Je tremble comme une feuille, Damen à sa main enlacer à la mienne. Ça fait plusieurs semaines que nous attendions ce rendez-vous, et chaque jour qui me rapprochait du rendez-vous me faisait davantage stresser. Je sens que ma main devient moite, je l'essuie à plusieurs reprises.
- Nils ne stresse pas.
J'acquiesce sans trop y croire, comment ne pas stresser. La porte du médecin, s'ouvre sur une femme au visage doux, ses cheveux d'or se balancent dans son dos, elle est superbe. Elle regarde sa feuille .
- Nils Ford ?
Je me lève, soudainement raide comme un piquet.
- Ou. . . oui.
- Bonjour, suivez-moi.
Je la suis, Damen sur mes pas. On arrive dans son bureau elle ferme la porte et regarde sur son ordinateur, surement mon dossier.
- Donc vous êtes un oméga au chaleurs irrégulières.
Elle quitte le PC des yeux pour les poser sur nous, je la vois légèrement rougir quand elle pose son regard sur mon copain, je ne suis pas jaloux j'ai appris à mis faire.
- Vous êtes ? Demande-t-elle à l'intention de mon brun.
Je lève les yeux au ciel.
- Son copain, répond Damen.
- Ho, un bêta je présume ?
- Non, Alpha, répondis-je.
Elle note tout sur son PC ce qui a le don de m'énerver, je veux savoir ce que j'ai ! Je ne veux pas raconter ma vie.
- Vos chaleurs se déclenchent toujours lorsque vous oublier de prendre vos inhibiteurs ? C'est la raison de votre visite.
- Oui et du retard, dis-je.
- Sa peut-être une simple coïncidence vous savez.
Je serre le poing, elle est médecin ou quoi ? Je ne veux pas savoir ce que je sais déjà ! Je m'énerve, Damen semble le remarquer et pose sa main sur mon épaule, ses phéromones me calment, je me demande ce que je ferais sans ça.
- Si ce n'est pas une coïncidence qu'elle pourrait en être la cause ? Demande mon petit-amis.
- Hé bien, c'est peut-être causer par le faîte que vous prenez une trop grande dose et que quand vous ne les prenez plus hé bien c'est comme libérer des chiens affamés, qu'importe que ça fasse un mois ou pas. Vous comprenez ?
Je peste, j'ai l'impression qu'elle est plus là à faire des rondes jambes pour mon copain que pour me trouver une solution durable.
- Mais c'est un problème ! Comment je fais si sa arrive lors de mon travail ?
- Ne les oubliez pas, je ne peux pas vraiment faire plus si ce n'est doubler votre dose pour qu'elle est un effet plus long mais vous savez que certains oméga développe une résistance aux inhibiteurs ?
Un frisson me parcourt l'échine, non, ce ne sera pas mon cas !
- Je ne peux rien faire d'autre !? J'ai les larmes aux yeux.
Elle soupire et croise ses mains devant elle. Elle nous regarde passant de moi à Damen et inversement, là j'ai l'impression d'avoir affaire avec une professionnelle.
- Connaissez-vous le principe des paires ?
Damen et moi nous regardons.
- Non, répondis-je en quinconce avec Damen.
- Je m'en doutais, dit la médecin, c'est une pratique peu connue.
Elle se stoppe, pour voir nos réactions.
- De quoi s'agit-il ? Demandais-je.
- Hé bien, lors d'un rapport entre un Alpha et un oméga si l'Alpha mord violemment le coup de l'oméga alors ils forment une paire.
Je croise les sourcils.
- Qu'importe cette paire ?
- Les phéromones et chaleur de l'oméga ne toucheront que son Alpha, sa paire.
Un sourire se dessine sur mes lèvres.
- Super ! Dis-je.
- En plus de la douleur lors de la création il y a d'autres problème à prendre en compte. La paire est à vie, on ne peut pas supprimer un lien entre un Alpha et son oméga. Si l'Alpha ou l'oméga décède ça supprime le lien mais j'espère que ça ne vous arrivera jamais, la perte d'un des deux partenaires est tout simplement une torture, ça s'accompagne d'une grosse dépression et lors de la mort d'une douleur inimaginable.
Je sens que je tremble légèrement, perdre mon Alpha. . .
- Vous voulez dire que si une paire se forme, l'oméga ne pourra juste plus avoir de chaleur ni de phéromones ? Demande Damen.
- Non, ajoute la femme, L'oméga aura toujours des chaleurs et des phéromones mais seulement l'Alpha de la paire pourra être toucher par les phéromones et pourra soulager les chaleurs de l'oméga.
- Si je comprends bien Damen serait comme mon médicament ?
La femme a un petit sourire discret.
- Entre autres, je vous conseille de sérieusement réfléchir à ça avant de vous lancer.
On dit au revoir à la médecin, qui elle nous a laissé avec une information à double tranchant, ça pourrait tellement m'aider ! Mais également être un gros problème si nous venons à nous séparer, un frisson parcourt ma peau, non, on ne séparera pas. On arrive finalement chez Damen.
- Nils je pense que tu devrais reprendre tes médicaments.
- Quoi ? Pourquoi ?
Damen joue avec ses doigts comme gêner par la conversation, une première d'habitude ses moi qui réagis comme ça.
- Réponds-moi !
- Je ne veux pas te blesser, mon amour, je fronce les sourcils, s'il m'arrive quelque chose ! ou si dans plusieurs années je décède avant toi ! Je ne veux pas te faire encore plus souffrir.
Je souris à Damen les larmes aux yeux.
- Alors c'est ça qui t'inquiète ?
- Évidemment ! Je ne compte pas te laisser me quitter, jamais.
Je me rapproche de lui et pose mon menton sur son torse voulant admirer mon compagnon de plus près.
- Damen, sache que j'envisage cette paire.
- Pourquoi ?
Un sourire pervers se glisse sur mes lèvres.
- Savoir que je pourrais t'exciter dans la rue sans que personne ne s'en rende compte est assez excitant.
Il éclate de rire.
- Je te parle de mort et toi de sexe ?
- Il faut voir le bon coter des choses tu n'es pas d'accord ?
Il pose chastement ses lèvres sur les miennes.
- Ce sera à double tranchant Nils.
Je mords ma lèvre inférieure.
- Je sais.
- Attendons quand même un peu d'accord ?
- Évidemment je ne compte pas souffrir d'une morsure le jour du mariage de ta sœur !
Il soupire.
- Je l'avais oublié ce mariage moi, lâche Damen.
Je pose ma main sur la parti de Damen.
- Que fai. . .
Je le coupe.
- Mais dans une semaine, après le mariage de ta sœur ce son nos vacances qui commencent.
Il rit et m'embrasse.
- Je t'aime Nils.
- Moi aussi.
À suivre . . .