Kilidohanas Tome 2 : Les Papi...

By Mayyri

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/!\ ceci est le TOME 2 /!\ Lidonna ne sait plus où donner de la tête. Personne ne lui explique rien sur les P... More

résumé détaillé du tome 1
Récapitulatif des personnages
Récapitulatif du vocabulaire
Prologue
PARTIE 1
Chapitre 1 : le réveil
Chapitre 2 : Souvenirs...
Chapitre 3 : Retrouvailles
Chapitre 4 : nouvelle famille
Chapitre 5 : chantage
Chapitre 6 : déchantement
Chapitre 7 : La disparition
Chapitre 8 : Une rencontre impromptue
Chapitre 9 : Mauvais rêve
Chapitre 10 : Urgence
Chapitre 11 : la préparation
Chapitre 12 : Pénultième
Chapitre 13 : Bouleversement irréversible
Chapitre 14 : émotions malmenées
Chapitre 15 : Intrusion onirique
Chapitre 16 : accords désaccordés
Chapitre 17 : Attaque souricière
Chapitre 18 : petites explications
Chapitre 19 : Nouvelles responsabilités
Chapitre 21 : Nouvelles rebutantes
Chapitre 22 : Une décision à prendre
Chapitre 23 : Apprentissage
Chapitre 24 : Autre approche
Chapitre 25 : Deal
Chapitre 26 : Ultimatum
Chapitre 27 : Bilan amer
Chapitre 28 : Confidence pour confidence
chapitre 29 : oeil pour oeil
Chapitre 30 : la fête de Lidone
Chapitre 31 : révélations
Chapitre 32 : la suite ?
Partie 2
Chapitre 33 : le début du voyage
Chapitre 34 : exécution
Chapitre 35 : le Neonothopanus gardneri
Chapitre 36 : Le début de la guerre
Chapitre 37 : les graines de Hyacinthus
Chapitre 38 : impuissance chronique
Chapitre 39 : confession nocturne
Chapitre 40 : lumière hypnotique
Chapitre 41 : le Scandium
Chapitre 42 : une expédition particulière
Chapitre 43 : l'eau de jouvence
Chapitre 44 : deuil
Chapitre 45 : Une soirée de pause
Chapitre 46 : Une discussion éphémère
Chapitre 47 : la Lidonaé
Chapitre 48 : une douleur insurmontable
Chapitre 49 : le début de la fin
Chapitre 50 : supprimer le mal
Chapitre 51 : tuer un dieu
Chapitre 52 : les bijoux ancestraux
Chapitre 53 : ce n'est qu'un au revoir
Epilogue
Remerciements
mes bouquins 🤭

Chapitre 20 : Déménagement...

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By Mayyri

Le Conseil avait réuni l'ensemble des Papillons en début de journée et puisque Careil et Gia avaient accepté de présenter des excuses, il avait été décidé que ce serait eux qui prendraient la parole. Les parents de Rordian étaient tous les deux sur l'esplanade dans la grande salle de rassemblements, tandis que le reste du Conseil dont Lidonna restait au pied.

Les Papillons paraissaient tous extrêmement fatigués. Deux nuits de sommeil n'étaient pas suffisantes pour se remettre d'un traumatisme. Lidonna se sentit instantanément désolée. D'un coup elle eut légèrement l'impression d'être responsable. Si elle avait suivi son instinct qui lui criait que Dæxor n'était pas fiable, elle ne se serait pas démontée face au Conseil. Ils étaient tous conscients du risque qu'ils prenaient en décidant d'y aller... Mais jamais ils n'auraient cru que cette attaque se déroulerait aussi mal.

« Nous sommes terriblement désolés pour ce qu'il s'est passé il y a deux jours. Pour ceux qui ne sont pas encore au courant, les Ombres avaient un Hypnotiseur. C'est pour cette raison que nous nous sommes retrouver à tuer des civils en pensant être attaqués par des Ombres. Vous n'êtes responsables de rien. Ce n'est pas votre faute. Mais il ne faut pas baisser les bras, nous allons devoir redoubler d'efforts pour mettre fin à leur menace. Leur but était de créer un film pour nous discréditer. A chaque agent dans les villes, il va falloir être vigilant pour les empêcher de le diffuser. Mais en plus de cette attention, nous avons décidé que nous révélerons notre existence aux Kayoliens ainsi que ce qu'il s'est passé pour qu'ils soient plus conciliants s'ils voient ce film. Nous vous annonçons également que la Kilidohana Lidonna rejoindra officiellement le Conseil sous peu. »

Ils n'y avaient pas de réaction dans l'assemblée. Ils n'étaient ni soulagés, ni en colère, ni surpris. Ils écoutaient et accusaient le coup. Mais il y avait une personne parmi tous ces Papillons qui n'étaient pas satisfaites. Cyn se tenait devant, les bras croisés, les sourcils froncés et le regard mauvais. Elle attendait ce qu'on lui avait promis.

