Je tombe des nues, un mariage ? Mais je ne me rappelle pas avoir vu Lily avec un homme ce week-end ? Peut-être qu'elle ne la dit à personne ? vu la tête que fais mon petit-amis je suppose que l'info " J'ai un petit-amis " n'a pas été dites et vue la tête de celui-ci il est ravi de la nouvelle. Ils se dévisagent et ma curiosité reprend le dessus.
- Qui est-ce ?
Elle m'adresse un sourire.
- Léon Marth.
Il me faut assimiler ses deux petits mots avant de comprendre, mes yeux s'écarquillent et je sens l'excitation monter en moi, je comprends Annie. Quand elle remarque que j'ai compris de qui il s'agit elle me souris.
- Ho mon dieu l'entrepreneur qui fais fureur !?
- Ouiiiii ! Crie Annie surexciter.
Elle lie nos doigts et on sautille tous les deux en parfaite synchronisation
- Raconte-moi tout ! lâchais-je sans m'en rendre compte.
Elle commence à me raconter leur première rencontre digne d'un roman à l'eau de rose. Elle continue sur leur premier rendez-vous, nous oublions complétement Damen qui lui ne dit rien et reste là à me contempler. Elle finit finalement son récit sur l'officialisation.
- Le mariage est prévu pour quand ?
- En août !
Damen semble finalement légèrement inquiet.
- Quand en Aout ? Demande le brun.
- Le samedi 15.
Je sens que Damen se détend.
- Pourquoi cette question Damen ?
- Hé bien Nils et moi avons prévu des petites vacances entre le lundi 17 et le lundi 24 aout.
Un sourire assez pervers apparaît sur le visage d'ange de la sœur de Damen.
- Des vacances hein ?
- Oui, lâchais-je.
- Des vacances olé olé ?
Je deviens rouge pivoine et Annie éclate de rire, elle se calme et elle me fait un petit clin d'œil.
- D'accord, dis-je, mais ce n'est pas un peu tôt ? Je veux dire pour organiser le mariage.
- Pas du tout, on est ensemble depuis un moment alors le mariage est en prévention depuis un moment.
- Je vois.
Finalement je passe quelques heures avec Lily et Damen, prenant du retard sur mon travail mais je suis loin de regretter, Lily me raconte plusieurs anecdotes sur Damen qui me font bien rire. Je regarde l'heure et il est temps de reprendre mon travail.
- Hé bien mademoiselle Gray sa a été un plaisir de te voir aujourd'hui mais je dois finir mon travail.
- Voyons appelle-moi Lily !
Même si je l'appelais comme ça dans ma tête, le faire en vraie est un peu différent.
- Très bien.
- À plus tard, Nils.
Je lui souris et quitte le bureau de mon Brun et retourne travailler pour pouvoir rentrer chez moi. Je passe quelques coups de téléphone, me renseigne avant de finalement pouvoir quitter les bureaux. J'appelle un taxi et pendant l'attente l'envie de passer mon permis me traverse l'esprit. J'indique mon adresse et le chauffeur mis amène. Je rentre dans le petit appartement sans vie, je prends quelques affaires que je fourre dans un sac attraper à la vas-vite et décide de prendre une douche rapide avant de me préparer à sortir de l'appartement soudain j'entends un bruit sourd, je me retourne doucement et ne vois rien. Le bruit se répète plus proche de moi, je regrette d'avoir éteint la lumière, mon cœur tambourine dans ma poitrine et je sens que mes mains deviennent moites. Je sens quelque chose frôler ma jambe et je pousse un hurlement, le moins viril de toute ma vie. Je baisse les yeux, la gorge nouer.
- Miaou . . .
- Bordel !
La porte de mon appartement s'ouvre brutalement et je pousse un second hurlement, le chat me griffe et une silhouette s'approche de moi, je sens les larmes me monter j'attrape le premier truc à ma droite je m'approche et m'apprête à frapper la silhouette quand je reconnais celle de Damen me fais pousser un soupire.
- Nils un problème ?
