29 janvier 2019
Des bruits retentissent à l'étage, comme des pas. Je tends l'oreille, attentif au moindre mouvement qui pourrait avoir. Je me fais peut-être des films, c'est sans doute Pearl qui s'est levé pour aller dans la salle de bain. Ou madame Larson qui est prise d'une petite insomnie. Cependant quand les bruits de pas s'amplifient, je demande à Monsieur Larson de baisser le son de la télévision. Si je me retrouve à regarder la télévision avec le père de mon amie, c'est parce que nous essayons de rester éveiller au moindre bruit suspect.
C'est vrai que vous surveillez avec vigilance, me nargue ma conscience.
Et elle a raison, ce n'est pas en regardant la télévision que nous pourrons aider Léna si elle avait le moindre problème. Parfois, je me demande comment je peux vouloir la sécurité de quelqu'un alors que je ne fais rien dans les règles. Je me pose sérieusement la question ! Alors que Monsieur Larson coupe le son, ce n'est plus le bruit des pas qui attire mon attention mais des sortes de cris étouffés. Des cris ? D'un bon, je me relève et cours jusque dans la chambre de Pearl, ne faisant pas attention au bruit que je fais ni au fait que je pourrais réveiller Hope.
En deux temps trois mouvements, je me retrouve en face de la porte de chambre et l'ouvre en vitesse. À première vue, tout paraît calme sauf que c'est tout le contraire. J'allume la lampe et avance dans la pièce, mon ouille est attiré par des cris étouffés, juste à ma droite. Je tourne la tête, et là, le choc. Pearl est attachée, des larmes coulant le long de ses joues. Paniqué, je m'approche d'elle et défais ses liens.
– Occupes-toi de Léna, crie-t-elle une fois le scotch enlevé de sa bouche.
Surpris par cette demande, je me retourne vers Léna. Tout a l'air normal, je ne vois pas pourquoi je devrais m'occuper d'elle. Elle semble dormir paisiblement, trop paisiblement d'ailleurs. Quelque chose clocherait ? Quoi ? Qu'est-il encore arrivé ?
– Qu'est-ce qu'elle a ? demandé-je à Pearl en m'approchant de Léna.
Pile à ce moment-là, Monsieur Larson entre dans la chambre, la respiration saccadée et le regard paniqué. Il faut croire qu'il n'a pas su tenir le même rythme que moi quand je suis parti à grande vitesse du salon.
– Elle... elle a été droguée, dit-elle en essayant de respirer correctement. Il... il est venu et il... il lui a... lui a injecté de la dro... drogue !
– Bordel de merde, murmuré-je en m'approchant de Léna du côté où elle est relié à la machine. Qui lui a fait ça ?
– Aucune idée...
Elle me ment, je le sais parce que ça s'entend dans sa voix mais pour ce soir, je laisse passer parce que j'ai besoin d'être calme pour pouvoir essayer de sauver Léna. Je pose deux doigts contre sa gorge, cherchant son pouls qui semble... inexistant. Bizarre. C'est inhabituelle. Elle n'a pas de pouls ou alors, il est beaucoup trop faible pour que je puisse le sentir. Ça doit être ça puisque la machine n'émet pas le long bip qui annonce la mort de quelqu'un. Sans perdre les pédales, j'essaie de m'attacher à cette idée. Priant pour que Léna ne nous abandonne pas. Qu'elle n'abandonne pas Hope.
– Est-ce que c'est de la drogue en pilule ou en seringue ? demandé-je en me tournant vers Pearl qui s'accroche désespérément à son père.
– En seringue, dans le pli du coude.
– Il faut que j'évacue la drogue de son sang, maintenant !
Un blanc s'installe dans la pièce avant que Pearl n'ouvre la bouche pour me dire une chose que je ne savais pas à propos de Léna, même s'il y a encore plusieurs choses que je ne sais pas sur elle. Comme il y a beaucoup de secrets que je lui cache, moi aussi. De toute façon, notre relation n'est basée que sur des mensonges et des secrets, essayant de protéger l'un de l'autre.