« Harrgos a fait ressortir un de nos vieux dossiers. L'Hypnotiseur des Ombres... Certains d'entre vous le connaissent. Il s'agit de Kayedel. »

Cette fois des murmures s'élevèrent. La génération de Rordian ne le connaissait pas, mais celle de ses parents et les plus vieux encore savaient parfaitement qui il était. Son nom n'avait pas été prononcé depuis un moment. Il était quasiment devenu celui dont on ne prononce pas le nom, synonyme d'une époque de traumatisme...

« Il a fait remonter de vieux souvenirs. Celui de l'époque où nous avons obligé, parfois avec force, à avoir des enfants et à les abandonner. Nous regrettons amèrement comment tout ceci s'est déroulé, et nous tenions aujourd'hui à vous présenter nos plus sincères excuses. »

Les émotions douloureuses refirent surface. Beaucoup n'avaient pas été d'accord à l'époque, et avaient perturbés et choqués. Alors ces excuses étaient appréciées.

« Pour terminer, nous demandons à nos Charmeurs de nous rejoindre pour que nous puissions préparer notre discours. Merci à tous. Reposez-vous. Nous reprendrons nos activités après notre annonce publique. »

La foule se dispersa petit à petit. Lidonna s'approcha de Sam, silencieusement. Ils avaient décidé d'aller vider la maison de leurs parents ensembles. Il n'était pas nécessaire que tout le Conseil reste pour préparer leur révélation. Alors ils avaient demandé une journée pour eux.

« Tu es prête ? murmura Sam.

— Pas vraiment, mais il faut le faire. Cette maison se languit de revoir de la vie, plaisanta la rouquine.

— C'est clair. »

Le Dédoubleur tendit la main et Lidonna s'en saisit. Le contact de sa peau était rassurant.

« Merci de m'avoir proposée de t'accompagner, lui murmura-t-elle.

— Tu plaisantes ? Tu étais leur fille, tu es ma sœur. C'est normal !

— Tu me considères vraiment comme ta sœur ? demanda-t-elle surprise.

— Évidemment ! Pas toi ?

— Si. Bien sûr que si. »

Surprise et submergée par l'émotion, Lidonna s'arrêta. Alors Sam suivit le mouvement. Il se stoppa à son tour et se tourna vers elle. Il l'observa quelques instants, lui sourit et la prit dans ses bras. Ce câlin était l'un des plus réconfortants qu'il lui ait été donné d'avoir.

Ils continuèrent leur chemin jusqu'à la salle des pierres en silence. Mais un silence agréable dans lequel ils se montraient tacitement qu'ils se comprenaient, qu'ils se soutenaient et qu'ils s'aimaient.

Ni l'un, ni l'autre n'étaient dans cette maison depuis un moment. Ni même dans le quartier. Lidonna et Sam étaient debout devant cette grande bâtisse qui avait été pendant un petit moment leur chez eux.

« C'est vraiment bizarre... murmura-t-elle.

— J'ai mal au cœur...

— Moi aussi. »

Lidonna serra la main de Sam inconsciemment. Il la lâcha pour passer son bras autour de son épaule pour la soutenir et qu'ils avancent d'un même mouvement. Ils passèrent le portail, puis la porte. L'intérieur semblait être hors du temps. Une tranche de vie en suspens. La maison avait été mise en pause, prête à reprendre là où on l'avait laissée. Mais personne ne remettrait lecture. Sam et Lidonna venaient pour tout arrêter.

« Avec Ruby, ils ne prenaient même plus le temps de ranger...

— A nous de le faire. On commence par l'étage ? »

Lidonna hocha la tête. Mais quand elle le vit monter vers cet étage dont Willôde et Keitel lui avaient strictement interdit l'accès elle se figea.

« Je ne peux pas monter... murmura-t-elle.

— Tu as raison. »

Il bidouilla quelque chose avant de déclarer :

« Ça y est, tu as l'accès. Il faudra que j'enlève ce sort.

— Non, ce n'est pas ça. C'est qu'ils me l'avaient interdit...

— Et qu'ils n'ont jamais levé l'interdit... Je vois. Mais tu n'es pas curieuse ? »

Lidonna ne répondit pas, les yeux fixés sur ces escaliers.

