*CŒURS BRISÉS :* Chemin péril...

By roushda12

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Fille à papa, Jodie ne se distingue pas de la plupart des filles de cette génération. Issue d'une famille ais... More

_Prologue_
*_Épisode 01_*
*_Épisode 02_*
*_Épisode 03_*
*_Épisode 04_*
*_Épisode 05_*
*_Épisode 06_*
*_Épisode 07_*
*_Épisode 08_*
*_Épisode 09_*
*_Épisode 10_*
*_Épisode 11_*
*_Épisode 12_*
*_Épisode 13_*
*_Épisode 14_*
*_Épisode 15_*
*_Épisode 16_*
*_Épisode 17_*
*_Épisode 18_*
*_Épisode 19_*
*_Épisode 20_*
*_Épisode 21_*
*_Épisode 22_*
*_Épisode 23_*
*_Épisode 24_*
*_Épisode 25_*
*_Épisode 26_*
*_Épisode 28_*
*_Épisode 29_*
*_Épisode 30_*
*_Épisode 31_*
*_Épisode 32_*
*_Épisode 33_*
*_Épisode 34_*
*_Épisode 35_*
*_Épisode 36_*
*_Épisode 37_*
*_Épisode 38_*
*_Épisode: 39_*
*_Épisode 40 (FIN)_*

*_Épisode 27_*

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By roushda12

Aux urgences, en très peu de temps, deux infirmières suivies d’un médecin qui m’a pris en charge, m’ont amené dans une salle d'accouchement. Je signale que ce n'est pas pour maintenant puisque je ne suis enceinte que de cinq mois.

Dans la salle, une sage-femme m'installe, elle me pose une perfusion et attend. Un instant plus tard, elle me met le monitoring et fait une écho où l'on voit le bébé qui se porte bien. Son petit cœur bat vite et fort.

Je sens le petit me donner des coups de pieds, j’ai des contractions, la douleur persiste mais moins intense que tout à l’heure. La sage-femme décide de me garder en salle de travail sans m'expliquer ce qu'elle va faire de moi.

Cinq mois de grossesse, qu’est-ce que je fais dans une salle d’accouchement ? Je suis déjà en larmes, j’ai peur pour mon bébé. James n’est toujours pas là pour me consoler, j’ai donc demandé qu’elle m’apporte mon téléphone qui est avec ma voisine qui m’a accompagné.

La sage-femme me parle d’interférence entre les appareils mais je dois joindre ma copine par tous les moyens. Au moment qu’elle ressortait, je vois quatre appels de mon mari mais c’est à Linda que je dois parler. Je sors son numéro et lance l’appel.

Linda : Allô Jodie ?

Moi : Salut petite sœur.

Linda : ça ne va pas ? Ta voix est…

Moi : Je vais mal Linda, je suis à l’hôpital et le médecin m’a fait amener dans une salle d’accouchement.

Linda : Quoi ? Pourquoi une salle d’accouchement ? Ta grossesse n’a que cinq mois? Qu’est-ce qui se passe ma grande ?

Moi : Je ne sais pas ce qui m’arrive Linda. J’ai eu une série de crises de douleurs qui me sont tombées dessus comme ça. Je ne sais vraiment pas ce qui s’est passé. J’ai très peur de perdre le bébé.

Linda : Seigneur Jésus, ne dis pas ça Jodie, ne pense même pas ça. C’est sûrement des crises de douleurs d’une femmes enceinte, tiens bon, ça va passer

Moi : Non petite sœur, j’ai très mal et ce n’est pas pour rien si j’ai été conduite dans cette salle. Je t’ai appelé c’est pour te demander un service.

Linda : Tout ce que tu veux ma grande.

Moi : Je veux que tu pries pour moi. S’il te plaît, prie pour le bébé enfin que je ne le perds pas.

Linda : Considère que c’est déjà fait chérie, rien ne va vous arrivez ni à toi ni au bébé.

Moi : Il y a autre chose que je n’ai jamais eu le courage de te dire. Si jamais je ne m’en sors pas, sache que je t’ai menti sur ma relation avec Shevonne.