– Ryan, Léna est une ancienne droguée, murmure Pearl à mon encontre. Enfin, on la droguait de force quand elle était avec lui.
– Comment tu sais tout ça ?
– Parce que, avant qu'il s'en prenne à Léna, il m'a expliqué toutes les choses qu'elle a vécu quand ils étaient ensemble.
À l'entente de cette phrase, mes poils se hérissent de fureur. Quelqu'un a osé la droguer, de force qui plus est. Je jure que je vais tuer ce bâtard le jour où je lui ferais face. Je jure que sa mort sera lente et douloureuse à tel point qu'il me suppliera de le laisser en vie et là, je vais l'achever. Je me moque de refaire de la prison, on ne touche pas à ce qui m'appartient. Pourtant, une partie en moi me crie que je ne sais absolument pas contre qui j'ai envie de me battre alors que Pearl, elle sait. De plus, elle sait que cette personne est bien plus forte que tout le monde, y compris les autorités et le FBI.
– Tu sais, j'en ai rien à foutre de ce que ce mec pourrait me faire alors, tu vas me dire tout de suite comment il s'appelle ? craché-je entre mes dents, la fureur s'emparant de moi à grande vitesse.
– Tu ne comprends pas, Ryan ! Cet homme, c'est le diable incarné. Tu veux l'atteindre, il s'en foutra et il continuera de blesser les gens qui comptent pour Léna. À ton avis, qui m'a tiré dessus lorsque Hope a été drogué ? C'est Léna parce qu'elle n'avait pas d'autres choix. C'était soit me tirer dessus et m'infliger une bête blessure soit renoncer et voir sa sœur et sa meilleure amie mourir sous ses yeux. À ton avis, qui a drogué Hope ? C'est lui, pour faire souffrir Léna. Mais la question la plus importe c'est celle-ci : pourquoi blesser toutes ces personnes ? Parce que cet homme a décidé de faire vivre un enfer à Léna pour avoir fui lorsqu'elle en a eu l'occasion.
Pearl s'arrête, reprend son souffle en s'agrippant de toutes ses forces à son père qui refuse de me regarder dans les yeux. Parce qu'il est lâche, il connaît la vérité et il ne fait rien pour que tout ce calvaire s'arrête. Lui et sa femme ont préféré fuir que d'aider une adolescente qui avait besoin d'être conseillé et consolé. Elle avait besoin de sa meilleure amie, d'un soutien et ils lui ont tout enlevé en sauvant leur propre peau. Malgré tout, est-ce qu'ils savaient le réel danger qui rodait autour de Léna ? Mes doutes ne vont pas tarder à être confirmé !
– Si je suis arrivé ici, ce n'est pas uniquement pour le boulot de mon père, c'est parce que mes parents cherchaient à me protéger d'un quelconque dommage collatéral.
C'est bien ce que je pensais, ils ont sauvé leur peau avec une bonne dose de lâcheté. À leur place et en voyant dans quel état se trouve Léna, j'aurais de nombreux regrets qui m'auraient rongé jusqu'à l'os. Une chose me fait penser qu'ils ne voulaient pas que protéger Pearl de ce fumier qui détruit Léna, ils voulaient protéger leur réputation, à eux.
– Je sais que tu ne peux pas comprendre, et je le comprends tout à fait mais maintenant, tu ne peux pas exiger de savoir des parties de la vie de Léna qui pourront t'être fatal. Qui pourront lui être fatal, à elle.
Des larmes dévalent ses joues, ses lèvres deviennent tremblantes et sa voix se fait peu assurée. Pearl perd pied petit à petit, jusqu'à ce qu'elle s'effondre lamentablement au sol, lâchant ses sanglots qui emplissent la chambre. À ce moment, je vois très clairement les regrets qui assaillent Pearl et je m'en veux presque d'exiger des explications mais je pense que j'ai le droit d'en recevoir. Parce que Léna a pris une place importante dans mon être et que je ne peux plus me débarrasser de ce que je ressens pour elle. Son âme est ancrée dans la mienne, plus que je ne le pensais ou que je ne l'aurais voulu.
