Des semaines que je brandisse fièrement ma bague, depuis un certain temps je mène une nouvelle vie dont de nouvelles responsabilités. Je ne suis plus une célibataire comme ce fut un temps, mon fiancé passe souvent ses nuits avec moi.
Dans ma fonction d’interprète, je ne travaille pas en temps plein. Je passe mon temps libre en belle-famille, avant de rentrer chez moi. Je ne suis plus une étrangère à présenter au reste de la famille. Je peux bien rester vivre avec eux mais c’est trop tôt pour le faire.
Qui parle de demande de mariage parle de fiançailles et qui parle de fiançailles parle de mariage. D’un pays à un autre, ce n’est pas une partie de plaisir pour faire les démarches. Sachant qu’elle ne pouvait plus rien faire, maman s’est rangée.
Tout a été laissé entre les mains des parents de Linda. À la place de mon père et de mes oncles, papa Pasteur se chargerait de jouer ce rôle. C’est un homme de Dieu, il est respecté, cette place lui va en merveille.
Du plus facile jusqu’au plus difficile, le père de Linda a joué la transition entre mes parents et ceux de mon futur mari. James a avancé la dot qu’on ne paye pas en un coup, chez nous c’est comme ça. Il a payé ce qu’il doit pour les coutumes
Environ trois mois après sa demande en mariage, je suis devenue à 80 sinon même 90% la femme de James. Il reste à verser le reste de la dot qui se fera le jour du mariage accompagné de mon oui pour faire de moi à 100% sa femme.
Rien ne presse, on est heureux ensemble, il a fait ce qu’il fallait faire pour le moment on ne parle pas de mariage. On a tout notre temps, il faut partir sur de bonnes bases. Si je parle de bonnes bases, je fais allusion en matière d’économie.
Oui les parents de James sont riches, les miens le sont aussi dans mon pays, les parents de Linda ne seront pas en reste si on leur expose nos problèmes dans les jours à venir mais il serait mieux qu’on apprenne à faire face à la vie.
On travaille tous les deux, on pourra faire des réalisations par nous-mêmes et c’est ce qu’on a décidé de faire. On a ouvert un compte joint, par mois ou même occasionnellement chacun y met ce qu’il peut. C’est ça le foyer, il ne faut pas tenir compte de ce que l’autre verse.
Loin des yeux mais près du cœur. Linda est au Canada, elle reste ma meilleure copine n’empêche que je rends souvent visite à Shevonne. La première fois qu’on est allé prendre un verre ensemble accompagné d’une autre de ses copines, j’ai été un peu gênée par tous ses regards sur nous.
Discrète et ne s’affiche pas d’après James mais cette femme ne passe par inaperçue. Ce qui me plait chez elle est qu’elle ne se vante pas et ne se place au-dessus de personne. Elle est humble et accepte volontiers tous ceux ou celles qui désirent prendre une pose avec elle.
On est vendredi, c’est la fin du mois. James est en voyage pour le week-end avec des partenaires, je suis seule à la maison. J’ai beaucoup causé avec Linda, j’ai envie de sortir et j’ai tout de suite pensé à Shevonne mais je ne sais pas si elle sera disponible.
C’est dans l’hésitation que j’ai lancé l’appel vers son numéro. Elle n’avait rien prévu pour ce soir mais si je l’invite elle répondra pour me faire plaisir. Une façon de me taquiner sinon on sait toutes les deux celle qui va payer la grande partie de la note.
Une petite sortie entre nouvelles copines, la bagnole de mon fiancé est à ma disposition. C’est aux environs de 20h qu’on s’est retrouvé dans un restaurant un peu discret juste pour manger, échangé et parlé de nos vies de femmes.
On a d’abord passé nos commandes de boissons, le service est bien, on est passé à la vitesse supérieure en commandant à manger. C’est dans cette atmosphère qu’on a engagé la conversation tout doucement avant de commencer à entamer les sujets de nos vies.
Shevonne : Alors, c’est pour quand le mariage en plus tu ne me l’as jamais présenté ton James.