Linda : Je ne crois pas que ce soit le moment de parler de cette femme…

Moi : Si, c’est le moment. Tu avais raison, j’entretiens une relation amoureuse avec elle depuis tout ce temps et je crois qu’elle y est pour quelque chose en ce qui m’arrive. Je te demande pardon.

Linda : Mon Dieu…

Moi : Pardonne-moi petite sœur, je ne sais plus ce que je suis devenue, s’il te plaît aide-moi. Si je perds ce bébé, je ne sais pas ce qui adviendra de mon mariage avec James.

Linda : Calme-toi chérie, je suis là et Dieu aussi est à tes côtés. Ferme tes yeux et confie-toi à lui, il fera ce qui est juste et bon.

En Dieu, rien n’est impossible mais je crois qu’il est trop tard qu’il puisse entendre ma prière. James est rentré dans la salle me trouver en larmes. Je fais l’effort de me redresser, James tout inquiet demande ce qui s’est passé, du coup j’ai senti une forte contraction suivie d’un pressentiment de pousser.

Je me tords de douleurs en me retournant sur le lit, mon mari cour dans le couloir en élevant la voix pour alerter le médecin ou qui que ce soit. Deux sages-femmes se précipitent dans la salle, celle qui était là il y a quelques minutes me dit qu'elle va m’examiner.

Son touché et son regard en disent long sur la suite mais je suis optimiste. Je pense qu'ils vont me transférer pour un accouchement prématuré ou me garder dans le service le temps que je me stabilise mais non.

L’autre femme juste à coté et qui me tient le bras, James au-dessus de ma tête et me caresse les cheveux, la sage-femme garde mes jambes écartés. Le temps que je réalise, elle enfonce son poing qui me fait très mal.

Ma poche n'était pas percée, elle l'a fait au poing et là, c'est l'horreur. J'ai vu du sang partout et la sensation qu'on me volait quelque chose, j'ai l'impression de me vider. Comme si la douleur s’envolait avec tout le sang que je verse, mon bébé est sorti tout seul sans que je pousse.

J’ai poussé un grand nonnnn !!! Lorsque la sage-femme à soulevé mon bébé tout couvert de sang. Dans ses mains, je vois mon bébé qui bouge, j’entends ses petits cris. Je pleurs en tendant mes mains qu'il fallait qu'il reste à l'intérieur, qu'il était trop petit.

S’était insupportable, je me suis cramponnée au bras de James qui est devenu très pâle. Il a réussi à détacher sa main de la mienne et sortir immédiatement de la salle. Je crie qu’il faut qu’on le sauve parce qu’il est vivant, je ne pouvais pas imaginer qu’il est déjà trop tard.

La sage-femme se précipitant dans une autre pièce avec mon bébé dans les bras, je lui ai demandé si elle allait à la réanimation néonatale mais elle disparait derrière une porte sans pouvoir me répondre.

Jugeant dans mon sang, je n’ai plus la force de me débattre. L’autre sage-femme essaie de me remonter le moral, qu’est-ce que je peux faire d’autre que de pleurer jusqu'à ce que mes yeux se ferment. Je n’ai pas vu James revenir dans la salle, j’ai juste senti sa main sur mon front.

Le temps passe, je ne sais pas quoi dire à mon mari et lui non plus. Mes larmes coulent, ma voisine qui m’a accompagné s’est occupée du linge sal. Plus d’une heure qu’on attend, c’est le médecin qui nous est réapparu.

La nouvelle est mauvaise, ça on le savait déjà. Comment un enfant d’une grossesse de cinq mois peut survivre ? Avec Dieu tout est possible mais ce ne fut pas le cas du mien qui ne méritait pas ce qui lui est arrivé.

Le médecin demande si on veut le voir, la réponse est évidente. Accompagné par mon mari, ils sont revenus de l’autre pièce avec mon bébé dans les bras de James. Je ne peux retenir mes larmes, je n’ai même plus la force de pleurer.

Mes lèvres tremblent, je ne crois toujours pas ce que je pense jusqu’à ce que mon mari me dépose sur le ventre un petit corps sans vie enveloppé dans un drap blanc. Je ne veux même pas connaitre le sexe jusqu’à ce que mon mari me le dise.