– Leur deal, ce n'est plus de faire souffrir l'entourage de Léna : c'est de la faire souffrir, elle. C'est elle qui a demandé à souffrir à notre place, parce qu'elle ne supporte plus de voir ses amis, sa famille mourir à vue d'œil. Alors, oui, je ne suis pas d'accord avec sa décision de nous protéger en souffrant à notre place mais il n'y a aucun moyen de la faire changer d'avis. Léna est têtue et très secrète mais par-dessus tout, elle possède un cœur.
J'entends bien toutes ses paroles mais mon instinct protecteur prend le dessus sur toutes mes pensées. Je n'arrive pas à me dire que Léna a peut-être la situation en main mais est-ce vraiment bien de l'avoir en main en se mettant en danger ? Je n'en suis pas sûr, parce que je sais exactement ce qui va se passer si Léna encaisse toutes les atrocités qui lui sont destinées. Peut-être qu'elle ne va pas se faire du mal mais elle va finir par succomber face à toutes les douleurs qu'elle devra recevoir. Alors, non, je ne compte pas abandonner...
– J'ai bien entendu tout ce que tu m'as dit mais en fait, je refuse de laisser tomber ! dis-je d'une voix dure et ferme, coupant court aux sanglots de Pearl.
La chose qui me fait le plus mal, c'est de découvrir le vrai visage de cette famille. Pearl qui se dit être la meilleure amie de Léna, celle qui sera toujours là pour elle alors qu'à la moindre objection de Léna, elle baisse les bras. Elle ne tente même pas de protéger sa meilleure amie, coûte que coûte, sans rien lui dire. Alors que moi – l'homme qui la connaît depuis peu – je donnerai tout pour la protéger et être celui qui la sauvera de ses tourments et des démons de son passé. Je suis prêt à retourner en prison en sachant qu'alors Léna sera hors de danger.
– Tu es con, ma parole ! finit par exploser son père, rouge de colère. Oui, j'ai été lâche d'abandonner Léna, je vois dans tes yeux que tu penses ça de nous. Mais tu sais quoi ? Je m'en fous de tes paroles, des préjugés que tu as désormais sur notre famille. Le problème, c'est que la mort de Paige est encore trop récente et que tu n'arrives pas à faire ton deuil, voilà ce qui te pousse à vouloir sauver Léna. Sauf que mon garçon, je connais Léna et je connais ce type, si tu t'en mêles, tu perdras Léna définitivement. Je ne parle pas de façon psychologiquement, moralement ou sentimentalement ou autres. Tu la perdras physiquement !
Je suis sidéré par ses propos, lui qui semble si calme en apparence. En lui, il y a une bombe qui est toujours prête à exploser et si j'en crois son air furieux qui est dirigé contre moi, je viens de déclencher cette bombe. Et j'en suis fier parce que je veux voir cette lueur de regret dans son regard. Depuis que je connais Pearl, je n'avais jamais vu son père réagir de la sorte. Est-ce parce qu'il veut la sécurité de sa fille ? Ou, parce qu'il est conscient du destin de Léna et que rien ni personne ne peut la sauver ? Cependant, je ne comprends pas ou je ne veux pas comprendre ce qu'il me dit, je reste fermé comme une huître. Parce que je ne suis pas prêt à entendre des paroles qui pourraient me faire péter les plombs.
Je ne suis pas prêt à baisser les bras, je ne suis pas un lâche !
– Tu n'as pas l'air de comprendre alors je vais te le dire de but en blanc, déclare-t-il en s'approchant du lit où repose Léna, à moitié consciente.
– Papa, intervient Pearl alors qu'il allait poursuivre.
Sauf qu'il n'écoute pas l'avertissement de sa fille et qu'il lâche la bombe qui...
– Léna va mourir, c'est clair comme ça ?
... m'anéantit et me fait lâcher la main de Léna que je tenais fermement.
