Mon Alpha.

By Just-C

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Une vie basique, un travail commun, Nils à tout d'un homme banal, tout d'un Bêta, mais le monde n'en reste pa... More

Explication de l'omegaverse.
Prévention.
Chapitre 1 : Mon secret.
Chapitre 2: Partenaire.
Chapitre 3: Jour Paisible.
Chapitre 4: Quelques verres de trop.
Chapitre 5: La douche.
Chapitre 6: Une rencontre bénéfique.
Chapitre 7: L'avidité d'une vipère.
Chapitres 8: Des battements de cœurs dangereux.
Chapitre 9: Découvert ?
Chapitre 10: Retours.
Chapitre 11: "Je m'inquiète pour toi".
Chapitre 12: Des sentiments incontrôlables.
Chapitre 13: Jalousie.
Chapitre 14: Rendez-vous ?
Chapitre 15: Un début de soirée parfait.
Chapitre 16: Magnifique.
Chapitre 17: Une surprise stupéfiante.
Chapitre 18: Des retrouvailles non désirées.
Chapitre 19: Le retour d'un passé douloureux.
Chapitre 21: Au secours !
Chapitre 22: Mon histoire.
Chapitre 23: Des sentiments sincères.
Chapitre 24: Notre secret.
Chapitre 25: Surprend-moi toujours.
Chapitre 26: Inhibiteur inefficace.
Chapitre 27: Super-héros.
Chapitre 28: Shooting.
Chapitre 29: Un secret révélé.
Chapitre 31: J'ai peur.
Chapitres 30: Comprends !
Chapitre 32: Cloîtré dans la peur.
Chapitre 33: Pourquoi ?
Chapitre 34: La fin ?
Chapitre 35: Changement.
Chapitre 36: La soirée, qui commence mal.
Chapitre 37: Une entrée fracassante.
Chapitre 38: La rencontre fatidique.
Chapitre 39: La fin de soirée.
Chapitre 40: Un nouvel individu dans la famille ?
Chapitre 41: Surprise !
Chapitre 42: Mariage !
Chapitre 43: Des chaleurs imprévisibles.
Chapitre 44: Une paire ?
Chapitre 45: Une robe introuvable.
Chapitre 46: Une Alpha comblée.
Chapitre 47: Un mariage d'Alpha.
Chapitre 48: Lever de Soleil.
Chapitre 49: Le meilleur réveil.
Chapitre 50: Les chaleurs de mon Alpha.
Chapitre 51: Satisfait.
Chapitre 52: Vacances.
Chapitre 53: Idiot !
Chapitre 54: Retour de vacances.
Chapitre 55: Amenda.
Chapitre 56: Une nouvelle déception.
Chapitre 57: "J'aime votre fils".
Chapitre 58: Malade.
Chapitre 59 : "Me mens-tu ?"
Chapitre 60: Une grande nouvelle.
Chapitre 61 : Doute.
Chapitre 62: Pour toujours et à jamais.

Chapitre 20: Une dangereuse obsession.

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By Just-C

Je sens la respiration de Damen sur moi. Une envie de l'embrasser me saisit mais je me retiens. C'est idiot, mais la peur que Jonas découvre pour moi et Damen, me fait peur, plus que de me faire virer ou d'être découvert. Je ne veux pas que Damen se retrouve mêlé à des journalistes qui ne veulent voir que ce qui les arrange et qui se ferais une joie de faire une polémique sur un patron qui ne respecte pas l'une des règles fondamentales: pas d'oméga. Jonas ne peut pas me voir mais l'idée même qu'il me voit sourire en regardant Damen ou que je sois trop proche de lui et qu'ils comprennent me terrifie. Je me recule de deux pas en espérant que la distance suffira à calmer mes envies que je tente de réfréner. 

- Je . . .Plus tard.

Je m'éloigne, encore un peu plus de lui mais Damen attrape mon avant-bras. Je mords ma lèvre inférieure, pourquoi ne me laisse-t-il pas tout simplement partir. 

- Nils ça va ?

Sa présence m'apaise, et malgré tout mon stress accumulé je me détends. Il se rapproche petit à petit de moi comme s'il attendait que je le repousse ou que je me laisse faire. Il finit par me serrer dans ses bras, je reste d'abord droit comme un piquet mais je me laisse aller. J'aimerais rester fort, ne pas montrer mes sentiments comme le font si bien certaines personnes mais sa présence fait tomber mes barrières que je tente d'ériger à son insu.  Une larme que j'aurais préféré garder en moi roule sur ma joue.

- Damen . . .

Il me serre un peu plus dans ses bras. Il ne me demande rien, il me laisse juste dans ses bras. Je serre mes bras autour de lui. Nous restons comme plusieurs secondes. Je ne pensais pas que je serais aussi pitoyable. Je m'écarte de Damen après m'être calmé et il me sourit.

- Tu peux me dire si quelque chose ne va pas, ajoute le brun. 

Je secoue négativement la tête. Je vais gérer ça tout seul ! J'en suis capable. 