Moi : Pour le moment c’est temps mort en ce qui concerne le mariage.
Shevonne : Et pourquoi ? Déjà que vous êtes comment dirais-je fiancés dans d’autres termes, il est difficile de faire marche arrière non ?
Moi : Oui c’est vrai, on attend juste le bon moment.
Shevonne : Il n’y a jamais de bons moments pour dire oui à la personne qu’on aime ma chérie. Si c’est le bon, fonce la tête baissée.
Moi : Oui c’est le bon et ne t’en fait pas je vais te le présenter bientôt. Il est en voyage, il rentre dans deux jours.
Shevonne : Ah je comprends pourquoi madame se donne la liberté de trainer dans les rues de la ville à une heure pareille.
Moi : Non ce n’est pas ça, Il ne m’a jamais interdit de sortir seulement je ne suis pas trop fan des sorties, juste par occasion.
Shevonne : Je suis contente pour toi ma chérie, tu as vraiment de la chance contrairement à nous autre dont les gens croient que la vie a tout donné.
Moi : Je le crois aussi.
Shevonne : Oui tu es jeune il y a beaucoup de choses que tu ne sais pas. Tu vois, moi je ne suis pas mariée et je ne me suis jamais mariée.
Moi : Ah oui ?
Shevonne : Eh oui, j’ai eu pas mal de relations qui se terminent toujours de la même façon dès lors j’ai décidé de me consacrer à ma boutique. Avant je ne faisais pas peur aux hommes mais maintenant si.
Moi : Parce qu’ils te trouvent belle, riche et indépendante.
Shevonne : Il y a un peu de tout ça mais je crois que c’est juste pour m’aborder le vrai problème. Beaucoup se disent que non cette femme a beaucoup d’hommes qui lui cour après, je n’ai aucune chance avec elle, mieux vaux ne pas perdre mon temps avec elle.
Moi : En tout cas je me dirais la même chose si j’étais un homme.
Shevonne : Tu vois un peu et pourtant je n’ai aucun homme dans ma vie
Moi : Pardon ?
Shevonne : Libre comme l’air, mon premier mari c’est mon travail. Si je ne suis pas à la boutique je suis à la maison et si je ne suis pas à la maison je suis dans un avion. D’un pays à un autre, je rapporte mes marchandises.
Moi : Wahouu !!!
Shevonne : Comme tu le dis. C’est une vie mais plus ou moins monotone.
Moi : Mais vous avez des enfants, un enfant, je ne sais pas.
Shevonne : Oui, j’ai une fille de 14ans, elle est présentement à Londres avec son père.
Moi : Avec son père ?
Shevonne : Oui, c’est une métisse, son papa est de l’Angleterre. J’ai été avec lui pendant deux ans, c’est après la naissance de notre fille que tout a basculé et depuis je ne me suis plus trop prise la tête dans une relation.
On croit connaitre les gens et pourtant. Si Shevonne n’avait pas pris la liberté de parler d’elle-même, je n’aurais jamais le courage de lui poser la question. Je serais toujours dans ma bulle et crois qu’elle est la femme heureuse et que c’est cette joie qui reflète sa beauté extérieure.
Donc une femme aussi belle comme Shevonne avec toue sa richesse peut aussi manquer de mari. Affaire de mari-là est sérieuse hein à croire que c’est la vie qui est risquée. A l’entendre parler, je suis une fille chanceuse.
La bonne dame m’a fait pitié tout le restant du dîner. Il commence à se faire tard, on a terminé notre petit dîner avant de se souhaiter bonne nuit et que chacune s’engouffre dans sa voiture pour rentrer chez elle.
Une fois chez moi, j’ai passé un coup de fil à James, j’ai ensuite enchainé avec Linda mais sans faire mention de ma petite sortie avec Shevonne. Je me suis un peu libérée la tête, le sommeil n’a pas tardé à me surprendre.
