Le suspense planant, me donne encore plus envie de le retrouver. Je quitte les toilettes et retourne vers Annie et Frank qui ont fini leur dessert. J'arrive à leur hauteur, il coupe leur discutions pour me regarder.
- Je suis désolé je dois y aller.
Annie se tourne vers moi l'air soupçonneuse.
- Un problème ? Demande gentiment la rousse.
- Non rien de grave.
Sur cette phrase Franck se lève et me tend sa main.
- C'était un plaisir, admet-il.
- De même.
Je serre sa main et la rousse m'enlace.
- Rentre bien Nils, a demain.
- À demain.
Je prends mon mentaux et quitte le restaurant. J'appelle un taxi, qui se gare une fois dans celui-ci je cherche ce que Damen me voulait. On arrive dans le quartier de Damen et par précaution je prends un inhibiteur. Je paye le taxi et vois Damen. Je le rejoins rapidement presser de savoir ceux du pourquoi il ma fait venir.
- Tu me voulais qu. . .
Il pose soudainement un bandeau sur mes yeux. Je me tends et je sens mon cœur se mettre à battre plus rapidement.
- Da. . . Damen ?
- Chuut, dit-il posant son doigt sur mes lèvres.
Il prend ma main et me fais tourner dans plusieurs sens et finit par avancer.
- Damen je sais qu'on va chez toi.
Sa poigne se resserre est-il surpris ? Je décide de m'expliquer.
- Dans le couloir, ça sent le luxe.
Il éclate de rire, mais se ressaisit à la vitesse de la lumière. Je me retiens de rire devant le comportement bizarre de mon petit-amis. Je souris quand je réalise ce que je viens de penser, mon petit-amis, rien que cette appellation me fais chaud au cœur. J'entends le déclique de la porte, on entre. La chaleur de l'appart me fais soupirer, comme quand on a les mains froides et que l'on passe ses mains sous l'eau chaude. Il me tire encore plusieurs mètres dans l'appartement et me fais m'assoir. Je suis sur le canapé, enfin je suppose. Il retire le bandeau, la pièce est sombre seule une lampe tamisée me permet de dire où je suis.
- Damen c'est quoi tout ça ?
Il me regarde et va derrière moi, il actionne un bouton blanc, je n'entends rien. Soudain il projette une lumière sur le mur blanc du salon.
- Chère Nils bienvenue au cinéma.
Je ris.
- Un vidéo-projecteur, bien jouer, mais pourquoi ?
-Hé bien comme tu me la dis, tu n'aurais pas voulu y aller avec moi du moins en public.
- Je. . .
- Donc j'en ai fait un ! Il est peu tard mais bon.
Il s'assied à mes côtés.
- Merci Damen.
- De quoi ?
- De. . . oublie.
Je regarde le brun tandis qu'il me tend un paquet de pop-corn, il n'y a pas à dire je suis piqué. C'est la plus mignonne des intentions que j'aurais pu réclamer. Je me reconcentre sur le mur et il lance un film.
- Titanic sérieusement !
- J'adore ce film ! se défend le brun.
Je secoue la tête de droite à gauche et me tais pour regarder le film.
La fin du film approche et Jack finit par mourir.
- Tu pleures ? Demande le brun.
- Non !
Il éclate de rire et j'essuie mes larmes.
- Je sais maintenant pourquoi tu n'aimes pas ce film.
Je fais la moue, une seconde larme glisse sur ma joue, Damen pose ses lèvres dessus. Je m'installe dans le canapé contre Damen, et m'endors sur le début du second film.
Une bonne odeur chatouille mon nez, j'ouvre les yeux et quitte ma torpeur . Damen tient une assiette, avec des crêpes dessus. Je me lève rapidement et vole un crêpe.
- Nils elle est encore chaude !!
Je n'écoute, malheureusement, pas sa mise en garde et dévore la crêpe. Elle me brule la langue, je fonce dans la cuisine et bois de l'eau. Damen me met un coup derrière la tête.
- Sauvage ! Tu aurais pu attendre !
Je lui fais mon plus beau sourire et il soupire.
- Nils, T'est un cas d'espérer.