« Tu ne les trahiras pas en montant là haut. Il n'y a plus aucun secret que tu ne connais pas. Allez viens, j'ai besoin de ton aide. »

Son regard se posa sur Sam. Puis elle hocha la tête et ses pieds se déverrouillèrent. Elle suivit timidement le garçon jusqu'à cet endroit qu'elle avait tant de fois voulu explorer...

Cet étage était le plus petit de la maison. Ils arrivèrent sur un petit couloir qui donnait sur deux pièces.

« Sur la droite il y a ma chambre... Enfin celle que j'aurai du avoir. Cette pièce est... triste. Je n'y ai jamais remis les pieds depuis que je l'ai vu la première fois. »

Sam ouvrit la porte et laissa la Luminaire passer pour qu'elle puisse voir par elle-même ce dont il parlait. Lidonna resta bouche bée face à cet étrange spectacle...

C'était une chambre pour enfant. Tout était en place, sous une couche de poussière qui n'avait jamais été enlevé. Le berceau de poupon, placé au milieu du mur gauche était surmonté d'un mobile fait de papillons. Différents tableaux d'animaux mignons étaient disposés un peu partout dans la chambre. Il y avait également une petite commode où était déposée une photo. La pièce était petite, alors le regard de Lidonna en eut vite fait le tour. La lumière passait à travers des rideaux bleus et se reflétait de cette même couleur sur les murs blancs. Cette chambre avait tout d'une chambre de bébé normal, mise à part qu'elle paraissait morte. L'ambiance était loin d'être mignonne, bien au contraire. L'atmosphère était lugubre. Lidonna se sentait extrêmement mal à l'aise et ne put réprimer un frisson.

Un sentiment de peine traversa le cœur de la rouquine. Willôde et Keitel avaient été traumatisés, ils ne s'en étaient jamais remis et cette pièce en était le témoin...

« On commence par débarrasser cette pièce ?

— On va faire quoi de tout ce dont on ne se servira pas ? Un jour Rordian m'a dit que vous ne faisiez pas la charité...

— C'est faux. Pourquoi il t'a dit ça ?

— Pour me contredire peut-être.

— Pendant la bonne époque où vous vous chamailliez ?

— Oui. »

Un sourire timide s'étira sur les lèvres de la rouquine en pensant à celui qu'elle aimait.

« On y va ?

— C'est parti. »

Ils firent plusieurs aller-retour tous les deux et débarrassèrent cette chambre de son âme de meurtrie. Une cette partie du boulot achevée, Lidonna alla saisir le cadre qui se trouvait sur la commode quelques minutes plus tôt. La photo était une image de leurs parents, vingt ans plus tôt, Willôde enceinte de Sam.

« Ils étaient beaux...

— Et heureux...

— Ils me manquent...

— Et moi donc... »

Lidonna reposa la photo sur la pile des objets à garder puis repris le chemin du dernier étage, pour empêcher ses larmes de s'échapper. Mais Sam l'arrêta. Il lui apprit à que l'autre pièce de l'étage avait été leur bureau pour s'occuper des affaires des Papillons et que ce dernier avait déjà été vidé. Ils avaient déjà récupéré tous leurs plans et toutes leurs notes à propos des Ombres.

Alors ils s'attaquèrent au premier étage. La chambre de Lidonna, les bureaux de Willôde et Keitel et leur chambre. Tout ce qu'ils descendaient ou presque s'ajoutait à la pile des affaires à donner. Ils ne voulaient rien garder. Au Cocon ils n'en auraient aucune utilité. Alors ils avaient décidé qu'ils ne conserveraient que le strict minimum ou ce qui avait un attachement affectif.

Dès que tous les petits objets furent descendus, ils durent s'attaquer aux meubles. Mais à deux, certains étaient bien trop gros et bien trop lourd. Ils ne pouvaient pas se téléporter et aucun des deux n'étaient pas Télékinésistes.

« Comment fait-on ? demanda la rouquine.

— On demande de l'aide, pas le choix.

— Et si...

— Et si ? répéta Sam.

— Et si on utilisait la lumière ? La notre. Pas celle des pierres. »

Lidonna le vit manipuler un peu la lumière, réfléchir puis il déclara :

« Je crois que ça pourrait marcher... On essaie ? »

Elle hocha la tête et se plaça à l'opposé de Sam autour de son lit. Ils rassemblèrent assez de lumière à deux pour entourer le meuble complet.

« 3...2...1... »

D'un même mouvement ils firent disparaître le lit. Lidonna ouvrit grand les yeux de surprise.