J’ai passé la journée de samedi qui ne travaille pas dans la maison sans mettre le nez dehors. Je suis tantôt en appel vidéo avec Linda, tantôt je suis au téléphone avec James qui me manque. Il ne rentre que le lendemain dimanche.
J’ai tenu le coup toute la journée et toute la nuit jusqu’au lever du soleil. J’ai d’abord mis de l’ordre dans la maison avant de partir pour la belle-famille. C’est là que je vais passer la journée, je ferai la cuisine et à attendre le retour de mon mari.
J’ai été dans la cuisine dès mon arrivée, c’est après le déjeuner que je suis rentrée dans la chambre de James pour me reposer. Il est presque 17h lorsque j’ai ouvert les yeux, j’ai pris le temps de me rincer avant de sortir dans le salon.
Je me suis adressée à ma belle-mère à propos de ce qu’elle veut manger le soir. Comme James rentre le soir, je vais profiter faire ce qu’elle me demande pour toute la famille. J’ai pris note avant de retourner en cuisine.
Mon prince est arrivé aux environs de 21h, on a déjà fini de dîner. Je lui ai préparé la table le temps qu’il se lave, il est ressorti prendre place. Je suis venue me mettre à ses côtés pour le servir, c’est un peu en bavardant qu’il a pris son dîner.
Après le repas, monsieur joue au fils à maman mais moi je suis pressée qu’on rentre chez nous. Je suis restée deux jours sans le voir ni le toucher, ça me manque, ça mouille beaucoup entre mes jambes.
Monsieur décide enfin de dire au revoir à ses parents. Une fois devant la voiture, si je lui laisse le volant, lui là il va rouler comme une torture. Je prends place derrière le volant, normalement il faut maxi 20 à 30 minutes pour arriver chez nous.
En moins de 15 minutes, je marque l’arrêt devant le portail de chez nous. Une minute a suffi pour descendre et faire sortir son petit sac de la voiture. Je me précipite devant lui pour ouvrir la porte de la maison et de la chambre, il sait déjà de quoi il s’agit.
A peine entrer dans la chambre, je jette son sac sur la petite table de la chambre et je saute dans ses bras. Le sexe joue un grand rôle dans la vie d’un couple, deux jours que je dors les mains entre les jambes, mon homme a eu droit a son butin.
Une semaine après, je reçois une invitation de la part de Shevonne. L’anniversaire des sept ans de l’ouverture de sa boutique, elle organise une petite fête pour remercier leurs anciens clients qui ont choisi leurs produits et qui sont toujours en couple.
Donner plus de courage à celles qui prévoient de se marier dans les jours à venir, les invités sont triés et je suis sur la liste. Je viens avec James, ça sera une occasion pour lui et pour Shevonne de faire connaissance.
Dois-je lui toucher un mot ? Non je vais plutôt lui faire la surprise. J'ai vu James parler de Shevonne, j’ai comme l’impression que rencontrer cette femme sera une très grande surprise pour mon mari et ça sera grâce à moi.
Le jour de la fête, une journée sans travail. James a fait un tour au bureau avant de revenir me trouver dans ma cuisine. J’ai une surprise pour lui, je l’invite ce soir. Monsieur veut savoir, je ne veux pas qu’il me pose de questions, juste de me dire oui.
J’ai fait un tour rapide au salon, je suis passée par le pressing avant de rentrer toute belle à craquer. Monsieur veut jouer son coq mais ah non, pas question de me laisser défaire une si belle coiffure. Il va devoir attendre après la surprise.
19h30, je suis prête, pas besoin de me charger avec des tonnes de maquillages. Je suis naturellement belle, il faut seulement laisser apparaitre mes belles formes dans une robe moulante. L’ouverture c’est pour 20h.
J’ai aidé mon homme à enfiler sa veste, j’ai bien noué sa cravate, il ne sait toujours pas où je l’amène. Une fois la porte de la maison refermée derrière nous, je m’assieds derrière le volant et direction l’hôtel où y aura lieu la réception.