– Oui, mon garçon, si tu veux t'en prendre à lui, tu vas devoir accepter que le sort de Léna soit scellé et qu'un jour, elle ne rentre pas à son appartement et qu'elle ne réconforte pas Hope qui sera paniqué à l'idée de ne pas revoir sa sœur. Son ancrage. Son pilier. Si tu veux aider Léna et t'en prendre à lui, tu devras vivre avec la mort de Léna sur la conscience comme nous tous. Parce que nous aussi, on s'en voudra de ne pas avoir agi comme toi. Mais le pire,...
– STOP, crié-je en tendant une main dans sa direction. Je ne veux plus rien entendre, j'en ai assez entendu comme ça ! Je ne ferais rien mais je serais sur mes gardes, je ne lâcherais pas Léna d'une semelle. Si je peux au moins faire ça, je vais le faire. Mais un jour, ce mec payera pour tout ce qu'il a fait à Léna.
Et je m'en fais la promesse, il payera pour les blessures qu'il aura causées ! Il a touché à la mauvaise personne... à la mauvaise famille !
– Je te préviens à tes risques et périls !
– En attendant, mettons cette discussion de côté parce qu'il faut extraire la drogue du corps de Léna ! s'exclame la voix tremblante de Pearl, cassant le fil de mes pensées. Papa, est-ce que tu sais comment on fait ?
Je vois à son regard qu'il réfléchit à une option mais c'est trop long. Sa réflexion est trop lente !
– Si c'était dans son organisme, oui. Mais là, c'est dans le sang.
Et soudain, une idée me vient mais elle n'est en rien jolie.
– J'ai une idée mais ça ne va pas être jolie à voir et malheureusement, ça fera une cicatrice en plus sur son corps déjà meurtri.
– Il n'y a que ça comme option, Ryan. Elle est toujours sous morphine, la douleur devrait être minime mais il faut le faire.
– D'accord... Mais, vous allez devoir m'aider à la maintenir au cas où elle se réveillerait, Monsieur Larson.
– Allons-y, qu'est-ce que je dois faire ?
– Qu'est-ce que vous allez lui faire ? demande Pearl en se redressant pour s'asseoir près du corps de Léna.
Ne répondant pas à Pearl, j'attrape un petit couteau médical, le désinfecte avant de le poser près du coude de Léna. Je demande à Monsieur Larson de la maintenir parce que si elle bouge, je risque de couper les veines de Léna et ça ne doit pas arriver. Sinon, je ne sais pas ce qui nous attend et là, je peux être sûr que Léna risque de mourir. Il en est hors de question, elle ne m'abandonnera pas. Elle ne laissera pas Hope orpheline d'une sœur. Elle a peut-être des parents mais à ce que je peux voir, ils ne sont pas là pour leurs filles. Ils sont aux abonnés absents !
Monsieur Larson la maintient contre le matelas, Pearl nous vient en aide en tenant les jambes de Léna au cas où elle voudrait se débattre et nous donner des coups. Lorsque nous sommes bien prêts, j'enfonce doucement la lame dans la chair de Léna en lui créant une nouvelle entaille. Comme si elle n'en avait pas assez ! Et en faisant ce geste, je me promets que ce sera la seule et dernière fois où je la blesserais de cette manière. Malheureusement, même si Léna est sous morphine, la douleur semble l'éveiller et Léna se débat de toutes ses forces.
Lorsque j'en ai terminé de la blesser involontairement, nos yeux se croient et j'aperçois à travers son regard toute la peur qui l'assaille. Elle ne veut pas revivre ce qu'il lui est arrivé, et je la comprends parfaitement. À l'aide de mes doigts, je viens pincer l'ouverture de son entaille pour en faire sortir le plus de sang possible. Il nous faudra une poche de sang pour lui en remettre sinon elle va être trop faible. Je demande à Monsieur Larson d'aller réveiller sa femme pour qu'elle trouve une poche de sang quelque part. Malheureusement, je ne sais pas quel est son groupe sanguin, il faudra trouver un donneur universel. Au plus vite !