« On a réussi ! s'écria-t-elle.

— On l'a fait disparaître ! Je n'avais jamais essayé !

— C'est Harrgos qui m'en a donné l'idée.

— Il faut avouer que moi aussi. Il nous a tous téléporter à l'aide de son ombre, et il faut reconnaître que c'était impressionnant. »

Mais avant de continuer, ils décidèrent d'aller voir l'état du lit. Ils ouvrirent tous les deux de grands yeux quand ils découvrirent le meuble explosé en dizaines de morceaux. Ils comprirent que leur action n'était pas une si grande réussite que ce qu'ils avaient. Leur lumière s'étant mêlée, ils avaient chacun téléporté des bouts de lit. Mais pas le lit en un seul bloc.

« Tu crois qu'on aurait pu finir comme ça ? souffla Lidonna perturbée.

— Je crois ouais... »

Elle ne pouvait même pas imaginer cette sensation d'être éclatée en morceaux. Mourrait-on sur le coup ? Ou bien la mort était lente et douloureuse ? Un frisson d'horreur parcouru sa colonne vertébrale.

« Il faut peut-être qu'on s'occupe d'un meuble chacun et pas ensemble ?

— Ouais essayons ça. »

Ils montèrent ensemble, mais Lidonna s'occupa de l'armoire tandis que Sam décida de tenter de téléporter. Cette fois les deux meubles arrivèrent en un seul morceau dans la rue devant la maison.

« On est trop forts ! s'écria Sam. Tope là ! »

Ce dernier tendit sa main que Lidonna frappa avec enthousiasme.

Leur déménagement de l'étage fut plus simple puisqu'ils utilisèrent leur lumière. Ils ne leur restaient que le rez-de-chaussée. Canapés, meubles de rangements, bibliothèques, tout fut vider et sortit dans la rue.

« On a bien travaillés ! » s'exclama Lidonna satisfaite.

Mais elle n'obtint aucune réponse. Elle se tourna et vit Sam, debout devant l'îlot central, un papier dans la main. Ses yeux saphir étaient fixé dessus et ne le quittait pas. Il semblait absorbé par sa lecture. Son regard était humide et quelque peu perdu.

« Sam ? Tout va bien ?

— Lidonna...

— Qu'est-ce que c'est ?

— Tes papiers d'adoption... Ils sont complets, signés, prêts...

— Je... Quoi ? »

Sa voix se brisa. Ces papiers, elle les avait déjà vus. C'était d'ailleurs de cette façon qu'elle avait découvert la véritable identité de Willôde et Keitel. Avant de découvrir ces papiers elle les appelait encore Elowdli et Lietek... Elle n'avait rien vu venir. Sur Hyacinthe, en tant que professeurs, ils avaient un physique vraiment différent, elle n'aurait jamais pu le deviner.

Lidonna s'approcha doucement de Sam, le cœur et l'estomac serrés. Elle devait devenir leur fille officiellement... Et malgré sa majorité, ils la voulaient dans leur famille. Elle ne pouvait s'empêcher de penser que Dæxor avait gâché sa vie. Elle posa les yeux sur le nom de ses tuteurs, et le sien. Lidonna Gonzua devenant Lidonna Gonzua Fribhaï.

« Il ne manque que ta signature, murmura Sam.

— Pour ?

— Que nous puissions envoyer les papiers et que tu fasses officiellement partie de la famille. »

Su coin de l'œil elle aperçut Sam tourner la tête vers elle, alors elle fit de même. Les larmes roulaient silencieusement sur les joues du garçon et Lidonna se rendit compte que les siennes étaient trempées également.

« Tu le penses vraiment ?

— Bien sûr. Tu es ma première petite sœur. »

La jeune femme ne sut quoi répondre tant elle était submergée par l'émotion. Sam la serra fort dans ses bras. Lui aussi avait le cœur gros. Leur vie ne serait plus jamais la même.

Lidonna se décolla rapidement de lui.

« Est-ce que ça veut dire que Rordian va devenir mon cousin ? »

Elle laissa échapper un petit rire mêlé à sa tristesse. Elle était ravie et dévastée en même temps. Le mélange de ces émotions contradictoires était étrange...

« Je pense qu'il vaut mieux éviter ! » répliqua Sam.

Il lui offrit un sourire franc. Tous les deux se sentaient pareils... Des sentiments en demi-teinte. Ils ne pouvaient que se comprendre.

« Alors tu signes ? »

Elle hocha la tête et attrapa le stylo qu'il avait déjà prévu et émargea le papier.