On est arrivé pile à l’heure, l’entrée de l’hôtel et celle de la grande salle est bourrée de couple. C’est très visible, chaque femme est accrochée au bras de son homme, le mien est le plus beau de tous.
On fait notre entrée dans la salle, une des filles nous a conduits jusqu’à notre table. Assise à côté de mon amour, qui ne comprenait toujours rien, il se penche vers moi et me demande ce qui se passe et ce qu’on fait ici. Patience, patience James, tu vas bientôt le savoir.
Le temps qu’on se rafraichisse les gorges, une fille monte sur la scène et nous annonce l’ouverture de la fête et la rentrée de dame Shevonne. Je fais un clin d’œil à mon homme qui n’a rien dit juste un petit sourire dessiné sur le coin des lèvres. Il commence à comprendre.
Shevonne est apparue sur scène devant ses invités dans une robe de sereine. Par tous les saints, cette femme est un ange. Je parie qu’il ne reste pas un seul homme dans cette salle qui n’a pas avalé sa salive et pourquoi pas certaines femmes aussi.
Miss ange a d’abord remercié ses invités, simple et précise, elle a prononcé son discours avant de céder la place à deux couples qui semblent être les plus vieux de la salle. Trop parlé est une maladie, place à la fête.
On était déjà dans la joie, la fête a vite commencé, personne ne va vouloir rentrer chez lui de sitôt. Plus détendu, James me dit qu’il a maintenant sa petite idée même s’il ne comprend toujours pas comment j’ai pu être invitée à cette fête et par shevonne.
C’est Shevonne qui m’a apporté la réponse lorsqu’elle est passée entre quelques tables en souriant à ses invités pour venir se tenir devant nous.
Shavonne : Jodie ma chérie
Je me lève et James aussi, elle me prend dans ses bras pour faire un gros câlin.
Shevonne : Merci d’être venue.
Moi : Le merci te revient. Tiens, je te présente James, mon fiancé. James je te présente Shevonne.
Shevonne : Merci, enfin le prince charmant de ma petite Jodie.
Sans se prendre dans les bras, elle pose juste un petit bisou sur la joue de mon homme. Ça fait chaud au cœur de voir une si belle femme toucher ton homme mais elle et moi on est des copines, il n’y a pas de risque.
James : Vous êtes ravissante, je suis ravi de faire votre connaissance.
Shevonne : Je suis bien flattée, vous savez très bien que la plus ravissante est celle que vous avez à vos côtés.
C’est avec le sourire que Shevonne nous a pris congé, elle a d’autres invités à chérir. Je n’ai pas manqué de voir James la suivre du regard lorsqu’elle a tourné le dos, je lui bouscule par l’épaule.
Moi : Tu la regardes encore comme ça, je te crève les yeux.
James : Ehh !! Je te rappelle que c’est toi qui m’as amené ici. Donc s’était ça la surprise ? Depuis quand vous êtes copines toutes les deux.
Moi : Depuis la dernière fois qu’elle m’a proposé du travail. J’ai décliné son offre et il fallait bien que je m’excuse et voilà un peu. Ça te dérange que je sois copine avec elle ?
James : Non, pas du tout, je te fais confiance dans le choix de tes copines.
Moi : Merci chéri mais arrête de la mater.
La fête fait son effet, on boit, on rit, on s’invite sur la piste, on danse, c’est la joie. A un moment donné, j’ai laissé James sur notre table pour me défouler sur la piste avec les filles de la boutique que je connaisse.
J’ai fini de sortir mes pas au milieu des filles, je me range dans le cercle. Je tourne le regarde vers notre table, je vois Shevonne devant notre table avec une coupe de champagne en main. Elle est face à face avec James, ils se parlent en rigolant.
Le regarde de Shevonne m’a surpris lorsque je les regardais, elle a levé sa coupe en ma direction en signe de santé. Je fronce les sourcils, j’ai tout de suite arrêté de danser, je suis revenue à notre table.
Shevonne : Alors, ça se passe bien la fête ?
Moi : Oui très bien.
