Tout était prêt.
Le costume prévue pour l'occasion avait été soigneusement préparé.
Les plants de rosiers blancs avaient fleuri et chaque roses avaient été soigneusement sélectionné.
Avec Fujimura, ils ont passer la nuit à éparpiller les roses dans la Chaldée, les rendant facile ou difficile à trouver.
Et avec Da Vinci, ils ont préparer la salle où les participants pourront récupérer leur récompense.
C'était une activité simple. Mais cela avait demandé énormément de préparation.
La brune vient aider Arthur à ajuster son costume blanc qu'il venait de mettre, décoré de bleu et d'accessoires.
"Vous êtes vraiment fait pour porter des vêtements aussi élégants, Arthur. Je serais très tentée de faire un portrait de vous." Dit elle avec un sourire enthousiaste.
Arthur lui sourit en retour de façon amusé.
"Tout est dans l'attitude, Da Vinci. Le costume n'est qu'accessoire."
"Le roi des Chevaliers serait-il en train de se vanter ?"
L'Émeraude en rit légèrement.
"Je dis juste que tout le monde peut porter un costume. Le costume ne fait que refléter la personne qui le porte."
"Donc vous êtes en train de me dire que vous êtes parfait ?"
"Ça, c'est seulement vous qui le dites, Da Vinci. Donc je suppose que je dois vous remercier pour ce compliment." La taquina-t-il avec un sourire.
La brune rit avec amusement en retour.
Ensuite, ils ont patienter après le début de l'activité. Les participants devaient se manifester et venir réclamer leur récompenses en échange de dix roses.
Pour le moment, le début de la journée était particulièrement calme, personne ne s'était encore présenté .
Pour passé le temps, Arthur et Da Vinci ont discutés de choses et d'autres. Ils avaient passé pas mal de temps ensemble, ces temps-ci, ils commençaient à bien se connaître.
Lorsque le début d'après-midi arriva et que la femme brune revient avec deux tasses de thés pour en offrir un à Arthur. Ils ont commencé à s'inquiéter.
Aucune personne n'avait encore franchi la porte.
"C'est étrange. J'ai pourtant entendue beaucoup d'agitation pour la récolte de roses quand je suis allée chercher le thé..."
Arthur resta silencieux, septique. Il regarda l'eau chaude tourner dans sa tasse et commença à douter du principe même de l'événement. Il se demanda si cela était réellement intéressant.
...
Les heures ont passées ... toujours personne.
Le chevalier s'est adossé à une table, les bras croisés. Regardant vaguement dans le vide, s'occupant l'esprit avec des pensées diverses.
Le compte à rebour de fin arrivait à
grand pas. Lorsqu'il leva les yeux vers l'horloge, il ne restait que quelques minutes.
Da Vinci s'occupait avec une de ses inventions... Mais elle était tout aussi décomposée que lui.
"Tout ça pour rien."
Ils étaient tout les deux épuisés de s'être donnés autant de mal, pour au final, se retrouvés à ne rien faire de la journée.
Arthur la regarda...
Il entendit l'horloge sonner et la porte qui était censée accueillir les participants se verrouilla automatiquement.
Da Vinci se leva avec un soupire désespérée.
"Je vais trouvée Fujimura... et je vais essayer de comprendre ce qu'il s'est passé. Puis-je vous demander de commencer à ranger ? Je reviens vous aider juste après."
"Bien sur..."
Puis il la regarda partir, sans un mot.
Il était maintenant seul.
Le soleil se couchait et il regarda les récompenses que Fujimura avait prit soin de faire pour tout le monde.
Il se dit alors que le garçon allait être déçu.
Que pouvait il vraiment faire pour corriger ce qu'il s'est passé ?
Pas grand chose ...
Le blond se redressa. Nettoyer allait prendre autant d'effort que pour installer.
Un pétale blanc se glissa doucement devant ses yeux, allant se poser sur sol.
Il pris quelques secondes avant de constater ce que c'était.
Il cligna des yeux, s'apprêtant à ramasser le pétale en question.
Puis un autre pétale rejoind le premier.
Surprit, il resta un moment à les observés.
Mais avant de réagir, d'autres pétales tombèrent à leur tour sur le sol.
Ses émeraudes se levèrent alors vers le haut et il se rendit soudainement compte qu'une pluie de pétales blancs était en train de se manifester devant ses yeux. Tombant comme de la neige,
Un peu abasourdi, il regarda les pétales tombés, sans comprendre le comment, ni le pourquoi.
Son corps et ses cheveux commençaient à en être lentement recouvert. Le sol a en être parsemé.
Levant encore une fois les yeux, une rose tomba devant lui.
Il l'attrapa et l'observa.
C'était l'une de ses fleures qu'il avait sélectionner.
Belle, somptueuse, d'un blanc parfait.
Il sursauta légèrement lorsque d'autres tombaient autour de lui, l'encerclant doucement.
Cherchant à comprendre la source et pourquoi ses roses se manifestaient ainsi, il aperçut des particules dorées voler dans les aires, se rassemblant à un même endroit, devant lui, créant une forme et matérialiser un homme.
Gilgamesh, vêtu dans une tenue rouge et or de son pays d'origine, orné de bijoux et maquillé finement, apparut et marchait doucement dans sa direction.
Un tableau magnifique mettant en valeur le Roi des Héros qui, à son tour, était entouré de pétales et le recouvrant doucement.
Presque sans voix, Arthur le regarda approcher. Jamais encore il n'avait trouvé un homme aussi beau, bien qu'il avouait volontier que le roi d'Uruk était bel homme, il ne s'était jamais rendu compte que c'était à ce point.