Mon innocent petit garçon est mort tout seul dans la pièce d'à côté. Je regarde James qui garde le courage, le médecin qui nous présente ses condoléances, ma voisine et ma belle-mère qui est arrivée en retard m’accompagnent dans mes pleurs.

Papa pasteur et sa femme nous on rejoindre mais tout était déjà fini. Seulement deux heures depuis le début de la douleur ont suffit pour que je fasse une fausse couche tardive. Mon bébé est prématuré venu au monde sans que personne ne sache ce qui s’est passé.

Mon téléphone n’arrête pas de sonner, ça ne peut qu’être Linda mais qui a le courage et le moral de le décrocher ? C’est papa Pasteur qui a eu le courage d’informer sa fille de même que mes parents au pays.

De retour à la belle-famille, mon fils a été enterré dans le jardin de ses beaux-parents. Je suis avec les autres dans le salon mais je ne voulais ni entendre, ni voir personne. C’est dans la chambre que j’ai très peu parlé avec Linda.

Elle m’avait pourtant dit que tout allait bien se passer si je me confiais à Dieu. C’est ce que j’ai fait mais pourquoi j’ai malgré tout perdu mon fils ? De toute ma vie, je n’ai jamais vécu une telle douleur qui s’est transformée en de la rage contre Dieu.

La nuit a été longue, après tout ce que je viens de vivre, comment pouvais-je trouver le sommeil ? Le lendemain, très tôt le matin, la famille était réunie. Ce n’est pas pour une raison quelconque, c’est juste pour les salutations parce qu’on est en deuil.

Les gens viennent saluer, comment expliquer la cause de ma fausse couche tardive si moi-même je ne comprenais pas ce qui m’est arrivé ? Tout s’est passé si vite que je n’ai pas eu le temps de faire quoi que ce soit pour sauver mon bébé.

C’est le deuxième jour que j’ai été surprise de voir Shevonne débarquée chez nous. Je ne l’ai pas appelé mais la question ne se pose pas. C’est sûrement James vu qu’il à son numéro. La tête couverte, le visage serré.

Sentir son corps contre le mien lorsqu’elle est venue me prendre dans ses bras a été la chose la plus horrible que j’ai senti. Assise parmi les quelques femmes qui sont là, rien de ce qu’elle va se dessiner sur le visage comme tristesse ne va me convaincre.

Je ne sais même pas pourquoi elle est venue, peut-être pour s’assurer que son travail maléfique a été bien fait. Quand j’y pense, j’ai la certitude qu’elle est loin d’être innocente, avec son brusque changement de dernière minute, elle y est pour quelque chose.

Je me fiche que ça me coûte mon foyer ni de ce que le gens diront, si c’est bien elle je vais révéler à tout le monde quelle genre de femme elle est. Sur place, j’ai même envie de crier sorcière mais quelles preuves j’ai pour l’incriminer ? Et qu’est-ce que je dirais pour ma défense ?

Une semaine que mon bébé a été enterré, une semaine que j’évacue du sang tout les jours. C’est dans la deuxième semaine que j’ai quitté la belle-famille pour me rendre chez moi. J’ai rendez-vous avec mon gynéco dans deux jours pour faire des examens et déterminer la cause.

Je suis avec James mais je me sens toujours toute seule. Il ne peut pas rester tout le temps avec moi, environs vingt minute lorsqu’il est sorti, je reçois l’appel de Linda. Elle vient aux nouvelles et c’est ce qu’elle a fait plusieurs fois de chaque journée depuis la tragédie.

Deux jours plus tard, avec James on s’est rendu à la clinique. Mon gynécologue m'a fait faire deux examens sur place et un autre dont on lui rapportera les résultats les jours suivants. En présence de mon mari, après une petite série de questions, le gynéco a été vague dans sa conclusion.

Il n’a pas pu dire avec exactitude la cause, il lui faut les résultats du dernier examen pour en être sûre. Il a toujours été mon gynéco, le connaissant, je ne suis pas trop convaincue. Au moment de sortir, c’est dans le couloir qu’il nous a rattrapés.