- Je vais rentrer à demain Damen. 

- À demain. 

J'enfile mon manteau et commence à partir. 

- Attends, m'arrête Damen. 

Je me retourne et Damen me tend mon portable. 

- Merci. 

Je claque la porte. Je rentre chez moi, fermement convaincu que je ne laisserais plus mes erreurs du passé me hanté. 


Ma résolution toujours gravée dans ma mémoire, j'ai réalisé ma routine du matin sans aucune interruption de la part de Jonas. Soit il m'a assez vue hier et s'est très vite lassé de s'amuser avec moi, soit il travaille sérieusement et me laisse travailler, du moins pour le moment. 

- Damen, demain tu auras une interview sur le projet à onze heures, mais il faut que tu sois là-bas à neuf heures. 

- Parfait. 

Le brun est plongé dans son travail, quand il travaille autant mieux vaut ne pas le distraire. Les heures défilent sans m'en rendre compte et bientôt que c'est l'heure de notre pose déjeuner. Je sens que cette journée va être parfaite ! Vous savez ce genre de sensation qu'on a le matin en allant, au lycée ou bien au travail qui nous dit que l'on va soit passer une bonne journée soit une mauvaise, hé bien moi cette journée je la sens avec un optimisme rare. 

Marchant aussi rapidement que n'importe quelle New-Yorkais, Éric remarque ma bonne humeur, je zigzag entre les passants qui courrais presque. 

- Nils ! tu as l'air de bonne humeur, dit Éric . 

- Je le suis ! 

- On mange ou les garçons ? Demande la rousse. 

Je réfléchis et vois au loin un superbe restaurant, avec des pizzas délicieuses. 

- On va manger pizza ? 

Éric et Annie se regardent, réfléchissant ensemble. On pourrait presque penser qu'il se parle par télépathie. 

- Oui ! répondent-ils ensemble. 

Je demande une table pour trois à un serveur habillé chic, les cheveux emprisonnés dans une prison de lac nous conduisent à une table extérieure. On s'assied à une table extérieure, et malgré ce mois d'hiver je trouve qu'il fait plutôt bon. Je souris comme un idiot pour un simple pressentiment, qui n'est basé sur rien. Je remarque rapide que mes deux collègues me regardent comme si j'étais un rat dans un laboratoire. 

- Tu as raison ! Hurle Annie. 

Je sursaute, et je sens leurs regards me scruter encore plus. 

- Quoi ! Demandais-je énerver par leur comportement de collaborateur. 

- Alors on est . . . commence Éric. . 

- Amoureux ! finis Annie. 

Plus énerver par leur synchronisation terrifiante que par leur déduction, je soupire et ajoute légèrement irriter :  

- Vous êtes pas croyable ! 

Mais leur regard ne perd pas en intensité et je me sens vite mal à l'aise. Je baisse les yeux ne voulant plus avoir affaire à leur regard. 

- Ha ! Il baisse les yeux ils nous cachets quelque chose ! s'exclame la rousse. 

- Non ! Je pensais juste à un dossier, me justifiais-je. 

Ils se regardent une seconde fois dans les yeux et ils perdent leur joie de vivre. 

- C'est possible, soupire le blond. 

La rousse peste et moi je soupire intérieurement. Ouf ! J'y ai échappé. Le blond et la rousse, qui forme le duo le plus improbable que je connaisse, semblent abattu par ma justification qui pourrait être vraie.


Après avoir mangé deux pizzas à nous trois, je sens mon ventre prêt à exploser. Je me lève pour aller payer l'addition mais Éric me devance et paie pour nous. La prochaine fois ce sera pour moi. 

- Je suis pleine ! Remarque Annie en tapotant doucement son ventre.

On éclate de rire. Et on arrive au bureau pile à l'heure. Le souris jusqu'aux oreilles, je me dirige vers l'ascenseur mais ma bonne humeur se disperse quand je vois Jonas pas très loin devant moi, il semble en grande conversation avec une de mes collègues dont j'ai oublié le prénom. Au même moment, comme si toute ma poisse de la journée s'était mise d'accord pour me tomber dessus à ce moment précis, l'alarme de mon téléphone se déclenche, fais chier ! Mes inhibiteurs.  

- Je vais aux toilettes.

 Éric et Annie acquiescent et continuent leur route. Je vais le plus rapidement possible aux toilettes. Je rentre dans une cabine, m'assois et cherche mes médicaments, dans mes poches qui ne sont pourtant pas si grandes. 

- Mais bon sang où sont-ils ! 

Je sens enfin la boîte cylindrique dans ma poche. Je soupire de soulagement à peine ai-je sorti la boîte que la porte s'ouvre en fracas devant moi. 

- Tiens, tiens, tiens. 

