Elle sèche ses larmes et moi je retourne travaillé, je n'ai pas osé lui dire "de rien". Peut-être que j'y suis un peu impliqué mais la décision, l'idée et la mise en pratique viennent de Damen. Je n'ai été qu'un tout petit rouage dans la grande idée de Damen. Je suis fière de mon petit-ami. Rapidement ma pause-déjeuner arrive accompagnée d'Annie et d'Éric. Je vois qu'Annie à un grand sourire aux lèvres et me fais réaliser que j'arbore le mien depuis que j'ai vu Damen à la télé.
- Un problème Annie ? Demandais-je sans pouvoir quitter mon sourire de mes lèvres.
- Non, mais je suis contente que tu ailles mieux.
- Annie, tu es tellement gentille, lâche le blond.
Annie jette un regard noir à Éric.
- Ha ! Là je te retrouve ma chère Annie, dis-je.
À mon tour d'avoir le regard noir d'Annie posée sur moi.
- Bon, on va manger ? Demande Éric.
- D'accord, répond la rousse.
On va chercher un bon vieux MacDo puis on retourne à l'entreprise où on reprend notre travail. Nous n'avons pas évoqué Damen, je suis heureux de passer du temps avec mes amis. J'ai l'impression que la semaine qui vient de passer n'était qu'un affreux cauchemar. Le téléphone sur mon bureau se met à sonner et me fait sortir de ma réflexion.
- Bonjour, secrétaire de Monsieur Gray j'écoute.
- Bonjour, Nick Gray à l'appareil je voudrais parler à mon fils.
- Je suis désolé mais Monsieur Gray n'est pas disponible pour le moment.
- D'accord, dans ce cas dit-lui que je veux sa réponse pour la femme qui l'accompagnera lors de ma soirée du samedi 23 mai.
- Bien, merci de votre appelle.
Je suis surpris d'entendre la voix du père de Damen, surtout que si il aurais du téléphoner à son fils il l'aurais fais avec son téléphone. Alors pourquoi appeler dans l'entreprise ? Je ne me pose pas plus de question j'attendrais Damen pour en savoir les raisons. Alors je continue de travailler tout en pensant à Damen.
*
La journée du Vendredi touche à sa fin, deux mois sont passé depuis l'officialisation de mon couple avec Damen. Ma mère a revu Damen en avril et leurs relations semblent plutôt bonne, il s'entende parfois mieux que moi. Même si je suis heureux d'aller me reposer pour deux jours, j'ai peur de demain. Damen a prévenu son père que ce ne serait pas une femme qui l'accompagnerais mais moi et d'après Damen il n'avait pas l'air très content. J'éteins mon ordinateur, je tente de me détendre mais ma boule au ventre elle ne semble pas vouloir disparaître
- Nils ça va ?
- Non, Annie je stresse beaucoup trop !
Elle se fout ouvertement de moi.
- Pourquoi Nils, où est le problème ? Toi qui adore les week-ends.
J'affiche mon regard blasé à Annie qui reste de marbre.
- Quels jours on est demain ?
- Heu . . . Le vingt-trois pourquoi ?
- Demain je rencontre la famille de Damen !
Elle éclate de rire.
- Nils tu stresses vraiment pour cette petite chose ?
- Oui, imagine si ça famille ne m'aime pas ?
- Mhoo qui n'aimerais pas ce petit Oméga tout mignon.
Je lui jette un regard noir, mais ça la fait encore plus rire. Je commence à partir mais une main se pose sur mon épaule et me retient. Je tourne ma tête derrière moi et vois Damen, ses cheveux bruns touchent mon front et je sens son souffle dans mon cou.
- Nils, me susurre Damen.
Un frisson me parcourt l'échine, qu'importe le temps qui passe à être dans ses bras je ne me lasse de rien et chaque fois qu'il me touche me semble être la première.
- Oui ?
Il se place devant moi et me souris. Annie elle me fait un petit sourire avant de faire quelque pas en arrière, nous laissant un peu d'intimité.
- Tu peux venir chez moi ce soir.
Je fronce les sourcils.
- Pourquoi ? Je dois aller chercher. . .
- S'il te plaît.
-Bon d'accord.
Il me sourit et retourne dans son bureau. J'attrape mon manteau à la voler et quitte l'entreprise avec Annie, je vais chercher mon costume pour demain. Dit au revoir à Annie et me rend rapidement chez Damen. Je toque à la porte et Damen m'ouvre.
- Tu es arrivé avant moi ! Dis-je surpris.
- Je sais être rapide.
Je souris et lève les yeux au ciel.
- Du coup Damen pourquoi tu voulais que je vienne ce soir.
- Je ne te vois pas assez, rigole Damen.
- J'ai juste passé deux semaines sans rentrer chez moi mais tu as raison je ne reste pas assez ici, lâchais-je ironique.
- Tu es de mauvaise fois Nils, bref ferme les yeux.
Je m'exécute et fermer les yeux, Damen prend ma main droite et je sens glisser un anneau sur mon annulaire.
- Ouvre les yeux.
J'ouvre les yeux et regarde automatiquement main droite et y voit un bel anneau doré.
- Pourquoi ? Demandais-je le sourire aux lèvres.
- Parce que tu es as moi et que je veux le montrer.
Je me rapproche de lui et pose mes lèvres sur les siennes.
- Mais je n'appartiens à personne, dis-je avec mon sourire en coin.
