𝕷𝖊𝖎𝖑𝖆: ℭ'𝔢𝔰𝔱 𝔩𝔢 𝔡�...

By iammahera

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Selem aleïkoum. Je m'appelle Leïla, 19 ans, algérienne et je viens de Marseille. C'est mon histoire. Mon pass... More

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Flashback
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Récapitulatif De L'histoire :
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By iammahera

•Chapitre 12•

~Leïla~

"Je dois y aller."

Cette phrase tournait en boucle dans ma tête. Il était parti juste après avoir raccroché en me jetant ça a la figure. Il avait radicalement changé de comportement.

Arrête de te casser la tête pour un bipolaire.

Layla: ...et après Rihanna m'a demandé un autographe.

- Je vois.

J'écoutais plus depuis un moment. Mes pensées étaient focalisées sur l'autre individu au comportement anormal.

Layla: Bon, qu'es-ce qu'il y a ?

- Sûrement

Qu'es ce qui avait pu se passer dans sa tête pour qu'il devienne aussi froid d'un coup ? Il avait l'air naturellement pas net mais quand même.

Inaya: LEÏLA !

J'ai sursauté en entendant sa voix près de mon oreille.

- Ça va pas de crier comme ça ?

Layla: Merci Inaya.

J'ai levé les yeux au ciel en laissant tomber.

Asma: À quoi tu pensais pour être ailleurs comme ça ?

Elle avait un air inquiet collé sur le visage en me regardant.

- Rien de spécial, j'étais juste ailleurs.

Inaya: T'es sûre ?

- ... oui.

Layla: T'as hésité.

- ...

Inaya: On va pas te forcer si tu veux pas nous parler, mais s'il se passe quelque chose tu sais qu'on est là, pas vrai ?

- ...

Je sentais le regard attentif d'Asma sur moi.

Asma: T'as l'air d'être tracassée par quelque chose.

J'ai détourné le regard. Elle était assez intelligente pour savoir ce que ça voulait dire.

Asma: Donc c'est bien ça.

- C'est Fares.

J'ai ignoré leurs sourires et toutes leurs remarques stupides. C'était sûr qu'elles allaient réagir comme ça.

Layla: Explique.

Je leur ai raconté tout, depuis son coup de fil jusqu'à sa sortie.

Layla: Déjà ?

Inaya: Tu l'as piqué, ça y est.

Asma: T'en penses quoi ?

Elles ont eu chacune une réaction différente. Layla plutôt choquée, Inaya me regardait avec un sourire en coin en levant exagérément les sourcils et Asma, fidèle à elle même, me regardait comme une maman.

Inaya: Je pensais qu'ils allaient mettre plus de temps vous savez.

Layla: Moi aussi.

Asma: Mais du coup je veux savoir moi. T'en penses quoi ?

- J'en pense quoi ?

Asma: Oui.

- Je sais pas... C'est compliqué comme question.

Layla: Décris nous comment tu te sentais.

- En un mot, gênée.

Inaya: Dans le bon sens j'espère.

- Parce qu'il existe un bon sens ?

Layla: Bien sûr. Il y a le moment où t'es gênée et ça provoque un malaise. Et il y a le moment où t'es gênée dans le sens de stressée.

- Euh...

Asma: Bon laisse tomber ce qu'elle dit. Il était comment ?

- Il était normal, vous voulez que je vous dise quoi.

Layla: C'est vrai qu'en général il a pas d'expressions du visage.

Asma: Mais ses yeux ?

Inaya: C'est vrai. Tu peux savoir ce que quelqu'un ressent grâce à ses yeux.

- Euh... Il...

Inaya: Arrête de bégayer ma sœur, c'est pas un interrogatoire.

- C'est l'impression que vous donnez pourtant.

Asma: Alors ? Ses yeux ?

- Il avait ses yeux de tous les jours. Des yeux normaux. Il y a rien à dire dessus. Vous posez des questions bizzares.

Asma: Ouai...

Inaya: Moi je dis que dans un mois ils sont ensemble.

Layla: Deux

Asma: Un et demi.

- Vous êtes sérieuses ?

Inaya: Quoi que, ils vont mettre un an avant de se rendre compte de ce qu'il se passe entre eux.

Layla: C'est malheureusement vrai.

Asma: Changeons les dates. Je dis six mois.

-Je suis invisible ?

Layla: Laisse nous faire nos prévisions tranquillement. Moi, vu comme je la connais, elle va jamais assumer ses sentiments avant des mois. Je dis qu'ils se mettent ensemble dans un an.

Elles se faisaient trop de films.

Inaya: Je dis un an aussi. Voir un peu moins.

Asma: Rendez vous dans un an pour voir où ils en sont.

- Il y aura rien, vous allez voir.

Rendez vous dans un an.

...

Ilyes: Salut la moche.