Je me rapproche de lui et lui embrasse la joue.
- Oui, tout va bien.
Il prend mon sac, lourd d'habits, je fais sortir le chat avant de fermer la porte de mon appartement. Finalement Damen et moi vivons pratiquement en colocation. Malgré le faîte que je vive chez Damen j'aimerais bien lui demander si nous pouvions emménager ensemble, mais déjà que je trouve que notre relation est rapide alors lui demandé ça me semble complément déplacer.
- Nils ça ne va pas ?
- Si, si des traquas sans grande importance.
- Tu peux tout me dire, amea mica.
La petite référence à mon anneau me fais lâcher un rire discret et surtout me fais sourire en me réchauffant le cœur. Le silence de la voiture est rapidement clos par la sonnerie de mon téléphone. Je regarde si j'ai mes inhibiteurs sur moi, ouf j'en ai un sachet.
- Damen tu peux stopper la voiture vers un magasin ou un bar.
Damen fronce les sourcils.
- Pourquoi ?
Je me sens légèrement gêner sous cette question, mais décide de lui répondre.
- Hé bien mes nouveaux inhibiteurs je les prends toujours avec un liquide sinon c'est assez désagréable.
- D'accord, tu sais tu n'es pas obligé d'être aussi timide quand tu parles de tes médicaments.
- Je sais, mais je n'ai pas l'habitude.
Damen pose sa main droite sur ma cuisse et libère légèrement ses phéromones, ce qui a pour conséquence de m'apaiser encore plus. Il se gare devant le bar qui ne met pas inconnus. Damen et moi entrons dans l'endroit bonder et je peux voir au bar un ami.
- Ismaël !
Il se retourne pour me regarder et je le vois sourire, je tente de m'approcher de lui malgré les personnes me barrant le passage, une main se pose soudainement sur mon épaule, me stoppant dans mon élancé. Je ne reconnais pas les phéromones de Damen, surement un inconnu, j'ai de la chance dans ce bar.
- Tu cherches un coup mon petit.
- Ho non je suis avec mon copain.
- Alors un plan à trois.
- Non plus merci.
Je tente de me dégager de son emprise mais il serre ferment sa main sur mon épaule. Parfois j'ai l'impression de comprendre ce que vis Annie avec les hommes qui sifflent les femmes. Quelle horreur, heureusement que certains ne sont tous pas comme ça. Damen s'approche de moi, pose sa main sur son épaule et l'homme par en se rendant compte qu'il a affaire à un alpha.
- Merci, Damen.
Il me sourit et m'aide à m'approcher du bar.
- Salut Ismaël.
- Ça faisait longtemps Nils.
Je lui souris et lui demande un verre d'eau. Ismaël revient le verre d'eau dans la main, je verse mon inhibiteur dedans et attends plusieurs minutes le temps que la poudre et le liquide deviennent homogènes et je me rend compte que je n'aurais pas du attendre, malgré le dégout que j'aurais ressenti. Je bois le verre mais je commence à avoir chaud et ma tête se met à tourner.
- Da. . . Damen fais-moi sortir de là.
- Pourquoi ? il me regarde et n'attend pas ma réponse, d'accord, excusez-moi vous avez une pièce libre ?
Ismaël ne dit rien pendant plusieurs secondes regardant mon état ce détériorer.
- Si on a une pièce venez.
Damen me soutient pour me guider jusque dans la pièce. Je m'assois maladroitement sur un tabouret en bois, j'ai la gorge sèche et j'ai des difficultés à reprendre ma respiration. Pourtant j'ai pris l'inhibiteur, alors pourquoi il ne marche pas ? Peut-être que celui-ci doit être pris pile au bon moment ? Quelle arnaque !
- Je vous laisse, lâche le barman.
- Mer. . . merci.
Il me fait un faible sourire et verrouille la porte.
- Pourquoi ça ne marche pas ? Demande Damen.
J'attrape la main de Damen, je ne me sens pas bien, j'ai des bouffé de chaleur.
- Damen . . . ai. . . aide moi je t'en prie.
À suivre . . .