- Regarde à l'intérieur.
Je retire mon anneau et regarde l'intérieur je peux voir une légère gravure, je plisse mon regard et arrive à percevoir les lettres.
- Amica mea ?
- C'est une phrase en latin.
Je me reconcentre sur mes années de latin mais je n'arrive pas à me souvenir.
- Ça veut dire quoi ?
Il se place dans mon dos passent ses bras autour des mes bras, il embrasse mon cou, puis embrasse mon lobe et me murmure :
- Mon amour.
Mon cœur se met à battre la chamade, et son souffle me fais frissonner.
- Tu pouvais pas faire dans le banal avec un simple "Mi amor" en espagnol.
- Tu voulais du banal ?
J'éclate de rire.
- Non, c'est super merci, je me tourne vers lui tout en mordant légèrement ma lèvre inférieure. J'attrape son menton que je pince avec mon pouce et mon index je l'embrasse chastement avant de lui dire, je t'aime.
Il m'embrasse et je pose mes mains dans ses cheveux. Je réponds à son baiser et il pose ses mains sur mes fesses mais j'écarte Damen de moi.
- Où est le problème Nils ?
- Rien ne t'inquiète pas.
Il dépose ses mains sur mes hanches et pose sa tête sur mon épaule.
- Nils si c'est à cause de demain tu n'a pas à t'en faire, ma famille n'est pas si horrible.
- Peut-être mais toi aussi tu serais stressé si tu rencontrais mes parents.
- C'est quasiment déjà fait.
Je soupire.
- J'avoue mauvais exemple.
- Nils ne stresse pas, ajoute mon brun.
- D'accord.
Même si je sais que ça se passera bien je ne peux pas m'empêcher de m'attendre au pire.
- Je suis content qu'on ait les mêmes bagues Damen.
Il me sourit sincèrement et je fais de même. Je vais dans la cuisine pour préparer quelques choses quand j'entends le tintement de mon téléphone, je prends mes cachets. J'ouvre le frigo mais je n'ai pas envie de cuisiner. Je soupire referme la porte du frigo avant de finalement demandé ce que veux manger Damen.
- Damen des sandwichs ça te dit ?
- Sa marche.
Je vais préparer les sandwichs, que j'apporte ensuite à Damen qui semble concentré sur son PC.
- Tu fais quoi ?
- Je m'occupe de plusieurs choses pour que l'entreprise puisse engager des omégas.
- C'est en septembre, Damen tu à tout le mois de juillet et aout pour ça.
Damen quitte les yeux son portable pour me regarder moi.
- Nils en aout je vais en vacances avec mon petit-amis, tu aurais oublié ?
Je rougis légèrement.
- Non, pas le moins du monde mais ça fait deux mois que tu bosses comme un fou, demain c'est samedi arrête pour aujourd'hui.
Il soupire et ferme son ordinateur portable.
- Tu as gagné Nils.
Je vais me placer dans son dos et entour son cou de mes bras.
- Je t'aime.
- Moi aussi.
Je libère mon brun, nous dégustons nos sandwichs et allons nous coucher entrelacé.
Je me réveille, passe ma main sur mon visage et baille, je tends mon bras dans l'espoir de toucher Damen mais je ne ressens rien. Je me lève subitement.
- Damen ? Demandais-je à moitié endormi.
Aucune réponse je me lève et vais dans la cuisine, personne, je peux voir un papier sur l'îlot central.
" Désolé Nils, une urgence au boulot je pense te rejoindre chez mes parents, l'adresse ****
Je t'aime Damen "
Je soupire. Je passe la journée à regarder la télé et à regarder mon téléphone dans l'espoir de recevoir un sms où un appelle de Damen, mais rien. Je m'habille pour arriver à l'heure chez les parents de Damen, je prends mes inhibiteurs et appelle un taxi.
- Ça fera vingt dollars.
Je tends le billet au chauffeur et regarde l'immense villa qui se trouve sous mes yeux, y a pas à dire sa famille à de l'argent. Je touche la bague sur mon annulaire, et me dirige vers l'entrée ou les personnes sont à la limite de faire la queue.
- Invitation, lâche l'homme au costume sombre.
- Ho, je fouille dans mes poches mais me rappelle que c'est Damen qui là, c'est mon compagnon qui là.
- Comment s'appelle-t-il ? Nom et prénoms.
- Damen Gray, dis-je assez fière.
Il éclate de rire et reprend immédiatement son sérieux.
- On ne veut pas de menteur ici, au revoir.
- Quoi ? Mais Damen est en retard il arrivera dans quelques instants.
Il me jette un regard noir.
- Dégage l'oméga.
La colère me prends mais je me retiens, je ne veux pas mettre la honte à la famille de Damen. Alors je m'éloigne et attend patiemment Damen.
- Ça commence bien.
À suivre . . .
Bonjour ou bonsoir, alors tout d'abord merci ! Un grand merci ! Après huit mois de publication et oui huit mois, je suis arrivé au 100.000 vues, je ne sais pas comment vous dire merci ^^ Alors pour ça je vous ai publié la suite de Mon Alpha un peu plus tôt hihi ^^ J'espère que ça vous a plu et j'espère que j'aurais le plaisir de vous revoir au dernier chapitre de Mon Alpha. En attendant à samedi ^^ (Et merci à ceux qui ont lu ma petite remarque en entier)