- Fais moi un partage de bonne humeur, j'en ai besoin.

Moha: Tu nous as fait quoi alors toi ?

- Je sais pas

Il m'a regardé longuement en fronçant les sourcils.

Moha: T'es moche avec ton bandage en vrai.

Ilyes: *rires* J'osais pas te le dire.

- Si vous êtes la pour vous moquer de moi vous pouvez partir vous savez.

Ilyes: Non on est bien là. Il y a le chauffage.

- Donc vous venez juste pour le chauffage ?

Ilyes: T'as capté. Mais faut pas le dire à Leïla, elle va se vexer.

Il s'est mit à rire avec son pote. J'ai laissé reposer ma tête contre le lit en soupirant. J'étais un peu sur les nerfs à cause de l'hôpital. Les docteurs avaient dit que j'allais partir le lendemain mais c'était déjà trop pour moi.

Ilyes: T'es fâchée ze3ma ?

- Je suis fatiguée.

Il était seulement dix huit heures mais j'avais l'impression d'avoir passé trois jours sans dormir.

Il s'est approché du lit en esquissant un sourire étrange.

- Non, essaie même pas d-

Il a sauté sur moi et m'a pinçé les joues.

Ilyes: Elle est trop mignonne, on dirait un bébé.

Il tirait comme un fou, à croire que j'étais en caoutchouc.

- Dégage, tu me fais mal !

Il a reculé et s'est mit à rire devant mes joues rouges.

- Moha, s'il te plaît gère ton pote.

Moha: C'est ton frère, gère le toi-même.

Ilyes: Tu viens de me recaler là ?

- T'as bien compris.

Ilyes: Je sais qu'on fond tu pourrais pas vivre sans moi.

J'ai soupiré. On a le même âge, mais des fois j'avais l'impression d'être sa grande sœur.

Ilyes: Eh oui, tout le monde m'aime. C'est comme ça, soyez pas jaloux.

Moha: C'est pas de la jalousie, c'est de la pitié.

Ilyes: Vous refusez d'admettre la vérité, c'est tout. Continuez à vous mentir à vous-même.

- Bref.

Ilyes: Oui bref. Kaïs viendra te chercher demain matin.

Il changeait de sujet aussi rapidement qu'il perdait de neurone pendant une conversation.

Moha: En espérant que tu reviennes plus jamais ici.

- J'espère.

Ilyes: Apprends à gérer ta santé. Même un bébé sait mieux le faire.

Je me suis retenue de pousser un profond soupir existentiel.

- J'irais pas jusqu'à dire que je pète la forme, mais je vais bien.

Moha: Alors pourquoi t'es sur un lit d'hôpital ?

- Parce qu'hier c'était pas le cas.

Ilyes: C'est pour ça que tu dois faire attention. Je dois te le répéter combien de fois ?

- Tu penses que je fais exprès ?

Moha: On sait que c'est pas de ta faute mais tu prends pas soin de toi, tu vas pas le nier.

J'ai rien répondu. J'avais rien à y redire.

Ilyes: Bref.

Ils ont ensuite changés de sujet. Ils parlaient de gens que je connaissais pas pendant que j'étais sur mon téléphone, en répondant de temps en temps par oui ou non à leurs questions.

Moha: Vous avez des nouvelles de Fares ? Il répond plus depuis hier.

J'ai gardé les yeux rivés sur mon téléphone en tendant l'oreille. Je devenais curieuse quand j'entendais ce prénom bizarrement.

Comme ça il ne répondait plus mais il venait me voir à l'hôpital ? J'avais l'impression de cacher quelque chose d'important alors qu'en soit j'avais rien fait. Et le regard insistant d'Ilyes sur moi me stressait encore plus.

Ilyes: Je l'ai eu rapidement au téléphone ce matin. Il a dit qu'il était occupé en ce moment.

Occupé en ce moment ? Ça a un lien avec son appel et son départ précipité ? Il l'a eu au téléphone avant ou après sa visite surprise ici ?

Moha: Il disparaît comme il veut lui.

J'avais déjà pû remarquer que c'était dans ses habitudes de disparaître aléatoirement.

Ilyes: En même temps c'est Fares. Ça me surprend même plus.

Moi non plus, j'étais pas surprise.

Moha: Tu sais quand il sera de retour avec nous ?

Sa question avait encore plus éveillé mon intérêt. Je me demandais où es ce qu'il allait disparaître. Et où il avait disparu la dernière fois.

Ilyes: Il met une semaine, grand minimum.

Grand minimum ? Et le grand maximum c'était quoi ? Un mois ?

J'aurais voulu ne jamais avoir la réponse à cette question.

Ilyes: Il voulait te dire quoi Kaïs tout à l'heure ?

J'ai haussé les épaules en levant les yeux vers lui.

