Les nombreux verres déjà absorbés me font perdre pied. Je ris pour un rien, je suis plus maladroit que d'habitude je perd toute notion du temps et de ce qu'il faut taire. J'attrape un verre et l'engloutis.
- Bon, je vous dis à lundi, fini un collègue en sortant.
- Il est qu'elle heure ? Demandais-je, prenant conscience que nous n'étions plus si nombreux.
Annie regarde sa montre et me répond :
- Une heure du matin.
- Oula ! Dis-je, je dois rentrer chez moi !
J'entends mon amie rire de ma voix, qui part dans les aiguës.
- Attends j'habite ou moi Anniiiiie, lâchais-je.
Elle roule des yeux semblant agacer par ma simple présence.
- Mais j'en sais rien moi !
- Je peux aller chez toi ? Demandais-je les yeux larmoyants.
- J'ai une coloc et j'ai plus de place chez moi, lance-t-elle.
- Ouiiiin, j'habite ou moi !
Je veux boire encore, pensais-je. J'attrape un verre et l'avale en un rien de temps, il me brûle la gorge, mais son goût prend le dessus.
- Je vais m'en occuper, intervient mon patron.
- Ha non ! Sinon je vais encore me faire enc. . . Il pose soudainement ses doigts sur mes lèvres.
Je les lèche et il les retire subitement dégoûter par ma salive, je lui fais un sourire idiot, il me répond avec un de ses sexy sourires en coin dont il a le secret.
- Tes vraiment saouls Nils, intervient Annie morte de rire.
J'aurais dû me la fermez ? Bas peu importe. J'allais attraper un autre verre, mais Damen s'en empare avant m'empêchant de continuer dans ma lancer, je fronce les sourcils devant son acte et soupire.
- J'ai chaud ! Hurlais-je.
Je tente de retirer ma chemise. Mais à peine ma chemise atteint mon nombril que Damen et Annie m'en empêche.
- Bon, je te raccompagne à un hôtel avant que tu ne fasses un show, rigole mon Patron.
Annie ris à sa blague et reprend un verre, certainement son troisième contrairement à moi qui est perdu le compte depuis bien longtemps. Monsieur Gray, entoure ses bras autour de ma taille pour m'aider à marcher, et malgré mes protestations, il arrive à me traîner, or de la pièce. On sort et Damen paye pour encore trois heures de réservation. On commence à marcher dans les rues, moi, m'accoudant maladroitement à mon Patron, je me sens fatigué et ferme les yeux pour les apaiser.
- Nils ! Hurle Damen, arrête !
Mes yeux me piquent et mon dos est plaqué contre quelques choses de dure, désagréable. Je ne comprends pas de quoi il parle, je me suis endormie ? Où sommes-nous ? Je ne reconnais rien, nous sommes dans une ruelle étroite, peu éclairer et assez insalubre. Je regarde Damen, il a le visage rouge et un mouchoir posé sur son nez.
- Tu libères tes phéromones crétin ! Tu cherches à te faire violer ? Demande-t-il.
Soudain, je stoppe tout, je retiens mes phéromones. Il semblerait que l'alcool ne soit toujours pas totalement parti de mon organisme, car je me sens toujours sous son emprise. Je suis plaqué contre le mur, une main de Damen à ma droite. Il est très proche peut-être pour que les phéromones n'attirent pas tous les alphas des environs ? À cette pensée un sourire naît sur mon visage, pourquoi je souris moi ? Une sensation me coupe cette réflexion que je ne voulais pas poursuivre. Je sens une bosse contre moi.
- Je suis désolé, dis-je.
J'essaie de l'écarter, mais il reste droit et ne bouge pas.
- S'il te plaît, laisse moi rester comme ça le temps de ma calmer.
C'est vrai que si quelqu'un voit le visage de Damen ça pourrais faire scandale, malgré le fait qu'il ne s'en est jamais vraiment intéressé, vue le nombre de personne qui parle de ses conquêtes. Les média s'y donnent d'ailleurs à cœur joie, après tout peut-être que son image le préoccupais un peu. Ne sachant pas ou poser mes mains j'en glisse une dans ses cheveux, à l'arrière de son crâne et l'autre dans son dos. Plusieurs minutes passe et nous n'avons pas bougé d'un pouce, je me sens mal à l'aise, mais n'ose rien dire.
- Nils. . . Souffle-t-il.
- Qu. . . Quoi ?
- Je n'arrive pas à me calmer.
