assurer que Gordon allait mieux, mais elle était tout de même lié avec eux. Elle entendait tout ce qui se disait. Moi, j'étais mise de côté comme d'habitude, mais je ne m'inquiétais plus. Je savais que j'allais finir par tout savoir de toute manière.

Je la voyais froncer ses sourcils de temps en temps, c'était perturbant. Mon côté curieux voulait poser des questions, mais je savais qu'elle ne me dirait rien pour l'instant. Je me levais et rangeais la table, Gordon fit de même et vint m'aider à tout mettre dans le lave-vaisselle. J'étais surprise de le voir se foutre un coup dans le derrière, lui qui ne faisait rien.

- Merci Keren. Il me disait timidement.

- C'est normal ! Tu n'as pas à me remercier.

Il m'offrit un hochement de tête et une fois terminer, je fis signe à Levy. Nous étions en début d'après-midi et je devais disposer. Avec le groupe des filles, nous avions prévu d'aller aider les commerçants aujourd'hui. Il y avait un grand marché qui devait bientôt commencer et nous voulions aider pour mettre tous les stands en place.

Selli et Milia étaient déjà sur place, elles nous attendaient. Une fois arrivée, les habitants me saluèrent tous visiblement ravi de me voir. Certains me prenaient dans leurs bras, tandis que d'autres étaient un peu plus timide.

J'attrapais les premiers cartons, que je passais à Milia. Elle posa le tout et sortit certaines affaires, qu'elle posait sur une table aménagée. Je remarquais que tout le monde souriait et ça me réchauffais le cœur. Je ne pouvais imaginer ce sourire disparaître, et je savais que tout pouvait changer si Rosko venait à réussir son coup.

J'aimais cette chaleur que le bonheur faisait flotter au-dessus de nous, lorsque ce sentiment prédominait. Je ne voulais pas de cette noirceur, je ne voulais ni de peur, ni de tristesse. J'en avais des frissons rien que de l'imaginer.

- Tout va bien ? Me questionna Milia.

Je hochais simplement la tête afin de la rassurer, je n'avais pas besoin de l'embêter avec mes craintes. Elle n'y vit que du feu et retourna à ses activités. J'étais toujours aussi perturbée, et une chose vint accentuer ce ressenti.

Un peu plus loin dans une rue, je vis la manitou de Rosko m'observer. Décidément, cette femme ne pouvait plus se passer de moi. D'ailleurs, elle était toujours aussi flippante. Une chose me fit tilt, pourquoi m'autorisait-elle à la voir ? Pourquoi ne se cachait-elle pas ?

- Il semblerait qu'il soit impatient. Elle chuchota.

Sans plus attendre, je courrais vers elle. De toute façon, elle ne pouvait rien me faire, mise à part me transposer. Mon corps restera tout de même ici. Toutefois, il fallait absolument que je lui parle. J'en avais ma claque de tout ça, il fallait que ça cesse.

Elle s'enfonça dans une rue, visiblement, elle semblait vouloir me parler elle aussi. Je le devinais au fond de moi. C'est peut-être pour cela que je me sentais pousser des ailes et me dirigeais vers cette vieille femme. J'arrivais finalement devant elle tout en restant méfiante.

- Pourquoi vous faites ça ? Vous comme moi, vous savez qu'il n'y arrivera pas, alors arrêté-le ! Je la suppliais.

- Vaïza (enfant), tu as peur. Sa voix semblait presque lointaine. Il te veut maintenant, alors laisse moi agir..

Elle leva la main et un signe étrange se dessina au sol, sous mes pieds. La panique me prit automatiquement parce que je ne pouvais plus faire aucun mouvement. J'étais coincée. Qu'est-ce qu'elle faisait ? La manitou commença vaguement à parler dans sa langue.

Mon cœur s'affolait ! J'avais besoin d'aide, il n'y avait personne autour de moi. Dans ma gorge, une boule dérangeante se formait. Je n'avais pas prévu ceci, je ne la pensais pas capable de faire quoi que ce soit d'autre. Je priais que quelqu'un puisse entendre ma détresse, mon être paniquer.

Doucement, elle approcha sa main de mon épaule, et alors que je pensais que tout était fini, un espoir se montra sous mes yeux. Mamata venait d'apparaître entre nous deux, et avec l'aide de ses deux doigts seulement, elle fit disparaître ce saut étrange qui se trouvait encore sous mes pieds, il y a peu.

- Vecsum iradiat ! Elle lançait fermement ses doigts posés contre le front de sa rivale.

Et c'est ainsi, que l'ennemie disparût.


____________________________________________________________ 

Hello tout le monde!

Chapitre du dimanche, j'espère qu'il vous aura plus. La langue que j'ai utilisé à la fin est complètement inventée, donc ne cherchez pas sur les traducteurs pour savoir de quelle langue il s'agit hahaha!!

Et sinon, que pensez-vous de ce chapitre ? 

Des craintes de Keren ?

De Levy ?

Ou bien du petit échange entre nos deux manitous ?

Bon dimanche à vous ! Reposez-vous bien.

Léa.

Continue Reading

You'll Also Like

751K 41K 67
Salut moi c'est Avalon, J'ai 17ans et je suis mi-vampire mi-louve garou, j'ai un caractère de merde et ne suis pas le genre de fille à se faire march...
97.6K 9.7K 77
La fille du monstre... je pense que si une phrase devait me définir ce serait celle-là. Mon père était l'un des plus grands sorciers que le monde ai...
447K 26.4K 88
Que se passe-t-il quand une adolescente à la vie plutôt banale trouve l'objet qui va littéralement changer sa vie? #49ème dans la catégorie Fantastiq...
740K 49.9K 161
Je suis différente. Certes, c'est ce que tout le monde dit, et puis quand dès nos dix ans on apprend à contrôler notre élément, il faut bien avouer q...