« J'enverrai tout à la commission. Mais on peut désormais dire que tu es officiellement ma sœur. Et qu'il va falloir qu'on partage cette maison en trois. »

Sam était donc officiellement son frère, Ruby officiellement sa sœur et elle avait officiellement perdu ses parents.

La fin de ce déménagement se fit dans une grande émotion. Mais dans une certaine mesure ils étaient heureux. Ils avaient finalisé l'un des derniers souhaits de leurs parents. Et ils ressentaient un soulagement clair.

Quand ils rentrèrent au Cocon, il était tard et Lidonna était lessivée. Elle n'avait qu'une envie dormir. Elle salua Sam avant de se diriger tout droit jusqu'à sa chambre. Elle s'écroula dans son lit et s'endormit particulièrement rapidement.

Des cris... Toujours des cris... Lidonna en avait assez de rêver à des hurlements présages de malheurs. Ils venaient de partout autour d'elle. Ils résonnaient... Ils étaient tout autour d'elle. Son cœur était serré d'impuissance. Elle n'était que dans un rêve mais elle sentait que ce rêve-ci était prémonitoire. Du moins, il n'était pas banal.

Lidonna se mit à tournoyer sur elle-même et les corps en paniques se mirent à apparaître autour d'elle. Ils couraient et fuyaient dans un chaos de désorganisation. Mais il n'y avait aucun blessé, à part ceux piétinés dans la panique des autres. Ce mouvement de foule était la seule menace que Lidonna réussissait à identifier.

Mais elle savait. Elle savait très bien que tout ceci était dû aux Ombres. Forcément... Il n'y avait pas d'autres explications. Pourtant elle ne comprenait pas ce qu'il se passait. Ni même où elle était. Et elle était persuadée pour que son rêve leur soi utile il fallait qu'elle découvre ces informations. Alors elle commença à courir. Elle passa sans aucune encombre, aucun corps ne la bouscula ni même ne la gêna. Elle avançait tout droit. Mais elle prit le temps de détailler les lieux. De grands rideaux rouges accrochés aux grandes fenêtres qui permettaient à la salle d'être baignée de lumière. Le plafond était décoré de dorures magnifiques et majestueuses. Les murs blancs étaient ornés de différents Papillons. Mais Lidonna reconnut immédiatement la salle du couronnement quand elle aperçut le trône au fond de la salle.

Que faisait-elle ici ? Que faisaient-ils tous ici ?

Elle continua à avancer jusqu'à arriver au bas des escaliers menant au trône. Alors elle monta les marches aussi vite qu'elle le pouvait. Et quand elle arriva au sommet, elle tomba nez à nez avec Éthène. Elle portait une magnifique robe orange bordée de noir et tachetées de blanc. Cette robe glissait jusqu'au sol sans y traîner. Ses cheveux blonds glissaient en cascade le long de sa poitrine et étaient ornementés de perles. Ses grands yeux marron étaient soulignés par un sublime trait d'eye-liner qui les mettait en valeur. Elle était extraordinairement belle.

Mais soudain Lidonna se rendit compte que derrière elle se tenait Harrgos, grand et fier, un sourire carnassier sur la face. Et sans qu'elle ne puisse faire un seul mouvement, ni émettre un seul avertissement, le père de Dæxor enfonça une lame dans la poitrine de la Reine. Instantanément, Lidonna revit sa meilleure amie mourir une nouvelle fois et son cœur se brisa.

Mais ce corps sans vie commença à muer et Éthène disparut pour laisser place à une autre femme, que Lidonna n'avait jamais vue.

Elle se réveilla en sueur, les sentiments complètement embrouillés. La terreur, la colère, la lassitude, la souffrance, le désespoir... Elle se concentra pour reprendre ses esprits. Elle venait de faire un rêve qu'elle pensait être prémonitoire. Non, ce n'était pas sa meilleure amie qui venait de se faire tuer sous ses yeux. Mais les Ombres prévoyaient d'assassiner la Reine de remplacement, la fausse Éthène.

~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~
Fin de chapitre 🥰

Comment vous allez ? 😁
Moi j'ai l'impression que je suis entrain de me noyer à cause des examens mdr, à tel point que la semaine dernière je n'ai même pas fait de NDA 😂😂 (mais au moins j'avais posté 🙄😂)

J'ai deux petites questions 😁
- que pensez vous de la chambre de Sam qui n'a pas bougé depuis plus de 20 ans ? :(

- que que pensez vous que signifie le rêve de Lidonna à la fin ? 😱

Voilaaa j'espère que le chapitre vous aura plu et à la semaine prochaine 😉

Bisouilles 😘🦋

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