- Il est parti sans m'expliquer ce qu'il voulait.

Moha: Maintenant que j'y pense, c'est pas depuis cette histoire avec lui que t'es fatiguée ?

J'ai pris un moment pour réfléchir à ça. J'avais l'habitude de me sentir épuisée par moments donc j'ai jamais fait attention à mon état de santé.

Je vous rassure, j'avais pas de maladie. On va simplement dire que la santé et moi on s'évitait.

Ilyes: Moi aussi j'ai remarqué ça.

Ça faisait un moment que j'étais pas dans mon assiette. Je mangeais encore moins que d'habitude, mais de là à dire que c'était lié...

Je voulais pas me l'avouer.

Le sujet a ensuite changé une nouvelle fois. Cette fois Ilyes se plaignait de ne plus avoir personne à souler à la maison.

- Il reste toujours Chahinez, ou maman. Et regardes, à côté de toi il y a Moha.

Moha: Me donne pas ta place de martyr.

Ilyes: Mais eux ils feront pas l'affaire. Il y a personne ici à qui je peux rentrer dans sa chambre à sept heure du matin et sauter sur son lit pour la réveiller, puis qui va me menacer de m'arracher les orteils en retour.

Moha: *rires* Une sauvage.

Ilyes: *rires* Même vendredi il est pas comme elle.

Moha: Vendredi ?

Ilyes: Vous avez pas la réf ? Me dites pas que je suis le seul cultivé ici.

- De quoi tu parles toi vendredi ?

Ilyes: Vendredi là. Le sauvage avec le gars qui vit sur une île. Tom jédusor ou un truc comme ça.

- Tom Crusoé non ?

Moha: Ah si ! Robinson Crusoé ?

Ilyes: Je me sens trop intelligent. Moha rattrapes toi, c'est pas moi l'intello ici normalement.

Moha: C'est toi qui lâche des réf qu'on a tous oublié.


Il s'est fait interrompre par la sonnerie de son téléphone. Il a changé d'expression en le sortant de sa poche et s'est levé de sa chaise.

- C'est ta femme ?

Je le regardais en essayant de cacher le début de sourire qui menaçait d'apparaître sur mon visage.

Moha: Quelle femme ?

- Inaya voyons.

Je vous l'ai pas dit mais ça faisait un moment qu'ils se tournaient autour. Ils étaient "amis, pas vraiment amis mais amis quand même". Je pense que vous voyez ce que je veux dire.

Moha: Inaya ?

Il me regardait comme si j'étais folle.

- Oui, Inaya.

J'attendais leur mariage depuis la première fois que je les avais vus parler. Et j'étais pas la seule à penser qu'ils allaient vraiment bien ensemble.

Ilyes: J'espère qu'elle a changé de prénom pendant la nuit parce qu'il y a écrit Warda.

Mon debut de sourire a disparu très rapidement.

- Comment ça Warda ? C'est qui elle ?

Il venait de tromper Inaya à mes yeux.

Moha: Dégage toi.

Il a poussé Ilyes qui s'était appuyé contre son épaule pour regarder son téléphone.

- Tu la trompes ?

Il a détourné le regard.

Moha: On est pas ensemble. Je lui ai juste parlé quelques fois à ta pote.

J'étais sous le choc.

- Bien sûr.

Ilyes : Force à ta shab Leïla.

Moha: On est pas ensemble, pourquoi vous me prenez la tête comme ça ?

- Fais ce que tu veux. Tu m'as juste déçue.

Moha: Tu vas lui dire ?

Oui. J'allais tout répéter à Inaya mot pour mot.

- T'as peur qu'elle l'apprenne ?

Moha: Non, pas du tout.

Sa réponse était trop rapide pour être honnête.

- Elle mérite pas ça.

Ilyes: Elle va lui dire...

Bien sûr que j'allais lui dire.

Moha: C'est juste une connaissance, tu me prends la tête comme si on était ensemble.

Ilyes: Avec ma sœur ? Tu veux que je te nique ?

Moha: Je parle d'Ina.

"Ina" ? Et il veut me faire croire qu'ils sont rien ? Même moi je l'appelles presque jamais comme ça.

- Donc tu l'appelles déjà par son surnom mais vous êtes juste potes ?

Il a soupiré longuement en fermant les yeux.

Moha: Vous me cassez la tête, vous voulez pas changer de sujet ?

- C'est qui cette Warda ?

Ilyes: Une fille d'un autre quartier.

- Qui ?

Ilyes: Une fille que t'as pas intérêt à fréquenter.

Moha: Ça je confirme.

C'est quoi ce culot ?

- Donc tu confirmes mais tu la fréquentes ?

Ilyes : Et il est censé être intelligent...

Moha: Moi c'est moi.