Le médecin : Excusez-moi, j’allais oublier une petite consultation, j’ai aussi besoin de ce résultat. Excusez monsieur, accorder-moi juste cinq petite minutes. Vous pouvez l’attendre dans la salle d’attente.

James : Pas de soucis.

Médecin : Venez avec moi madame.

Au lieu que ce soit dans son bureau, il m’amène dans une autre pièce en recommandant à la femme de la réception de lui apporter des gants. Je m’attendais vraiment à une consultation mais lorsqu’on est rentré dans cette pièce, il n’y a aucune machine à part une table de bureau.

Le médecin : Asseyez-vous.

J’ai pris place et c’est là que j’ai compris mieux pourquoi il a été évasif dans ses dires devant mon mari. Il sait que je cache quelque chose qui peut être à l’origine de ma fausse couche, je lui dois bien la vérité.

Le médecin : J’ai fait de telle sorte que nous soyons seuls, j’ai déjà tout ce qu’il me faut. Les résultats démontrent que vous avez une infection génitale. L’herpès qui a occasion d’autres problèmes plus graves.

Moi : Quoi ?

Le médecin : Vous savez ce que c’est ?

Moi : Pas trop

Le médecin : C’est une maladie virale, contagieuse sexuellement transmissible. Un rapport sexuel où il y a contact entre la bouche et le sexe peut causer la transmission du virus de l'herpès labial aux organes génitaux. A part votre mari, avez-vous une autre relation ?

Moi : Oui

Le médecin : De quel genre ?

Moi : Avec une autre femme.

Le médecin : J comprends mieux. Je sais que vous avez déjà subit deux avortements volontaires. Tout allait bien jusqu’à ce que vous deveniez vulnérable lorsque vous avez choppé cette maladie. Vous avez fait une crise d’herpès qui est la cause principale qui a occasionné une succession de malformations causée par vos précédents avortements volontaires.

Moi : Mon Dieu

Le médecin : le col de l'utérus n'est pas resté bien fermé, le petit n’avait aucune chance de survivre. L’autre mauvaise nouvelle est quand on fait une fausse couche à répétition surtout à votre âge, le risque d’en faire d’autres est énorme. Votre utérus a été gravement touché, il vous faut une intervention de curetage pour enlever les tissus restant ce qui dans le pire des cas pourra vous rendre stérile

Moi : S’il vous plaît, faites quelque chose, je veux avoir des enfants avec mon mari.

Le médecin : On fera de notre mieux pour que ça n’arrive pas. Je vais vous prescrire un traitement antiviral. Il va falloir en parler avec votre mari, peut-être qu’il est déjà aussi infecté mais les symptômes ne se manifestent pas pour le moment. Il faut qu’il suive le même traitement sinon ça ne servira à rien.

Moi : Merci docteur, je lui en parlerai.

Qu’est-ce que j’ai fais ? Quelle monstruosité je suis allée ramasser entre les jambes de Shevonne et venir mettre dans mon foyer ? Je pariais qu’elle m’avait donné ou faire quelque chose qui a affecté ma grossesse mais quelle différence si elle m’a balancé sa sale maladie qui a coûté la vie de mon enfant ?

Par où et comment et avec quel courage vais-je expliquer à James ce qui nous est tombé dessus ? Dans la voiture, je lui ai raconté des banalités. Je n’ai fait aucune mention de ce qui s’est passé dans ce bureau avec le médecin.

Il m’a vite déposé à la maison avant de faire demi-tour pour se rendre à son service. Je suis bouleversée, ma vie est sans dessus dessous. Non seulement j’ai perdu mon bébé mais je suis aussi infectée d’une sale maladie de la tête aux pieds et pour couronner le tout je risque d’être stérile à vie.

Pourquoi ? Pourquoi Jodie ? Qu’est-ce que je n’ai jamais eu et que je voulais ? Couchée sur mon lit, il n’y a que des larmes que je verse sur les draps. Je vois ma vie défiler sous mes yeux, le chemin périlleux que j’ai emprunté me conduit tout droit dans la tombe.

À Suivre..........

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