IambkgPRODUCTION 🥂
« Tu as tout tenté pour essayer de récupérer ton Alésia. »
Le tournage de ma vidéo, fini.
Je suis actuellement en train d'exercer le montage de celle-ci.
Vraiment la chose la plus chiante à faire.
J'allais attaquer la dernière partie de celle-ci, mais me suis faite interpeller par les pleurs d'un des jumeaux.
Qui s'en ai suivi par les pleurs de son frère.
Je suis allée dans la chambre et j'alluma la chanson ainsi que les jouets de leur balancelle afin de les calmer.
Mais en vain.
Appel entrant : My blood ❤️
- Idrissa : « Allô. Quoi ? »
- « All- Eh, comment t'es agressive putain. »
- Idrissa : « Tu compte me le dire combien de fois par jour ? »
- « Jusqu'à ce que t'arrêteras de répondre « Quoi ? », quand on t'appelle. »
- Idrissa : « Tchip. »
- « Je peux te confier les jumeaux ? Juste le temps que j'aille leur faire à manger ? »
- Idrissa : « Ouais vas-y. »
J'ai mis le téléphone entre les deux balancelles et suis partie dans la cuisine.
J'entendais quand même Idrissa se faire chier à essayer de faire parler les garçons.
Qui eux se foutaient de sa gueule.
Je me suis accordée dix minutes juste le temps de faire les deux biberon et suis revenue sur mes pas.
- « C'est bon, merci. Rire* »
- Idrissa : « Ils ont quoi tes fils aujourd'hui ? Ricra je suis leur clown, depuis ils se foutent de ma gueule wesh. »
- « Je sais pas, ils sont pas d'humeur aujourd'hui. Avec toi en tout cas hein. »
- Idrissa : « T'façon je vous parle plus, j'ai trouver moins ennuyant que vous. Des jumeaux aussi en plus. »
Les cris et pleures des ces deux se sont fait entendre juste après.
- « T'es un gamin Idriss'. »
- Idrissa : « Ils avez cas bien me sécuriser avec le cadéna hein. »
- « Rire*. Continues à ouvrir ta bouche, tu sais pas à point c'est dur de les calmer quand ils se mettent dans cette état. T'oublies vite qu'ils sont deux toi. »
- Idrissa : « Et j'ai pas envie de savoir. »
- « Je vais essayer de les faire taire et rattraper tes bêtises là. Je te rappelle après. »
- Idrissa : « Toi et moi c'est comme les feux de l'amooour, ça ne finiiii pas. »
Bip bip bip
Et il a raccroché.
Complètement malade celui-là.
J'ai donné le biberon aux deux petits morveux et ai activé une de mes nombreuses playlist.
B R A D L E Y
17h30
- Mais maman c'est moche wesh.
- Maman : Nini ?
Quoi ?*
- C'est horrible, je te jure.
- Maman : Bradley c'est beau ça.
- Bradley : Je veux pas ça chez moi en tout cas.
- Maman : 👁👁.
- Me regardes pas comme ça wesh. Crari je suis obligé d'aimer ?
- Maman : Oui.
- Souffle* Mets dans le cadie.
Faire les courses avec la daronne ?
Plus jamais.
Grosminet : Mdrr, mais toi aussi.
- C'est bon, on a fini. Y'a plus rien à prendre là.
- Maman : T'es sûr que t'as tout pris toi ?
- Certain.
- Maman : Tu l'as pris à quel moment ton lit ?
- Je l'avais commandé. Il est censé arriver aujourd'hui en plus.
- Maman : On y va alors.
- Je sais. En faisant signe de tête comme pour dire que c'est logique*
- Maman : 👁👁.
- Allons-y mère.
18h30
- Withney : Tu vas où ?
- J'arrive.
- Withney : Ça me dit toujours pas où tu vas.
- Je suis ton petit depuis quand ? J'arrive, c'est tout.
Elle allait ajouter quelque chose mais son téléphone s'est mis à sonner.
Elle m'a fait signe de tête et ai remonté dans sa chambre.
Je suis descendu et me suis assise à l'arrêt de bus en attendant celui-ci.
Grosminet : Tu vas où déjà ?
Titi : Récupèrer son Alésia.
Ça me fou la haine de devoir prendre ces vieux transports en commun là, alors que j'ai une gova frère.
J'ai validé le ticket et me suis assis au fond après être monté.
Titi : C'est même pas le tien.
Titi : It's not your ticket de transport.
Je vais dire à Grosminet de te graille, tu vas voir.
Après vingt minutes je suis descendu du bus et suis monté dans son bâtiment.
Arrivé devant sa porte je l'entendais déjà s'énerver à travers celle-ci.
- Lauralee : Come we billeh de mes fesses, t'facon c'est de la merde. C'est nul.
J'ai sonné et l'ai regardé de haut en bas avant de me mordre la lèvre, après qu'elle ai ouvert la porte.
Elle semblait.. gênée de ma présence.
Et franchement, y'a de quoi.
Elle est était en short et débardeur blanc. Sans soutien-gorge.
J'ai récupéré un des jumeaux qu'elle tenaît dans les bras et ai tendu mes bras vers le plafond.
- Ouiii, champion. Bien ou bien ?
Je suis rentré et me suis assis sur le canapé du salon.
Elle s'est éclipsée quelques secondes et est revenue avec un T-shirt.
Je l'ai regardé avec un petit sourire en coin et ai dis ;
- T'avais pas besoin de te changer hein, t'es chez toi après tout.
- Lauralee : Oui mais non, ça va merci.
J'ai passé ma langue sur sur ma lèvre inférieure toujours en la regardant et ai posé mon dos sur le dossier du canapé.
- Lauralee : Déjà donne le moi. Il te connais pas, il va pleurer.
- Depuis tout à l'heure il pleure pas hein.
Elle a récupéré son fils sans prendre en compte mon commentaire et s'est positionnée devant moi.
Titi : Te faire repousser,
- Lauralee : Et,
Elle a croisé ses bras.
Lauralee : qu'est-ce que tu fais ici ?
Titi : Mais revenir chaque fois.
L A U R A L E E
Je me suis assise sur la chaise qui se trouvait en face de lui et l'ai regardé dans les yeux toujours avec les bras croisés.
- Alors, la raison de ta venue ?
- Bradley : J'ai besoin d'une raison pour rendre visite à ma meuf ?
- Ta meuf ?
- Bradley : Ouais. Ma meuf.
- Elle est où ? Je l'a vois pas, tu t'es pas trompé de porte ?
- Bradley : 3 rue de l'orge Evry, quatrième étage, deuxième porte ?
- Mh.
- Bradley : Alors non, je ne me suis pas trompé.
Il m'a regardé, fière de sa réplique.
Je l'ai regardé de travers et ai déposé Elohim sur le petit canapé qui se trouvait à côté de moi.
Je me suis levée et j'ai re croisé les bras.
- Tu m'as vu, c'est bon ? Tu peux partir maintenant.
Il a de loin fait attention à ma réplique et a continué à me regarder.
Un jeux de regard s'est alors installé entre nous.
Il a duré au moins.. dix secondes.
J'ai alors fini par céder et détourner le regard sur Elohim.
Il a laissé échapper de sa bouche un sourire moqueur et a posé son regard sur mes lèvres.
J'ai haussé un sourcil et fini par sourire malicieusement avant de faire de même.
Grosminet : Eh madame ! Ressaisis-toi, ressaisis-toi, ressaisis-toi.
Je sais pas j'étais d'humeur taquine, j'avais comme une envie de..,
le provoquer.
B R A D L E Y
Titi : Elle retombe sur ton charme..
LAURALEE N.