Une place vide l'attendit lorsqu'il se réveilla.
Délaissée depuis un moment,
Il ne prit pas la peine de crasser les draps
Du bout des doigts, comme il le faisait souvent.
Le silence berçant la nuit,
Dans sa bulle il était
A se répéter "qu'est-ce qu'il avait fait ?"
Pour que ne règne plus aucun bruit.
Les crépitements de l'huile dans la poêle,
Celui du bois dans la cheminée
Disparus au creux des brillantes étoiles,
Disparus au creux de son être aimé.
Adieu ces jours où elle était avec lui
A danser sur ses airs de piano
Composés d'hier jusqu'aujourd'hui
Chantant parfois tel que le faisait un moineau.
Il la regrette à présent.
Elle glisse entre ses filets
Il l'a voudrait à tout instant
Mais l'heure était fixée.
Courir loin.
Courir vite.
Elle pourtant bien essayé.
Des années auparavant
Fuir son quotidien éprouvant
Mais pour partir, elle devait avoir une place où aller.
Courir vite.
Courir loin.
Elle y parvint.
Mais maintenant que le ciel fait rage
Jaillissant de foudre ses gris nuages
Elle ferme les yeux, se laisser partir.
Dans ses lointains souvenirs.
Elle le voit, l'aime encore
Il le sens, sourit toujours
Leur cœurs battent forts
Mais sa tête cri Au Secours.
Elle danse, tournoi.
Elle est Reine, il est son Roi.
Mais contrairement à ces contes de fée,
Il ne l'avait en rien sauvée.
Obsédé, obnubilé, avare.
Les exigences se faisaient moins rares.
Sans penser à rien d'autre, il attendait tout
Demandait la gloire, surtout.
A en oublier ce pourquoi il s'était marié.
Et elle, continuait de danser.
Seule dans sa tête, enfin
Seule dans son monde, sans fin.
Il la regrettait maintenant,
Voudrait la serrer une dernière fois,
Bercée juste là, dans ses bras.
Il cesserait d'être aussi ruminant.
Il se passait des heures, à se demander
Suis-je toujours aimé.e ?
Suis-je devenu.e qu'un morceau de passé ?
Oublié.e ? Délaissé.e ?
Revenir me tue l'esprit, là est mon plus grand souhait
Te revoir n'est pas commode à ma santé.
Sache juste que je ne t'ai pas mis.e de côté.
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Bonsoir ! Comment va ?
Un poème ! Ça faisait longtemps ! Vous me croyez si je dis j'arrive à en écrire un en trois-quatre jours ? Ouais, c'est galère. Et au final, je ne suis jamais entièrement satisfaite de ce que j'écris ^^ Vous êtes du genre à vouloir pardonner à Enji ou à le détester encore et encore jusqu'à votre mort ?
Il vous a plu tout de même ?
J'espère que vous passez de bons moments et tout va bien pour vous ! C'est important d'être heureux et je vous souhaite de l'être ! ^^
Des bisous, Koala.