Shevonne : C’est ce que James vient de confirmer aussi. Je suis vraiment contente pour vous deux, n’oublie pas ma proposition Jodie. Traîne-le dans notre boutique, je serais encore plus ravie de te voir dans une de nos robes de mariés.
Moi : S’il plaît à Dieu.
Shevonne : Aller, je vous laisse continuer la fête, faites-moi signe au moment de rentrer.
Une personne censée voit le mal venir de loin. Je suis une fille très jalouse, si je revois encore James et Shevonne échangé, je vais penser des choses. Mieux vaut qu’on rentre, je ramène mon homme chez nous avant que quoi que soit ne se passe.
On n’a pas été les premiers ni les derniers à partir, Shevonne nous a accompagnés jusqu'à la sortie de la salle en nous souhaitant de bien rentrer chez nous. C’est avec le sourire qu’on s’est quitté, le retour fut immédiat.
Pendant qu’on se déshabillait, James n’arrêtait pas de complimenter ce qui s’est passé lors de cette fête. Je l’ai vraiment surpris ce soir en l’invitant à sortir. Après avoir pris une douche à deux, on vient de monter sur le lit. Je ne sais pas pourquoi mais James semble plus heureux que moi.
Moi : ça ta plu la sortie ?
James : Et comment… Whaouu !!! C’était tout simplement génial. J’avais déjà entendu parler de cette femme mais je ne l’avais jamais vu de si près. Elle est cannon cette Shevonne.
Moi : Arrête pour toi hein, je t’ai demandé pour la fête et pas que tu me parles de Shevonne.
James : Ho ho ho !!! Tu ne serais pas jalouse par hasard ?
Moi : Et alors, tu crois que je n’ai pas vu comment tu la regardais ? Je te préviens déjà, c’est ma copine.
James : De quoi as-tu peur ? Hein, tu as peur de quoi ? Tu sais bien que c’est toi la femme pour qui mon cœur bat.
Moi : Tu as intérêt.
Des paroles réconfortantes et d’amour, j’ai fait un tour sur la poitrine de mon homme avant qu’il ne se retrouve entre mes jambes et se décharge dans mon fin fond. C’est ce qu’il fallait pour me faire oublier ma petite jalousie.
James sort entre mes jambes, je suis épuisée, je n’ai plus la force d’aller me nettoyer, de toute façon ça ne fait rien. Une partie de mon corps sur le tien, je ferme les yeux et je suis tout de suite prise par le sommeil.
Tout à coup, je réapparais dans le salon, j’entends des gémissements depuis la chambre. Mon cœur commence à battre, j’ouvre la porte à toute volée. Mon corps s’est glacé lorsque j’ai vu James sur une femme, il fait des vas et vient entre les jambes de cette femme dont le visage est couvert par les draps.
Lorsqu’il s’est retourné pour ne voir que moi, il a stoppé ses mouvements et quitte sur cette femme tout en essayant de se couvrir le plus vite possible. Toute furieuse, je me précipite sur cette femme, je tire avec violence les draps sur elle, qui je vois : Shevonne.
Moi : Shevonne ?
Elle me sourit et passe sa langue sur ses lèvres comme pour me dire combien mon homme a été doux. Je pose d’abord mes mains sur ma bouche avant de commencer à crier de toutes mes forces. Je pleur en reculant jusqu'à ce que je me retrouve dos contre le mur.
J’entends « Jodie, Jodie, Jodie » c’est la voix de James, je tombe sur mes fesses. Ce choc contre le sol m’a fait réveiller en sursaut. Je vois James assis la main sur mon bras.
James : Bb, qu’est-ce que tu as ? Qu’est-ce qui se passe chérie ?
Je le regarde sans pouvoir répondre, mon cœur bat plus vite, j’ai du mal à respirer.
James (inquiet): Parle-moi chérie, qu’est-ce qui t’arrive ?
Moi (entre deux respirations): J’ai fait un mauvais rêve.
Oui un mauvais rêve, est-ce qu’un mauvais rêve ou une prémonition ?
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