Cette scène me rappelle vaguement quelques choses, mais cette fois je suis loin d'être sans défense. Je n'ai pas besoin de lever les yeux pour savoir à qui j'ai à faire, mon cœur se met à battre plus rapidement, je déglutis et comme pour me rassurer et me dire que mon esprit me joue des tours je lève les yeux et reconnais, Jonas adossé au mur. Mon cœur bat à mille et je repense à ma résolution, il n'est pas question que je me laisse encore avoir par ce connard de première qui ne pense qu'à son nombril. Je sors un des comprimées de son étui ignorant Jonas avec tout le calme et le sang froid dont je suis capable en ce moment. Il saisit mon poignet et le serre, me faisant lâcher le comprimé par terre. 

- Jonas lâche moi ! 

Reste calme Nils, ne panique pas ! Je lui lance mon regard le plus noir. Il s'engouffre  dans les toilettes avec moi. Il prend violemment les comprimés dans mon manteau et les jette au sol. 

- Tu es fou ! 

Je me débats pour qu'il me lâche mais il libère ses phéromones et sans inhibiteur ça va vite devenir un problème. Il saisit mon deuxième poignet et les cales au-dessus de ma tête avec une seule de ses mains. Avec sa main restante, il pose ses doigts sur mes lèvres. Je tente de lui assener un coup de pied mais j'ai juste l'impression de taper dans le vide. Je sens ses doigts tenter de briser la barrière de mes lèvres, je ferme fortement mes yeux, retrousse mon nez et recule ma tête voulant le moins de contact avec lui. 

- Ouvre les yeux ! Ordonne-t-il froid. 

Je ne l'écoute pas et tente de dégager mes bras de ses mains, je ferme aussi fort que possible mes lèvres. 

- Ouvres les !! 

Je les garde fermer, plus jamais je ne le laisserais me toucher il n'en est pas question ! Soudain une douleur me percute la joue, ma joue me brule et je sens un liquide chaud entré en contacte avec ma langue, le liquide à un goût métallique désagréable. Son coup de poing me fait verser plusieurs larmes qui dévalent mes joues. J'ouvre les yeux, la peur au ventre de me prendre un second coup. 

- C'est bien, répond-il. 

Il pose son pouce sur ma lèvre inferieure, il essuie ce que je crois être du sang  il ramène son pouce à sa bouche où il lèche la goutte pourpre.  

- Jonas, lâ. . . lâche-moi s'il te plaît. 

- Tu es à moi, tu es ma possession et je fais ce que je veux de toi. 

Son ton de voix est tout simplement froid, ses mots me donnent envie de vomir, quand je pense à ce que j'ai pu lui trouver à l'époque je me trouve pitoyable. Il est pervers, froid, égoïste et pense que tout lui appartient même des personnes, comment peut-on aimer une personne comme ça ? Il déchire plusieurs de mes boutons, découvrant mon torse. Je le vois serrer les dents et froncer les sourcils. Je baisse mon regard et vois plusieurs tâcher violette parsemée mon torse. Il pose son doigt sur l'une des tâches violettes, trace du passage de Damen. Je tente de prendre un air satisfait mais la peur m'empêche tout mouvement. Je suis le seul à savoir qui a laissé ses traces, et c'est très bien comme ça. Je sens son ongle s'enfoncer dans ma chair et glisse de tâche en tâche. 

- Aïe ! 

Il me met une gifle sous mon gémissement de douleur. Je sens les larmes glisser sur mes joues et pourtant je ne veux pas pleurer devant lui, je veux rester fort me montrer indifférent mais il me fait peur. 

- Tu n'est vraiment qu'une salope, combien de mecs ton baiser et ont utilisé ce troue ? 

Il appuie sur mon pantalon, un sourire mauvais décorant son visage. Je commence à trembler et je tente de me débattre mais il ne semble pas gêner pas mes mouvements. Il embrasse mon torse, et un frisson de dégoût me parcourt l'échine. 

- Tu bouges et je t'en mets une ! 

Il libère mes bras et je reste stoïque. Quand je me rappelle que mon téléphone est dans l'une de mes poches. Je tente de l'attraper et je sens l'objet, heureusement je l'ai mis en silencieux je pianote sur l'écran et espère trouver la touche pour appeler. J'entend un léger tintement et je tente de me rappeler ou se trouve le numéro d'Éric, je compte quatre secondes et clique, j'entends le tintement et quand j'entends un faible  << allô >>,  Jonas entreprend de défaire ma ceinture, je serre le téléphone dans mes mains et le colle à mon oreille le plus rapidement possible. 

- Au secours ! À l'aide ! on. . . 

Il me met un coup dans le bras et je laisse tomber mon téléphone au sol, il l'écrase d'un violent coup de pied et me met la plus grosse gifle de ma vie. Il me fait peur, je ne veux plus jouer à l'indifférent, Jonas me terrifie. Je ne bouge plus je reste stoïque de peur de me faire frapper de nouveau. Son odeur me donne envie de vomir elle n'est pas aussi addictive que celle de Damen, il en est loin. Il réussit à défaire ma ceinture et je mets à trembler, à pleurer. Mais rien de ce que je fais ne semble déranger mon futur violeur. 

- Ne t'inquiète pas tu te sentiras bientôt bien.


À suive. . . 

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