Nous attendons deux bonnes heures avant que Madame Larson revienne avec deux poches de sang de donneur universel, elle a réussi à les avoir grâce au médecin qui a soigné Léna. Tout de suite, on la branche à d'autres tubes, on lui fait une perfusion que l'on manque de rater à plusieurs reprises. Finalement, nous parvenons à lui faire une perfusion sanguine et une heure plus tard, le médecin arrive pour tout vérifier et recoudre la blessure de Léna. Il ne demande rien, il se fait juste payer pour garder le silence.
Au final, il est sept heures du matin et je ressemble à un zombie alors que Léna semble avoir meilleure mine par rapport à moi. Mais, je préfère qu'elle aille mieux que de la voir partir du côté sombre... vers la mort. La seule chose qui est inquiétante, c'est l'entaille à son ventre. Elle semble s'infecter et ça ne doit pas être bon signe alors nous changeons toutes les heures sont bandages à tour de rôle. Cependant, je ne quitte jamais sa chambre. Je ne veux plus la perdre de vue, plus maintenant.
Alors que je fume à l'extérieur de la chambre, j'entends le bruissement des draps dans mon dos. Je ne sais pas si elle se réveille ou si elle bouge simplement dans son sommeil. À dire vrai, je n'ose pas affronter son regard paniqué. Ça me fout les jetons de devoir lui dire que j'ai dû lui ouvrir le bras pour en extraire la drogue même si je sais que je n'ai pas tout eu. La chose qui me fait le plus peur, c'est que ce genre de chose se reproduise et que Léna redevienne addict. Pour un ancien drogué, il faut très peu de chose pour replonger dans les abysses de la drogue.
Et ne parlons pas de la descente qui est juste horrible. Autrefois, je me droguais et quand je n'avais pas l'argent pour me payer ma came, je redoutais toujours la descente qui était pire que le martyr de Sisyphe qui devait pousser une pierre en haut d'une montagne avant qu'elle ne retombe en bas. Tout ça à répétition et sans arrêt ! Cependant, d'après ce que m'a dit Pearl, la descente chez Léna peut s'avérer dangereuse. Je ne veux pas avoir à faire à ça, je ne veux pas la voir souffrir pour quelque chose qui la tuera si elle retombe dans ses tranchées.
Si je veux garder Léna auprès de moi le plus longtemps possible, il faut que j'oublie que quelqu'un veuille sa mort. Ou plutôt, qu'il veuille la blesser jusqu'à ce qu'elle abandonne. J'ai l'impression d'être dans un putain de film mais qu'il y aura une suite. Une suite qui ne sera pas aux goûts de tout le monde. Les jours voire les mois qui vont arriver ne vont pas être de tout repos, je le sens. Comme si, je savais que quelque chose d'autre aller arriver puis, encore quelque chose. Encore et encore. J'ai peur pour nous, peur que des événements arrivent trop brutalement et fassent de notre vie un calvaire...
– Ryan ?
Je me retourne pour tomber sur le regard fatigué et presque... terrorisé de Léna. Mais alors que je pense apercevoir une once d'espoir dans son regard, mes yeux rencontrent de la glace. Et c'est là que je comprends plusieurs choses. Que certains doutes se confirment, que mon appréhension première se transforme en vérité.
– Je veux rentrer à mon appartement...
Parce qu'elle sait comment va se dérouler les mois à venir et qu'elle veut profiter au maximum des gens qui l'entourent. Elle veut continuer à souffrir pour nous, parce qu'elle pense qu'elle le mérite. Parce qu'elle est sûre de faire le bon choix. Je ne sais pas ce qu'elle prévoit réellement de faire, elle pense avoir de bonnes intentions mais elle va finir par se brûler les ailes et pousser des personnes qu'elle aime dans les abysses. Elle va se perdre mais elle va perdre sa famille, ses amis, sa sœur,... moi. Et là, il sera trop tard pour rattraper ses choix parce que – inconsciemment – le mal sera fait !
En bref, tout ce qui va se passer sera le début de la fin !
***
Bonsoir, bonsoir...
J'espère que vous allez bien ! Voici un nouveau chapitre, n'hésitez pas à me dire ce que vous en avez pensé en commentaire.
Je vous souhaite une bonne fin de soirée !
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