Je rougis, ho mon dieu, je fais quoi ? C'est ma faute tout ça ! Je souffle pour me calmer et Damen ne semble pas l'avoir remarqué, heureusement.
- Je fais quoi ? Dis-je feignant le calme.
Après tout, c'est ma faute s'il est dans cet état.
- Nils, je vais libérer un peu de mes phéromones, ne t'inquiète pas tu sera juste légèrement détendus, je n'en relâcherais que peu.
- D'accord.
Il ne se passe rien ? Soudain, une douce odeur parcourt mon corps ça sens bon. Une odeur indescriptible. Je relâche mes muscles, je me sens bien, j'aimerais rester comme ça pour toujours, cette sensation de calme de plénitude est si douce et apaisante. Soudain, je sens la main de Damen toucher mon postérieur.
- Da. . Monsieur !
- S'il te plaît ça fais des jours que je me retiens, je te veux Nil.
Mon cœur se met à battre anormalement, vite et je ressens une sorte de culpabilité ?
- Je. . . Commençais-je.
Il presse mes fesses m'incitant à dire oui, malgré le faîte que cette situation n'étais pas prévus j'en est moi-même très envie.
- D'accord. . .
Je mettrais ça sur le compte de l'alcool. Il pose ses lèvres sur les miennes d'abord calmement puis m'embrasse à pleine bouche, je ferme les yeux voulant me concentrer sur cette si douce sensation, un désir s'immisce au fond de moi. Il défait ma ceinture et insère un doigt en moi.
- Dé. . . Déjà ? Demandais-je.
Il ne me répond pas et commence des mouvements de ciseaux en moi. Je mords fermement ma lèvre inférieure retenant un maximum mes gémissements. Il passe sa seconde main sur mon torse me faisant frissonner.
- Attend Damen, on est dans la rue !
Il se recule rattache ma ceinture et la douce odeur disparais. Il me prend la main, la bosse dans mon pantalon n'est que peu visible, heureusement que mon pantalon est plus grand que d'habitude. On marche plusieurs minutes avant de trouver un hôtel. On s'arrête devant un comptoir plutôt luxueux, une femme si tiens derrière, droite comme un piquet ses cheveux blonds tombe sur ses épaules et un sourire mécanique accueil notre arrivée. Elle nous demande gentiment pour combien de temps souhaitons nous rester, Damen répons une nuit puis la jolie blonde nous demande sous quel nom doit-elle enregistrer la chambre, monsieur Gray allait donner son nom à l'accueil, mais je le coupe :
- Nils Ford ! Dis-je rapidement
Elle note sans se soucier de ma réponse rapide et du faîte que je venais de couper mon Patron.
- Merci de votre réservation à l'hôtel Heaven, nous vous souhaitons une bonne soirée, la réservation prendra fin au alentour de midi, ajoute la jeune femme.
- C'est parfait.
Elle pianote sur l'écran et se retourne pour attraper une clé, pour une fois où ce n'est pas un passe. Damen est derrière moi, il pose soudainement ses mains sur mes fesses mettant mon sang-froid à rude épreuve le temps que la blonde attrape la clé. Elle me tend une clé et nous indique l'étage.
- Merci, ajoutais-je.
Nous montons dans l'ascenseur et Damen me plaque contre le mur de l'ascenseur, il m'embrasse, il mêle nos langues et je fais le maximum pour gémir le moins possible. L'ascenseur émet un petit son, signe que nous sommes arrivé à notre étage. Damen me tire dans le couloir et ouvre la porte de la chambre.
- Pourquoi tu m'as coupé ? Me questionne le beau brun.
Je reste un instant silencieux cherchant de quoi il parle, ça me revient en mémoire.
- Si jamais on apprenait que tu étais venu ici avec moi pour une seule nuit ça aurais crée des problèmes.
Il me sourit et mon cœur se remet à battre anormalement.
- Je vais aller me doucher, je pus l'alcool, ajoutais-je soudainement gêné.
Il acquiesce, finalement, il n'est pas si impatient que ça. Je me déshabille et vais dans la salle de bain. J'espère que je ne vais pas payer une blinde pour cette chambre, tout est si moderne et propre, on dirait une pièce neuve, j'entre dans la douche à l'Italienne et l'eau glisse sur mon corps. Je profite de l'eau chaude quelques secondes avant que deux mains froides se placent soudainement sur mes hanches, je me raidis. Je sens que les lèvres de Damen sont à quelques centimètres de mon oreille.
- Finalement, je ne peux vraiment pas attendre.
À suivre. . .