- Tu sais quoi ? Fais ce que tu veux. Pense juste à "Ina" quand t'iras la voir.

Il a haussé un sourcil.

Moha: Tu me menaces là ou je rêve ?

- Tu te sens menacé ?

Moha: Et tu vas rien dire à ta sœur toi ?

Ilyes: Rien du tout même.

Heureusement que j'avais un frère supportif comme lui.

Moha: Ça fait longtemps que vous m'aviez plus fait un coup de jumeau, j'ai oublié à quel point c'est fatiguant.

Bref, j'ai longuement argumenté sur le fait que c'était comme s'il la trompait et qu'elle méritait pas ça, ni un gars comme ça. Qu'il devait prendre conscience de ce qu'il avait devant lui... etc.

Parce que même si je l'aime bien Mohamed, qu'on a grandi ensemble, que c'est comme mon frère et tout ça, c'est pas pour autant qu'il peut commencer à parler et tromper mes copines comme il en a envie. Non mais.


~Fares~



Ça faisait deux heures que j'étais parti. Et deux heures que je l'avais dans la tête.

Et je savais même pas pourquoi. Qu'es ce qu'il s'était passé. Comment c'est arrivé. Elle était dans mes pensées tout le temps. Sans raison.

Et depuis un moment.


Ce qui me choquait le plus c'était ma façon de réagir.

Je sais pas ce dont j'aurais été capable, mais j'aurais pu faire quelque chose qui m'aurait amené dans une merde sans nom. Une merde phénoménale.

C'est Leïla. Elle est intouchable.

Intouchable putain. Il fallait que je me le mette dans le crâne.

Leïla merde. Quand es ce que ça a dérapé ?

Depuis le début.

J'ai soupiré en passant une main sur mon visage.

Deux heures. Deux heures concentré sur une seule et unique chose.

Deux heures et sept minutes exactement.

Je devais être malade. C'est pas possible d'être aussi inconscient.

J'étais debout sur le toit de mon immeuble, derrière le muret me séparant du vide. J'y étais depuis un bon moment déjà, la tête encore dans cet hôpital.

J'étais censé rentrer chez moi. Mais j'ai fini là. Me demandez pas pourquoi. J'arrivais pas à me concentrer. Ça tombait au pire moment. C'était vraiment pas le moment d'être ailleurs, mais ma tête arrivait pas à le comprendre.

J'aimais pas ça.

La dernière fois que j'avais pas réussi à me concentrer, je l'ai payé cher. Très très très cher. Et si je voulais pas recommencer j'avais intérêt à pas refaire les mêmes erreurs.

Mais ma tête voulait pas le comprendre ça aussi putain.

J'avais besoin d'avoir les idées claires pour réfléchir. Et penser à elle faisait tout sauf m'aider.

J'attirais les mauvaises nouvelles. J'avais appris qu'Ayoub gagnait du terrain en foutant la merde depuis un certain temps dans le 91. J'en savais pas plus, mais c'était déjà assez.

Il était descendu, sous prétexte de sa sœur, pour mieux m'occuper ici. Il était allé jusqu'à prendre un appart dans le coin.

J'avais dis que j'allais monter. C'était impossible de gérer ça sans être présent. Et dans ma tête c'était la meilleure chose à faire.

Partir un moment, sous prétexte de régler cette histoire. Mais surtout pour calmer mes ardeurs.

...

Marwa: Fares ?

- Retourne d'où tu viens. J'ai pas la tête à entendre tes bêtises.

Elle était déjà occupée avec quelqu'un.

Marwa: Tu sais que Leïla est à l'hôpital ?

- Je sais.

Marwa: Je t'ai pas vu là bas.

- Je sais aussi.

Marwa: Ça veut dire quoi "je sais" ?

- Rien du tout.

Marwa: T'es pas allé la voir ?

- Si.

Et j'aurais pas dû.

Marwa: Ah, je vois. Elle va bien ?

- Oui.

Marwa: C'est sec.

- Je t'avais prévenu, j'ai pas la tête à ça.

Marwa: Je vois ça... Des fois j'ai envie de mettre ta main dans un mixeur tellement tu m'énerves.

- Marwa ?

Marwa: Oui ?

- Je vais aller à Évry.

Marwa: Quoi ? Pourquoi ? C'est pas toi qui voulais-

- Je sais, mais je vais pas rester longtemps.

Marwa: D'accord... Mais t'es sûr ?

- Oui.

Marwa: Tu vas aller voir-

- J'y vais demain midi, je préfère te dire au revoir maintenant au cas où je te vois pas demain matin.

Marwa: On dirait que tu vas mourir demain. Sois un peu plus joyeux.

- J'ai pas envie d'y aller.

Marwa: Alors n'y vas pas.

- Je peux pas.

Je me contredisais moi même.

Marwa: Fais ce que tu veux.

A suivre

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