Son esprit complètement vide de réflexion, observant son visage arrogant afficher un petit sourire de satisfaction. Ses iris rouges étaient remplies de convoitise et de désir.
Il était abasourdi, il laissa le cramoisi se positionner près de lui, face à face, se fixant dans les yeux.
Le blond rouge admira ce visage submergé par l'instant. Les pétales et les roses continuaient de tomber du ciel, coloré par les lueurs des halos dorés de sa porte de babylone qui lâchait les fleures au dessus d'eux et l'orange des lumières artificiels simulant le coucher du soleil.
"Ce sont..." commença Arthur, à court de mot.
"Toutes les roses que tu as choisis, Arthur. Elle sont toutes rassemblées ici."
Toutes ?
A la fois impressionné et incrédule, Arthur avait du mal à y croire.
"Chaque roses, aussi belles les unes que les autres, choisis par tes soins... si ce n'est moi, aucun Métis n'était en droit de les trouver et de les toucher."
Arthur sentait une forme de pression s'installer dans sa poitrine, laissant les mots de Gilgamesh s'emparer de lui.
"Comme il a été promis, je suis venu chercher ma récompense. Et je pense pouvoir exiger laquelle."
Il s'avança alors encore plus prêt, prenant Arthur par surprise, qui pendant ce temps, admirait ce visage.
Mais il sursauta et sans comprendre comment, le Roi des Héros l'avait emprisonnée contre la table derrière lui, se penchant sur lui.
Arthur ne le repoussa pas. Il était coincé entre lui et le meuble. Il suffisait d'un simple mouvement a Gilgamesh pour coller son corps contre le sien.
Il exerça une emprise totale sur lui, devenant maître de la situation.
Leur visages étaient proches, chacun pouvaient respirer l'aire de l'autre.
Les émeraudes étaient toujours fixé sur les rubis.
La conscience d'Arthur lui criait de s'éloigner, mais il était déjà dans la prise du lion doré.
Le Cramoisi se délectait de chaque instant.
"Mais dans ma plus grande bonté, Arthur, je vais te laisser le choix..."
Lentement le visage de gilgamesh s'approchait du sien.
"L'un est d'assouvir mon désir insatiable de te goûter..."
Arthur déglutit presque, sentant la chaleur douce de Gilgamesh lorsque ses lèvres vinrent presque froller les siennes.
"L'autre est de m'accorder une faveur dont tu ne pourras pas te désister. Auquelle tu devras t'y donner corps et âme au moment où je te la demande."
Ses mots s'étaient transformé en murmure, faisant frémir l'Émeraude. Ses lèvres caressant presque les siennes, accompagnées de la douce odeur des fleures, du vin et des épices, enivrant momentanément Arthur.
Gilgamesh ne cacha pas qu'il était sur le point de choisir pour lui, sur le point de se presser contre ses lèvres.
Arthur n'avait même pas quelque seconde pour choisir.
La distance s'apprêtait à être comblé une fois pour toute.
"La faveur..." répondit Arthur contre ses lèvres alors qu'il reculait son visage du sien, se ressaisissant, cessant de laisser son esprit vagabonder dans le vide.
Gilgamesh plissa les yeux.
Mais il sourit.
"Si jamais tu me refuse cette faveur Arthur, je viendrais réclamer ma récompense, de gré ou de force."
L'homme s'éloigna alors de lui de quelques pas. Croisant les bras, observant le blond avec ce même regard suffisant.
"Ne l'oublie pas."
Arthur aurait pu en rougir cette fois, mais la situation était si irréaliste qu'il restait sans un mot devant le comportement de Gilgamesh à son égard.
"Tout dépendra de la faveur..."
"Que tu accepte ou non, Arthur, je reste gagnant. Tu ne peux pas nier l'effort que j'ai mis à rassembler toutes tes roses pour toi, avant ces imbéciles ..."
Gilgamesh vient doucement prendre la main d'Arthur qui tenait la rose et il embrassa un des pétales, fixant le roi des chevaliers avec taquinerie.
"J'aurais ma récompense, tôt ou tard ~"
D'un simplement geste, lent, il posa doucement la fleure sur les lèvres d'Arthur qui s'était figé au contact cu Cramoisi.
Il rougit cette fois à ce baiser indirecte, alors que Gilgamesh était quasiment contre ses lèvres un instant plus tôt.
Gilgamesh lui offrit un magnifique sourire, faisant momentanément disparaître cette arrogance sur ce visage.
Arthur garda la fleure dans la main, observa simplement le Roi des Héros disparaître aussi vite qu'il était venue. Laissant le blond seul avec les centaines de pétales et de roses autour de lui, dont la pluie avait cessée en même temps que le roi ait disparu.
L'Émeraude resta longuement à regarder l'endroit où était le Cramoisi, prenant petit à petit conscience qu'ils étaient plus que proche il y a peu... et qu'il aurait pu le laisser faire, complètement hypnotisé par sa beauté.
Il se frotta le visage, essayant de calmer la chaleur qui s'emparait de lui et il regarda la rose qui avait touchée les lèvres du Cramoisi.
Il se sentait stupide et complètement enivré.
Mais avant qu'il puisse se ressaisir, Da Vinci était déjà revenue.
"Mais qu'est-ce que..."
Arthur sursauta, se racla la gorge pour reprendre consistance et se tourna vers la brune en se frottant l'arrière de la nuque.
Comment allait-il lui expliquer ?
Pas un instant il n'a lâché la rose dans sa main.