Je vais m'assoir et j'attends patiemment que les crêpes refroidissent. Finalement je peux enfin me remplir l'estomac. Damen et moi discutons, puis viens l'heure de partir. Damen ma gentiment prêter un de ses costumes, qui reste tout de même un peu trop grand pour moi. On arrive une fois de plus ensembles au bureau, même si je prends garde de ne pas rentrer en même temps que luit aux bureaux. Une fois un certain temps a passé à attendre je vais à mon bureau, Annie m'attend déjà.
- Ça c'est bien passé ? Tu l'aime bien ?
Je sens qu'elle est inquiète, c'est rare qu'elle le montre.
- Annie c'est ton copain, ne t'inquiète pas de me avis.
- Mais Nils ! Tu es mon ami logique que je veuille ton avis.
Je lui souris.
- Oui je l'aime bien.
Son sourire chaleureux apparaît sur ses lèvres.
- Super ! Merci Nils.
Elle retourne à son bureau travailler et je fais de même. Quand je décroche enfin mes yeux de l'ordinateur et vois qu'il est dix-sept heures. Mon ventre hurle famine, c'est rare que je loupe la pause déjeunée, mais il faut croire que les crêpes de Damen mon suffit. Au moins cette absence de repas m'aura permis de finir plutôt. J'éteins mon PC, range mes affaires et vais prévenir Damen que je pars plus tôt que prévu. J'entre et je vois le brun plongé dans de la paperasse à ne plus savoir qu'en faire.
- Damen.
Il quitte les yeux de sa paperasse.
- J'ai fini, je pars plus tôt.
Il ne me répond pas et replonge dans sa paperasse pour signer un papier.
- Je viens de finir ! Ajoute le brun.
- Mais quel timing ! Comment tu as fait.
Il prend un air mystérieux rassemble ses papiers, prends ses affaires et m'embrasse chastement. Avant de me réponde simplement par :
- J'ai juste travaillé.
Je suis impressionné, lui qui pouvait parfois finir à minuit et emmener du travail chez lui à réussis à finir à dix-sept heures ? C'est tout bonnement impossible. Je reprends mes esprits et me rappelle ce que je devais faire une fois avoir quitté le boulot.
- Je dois passer dans une superette.
- Pourquoi ?
- Je vais acheter une brosse à dents et deux trois bricoles.
- Pourquoi ?
Je lui mets un coup de coude.
- Arrête avec tes "pourquoi ?".
Il réfléchit.
- Pour qu'elle raisons ?
J'éclate de rire.
- Pour les laisser chez toi !
Il fronce les sourcils, l'air de ne pas comprendre que je passe plus de temps chez lui que chez moi !
- En ce moment je passe beaucoup de temps chez toi j'ai donc pensé que je pourrais laisser deux trois trucs au cas où.
Il sourit de toutes ses dents.
- Bien sur que tu peux.
On quitte séparément l'entreprise et je vais acheter ce qu'il me faut. Je farfouille quelques rayons et j'entends la petite chansonnette de la porte d'entrée et je jette un rapide coup d'œil vers celle-ci. Quand je reconnais le visage de la personne entrant je me recroqueville que moi-même, mon cœur se met à battre, mon estomac se serre et un étau se forme autour de ma gorge. Je sens que je commence à trembler. J'entends les pas des acheteurs et j'ai la peur au ventre à l'idée de me faire découvrir. Soudain une main se pose sur mon dos, je sursaute et mes tremblements reprennent de plus fort.
- Monsieur, vous allez bien ? La voix féminine me calme, sa voix ressemble à celle d'Annie.
Je relève mon regard vers la femme qui pourrait être ma mère, les cheveux grisonnant et le regard doux. J'expire, il faut que je me reprennent, je serre les poings et me relève. Je regarde autour de moi avec l'espoir de ne pas croisé le regarde de Jonas.
- Oui excusez-moi, une crise de panique.
- Vous voulez que j'appelle quelqu'un ?
- Non, mais merci beaucoup.
Je vois que la femme veut faire quelques choses pour moi, mais malheureusement elle n'y peut rien. Je regarde autour de moi et me rappelle que Damen est dans la voiture, quelle idée de lui avoir demandé de ne pas m'avoir accompagné. La femme finit par s'éloigner et moi je tente de me faufiler entre les rayons pour rejoindre Damen. Soudain mon regard croise celui de Jonas et je me fige.
- Nils . . .
À suivre. . .