Forte pour vous !

SayuriElendil

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Mon nom est Astrid. J'avais une vie merveilleuse, une famille merveilleuse et j'étais des plus heureuses. J'é... Еще

Prologue
Chapitre 1
Chapitre 2
Chapitre 4
Chapitre 5
Chapitre 6
Chapitre 7
Chapitre 8
Chapitre 9
Chapitre 10
Chapitre 11
Petit contretemps ?
Chapitre 12
Chapitre 13

Chapitre 3

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SayuriElendil

A peine entrée dans le réfectoire, je me précipitais sur le buffet où je remplissais un énorme plateau de nourriture et me dépêchais de m'installer avec les membres de la seconde flotte. Je m'installais à côté d'un roux assez mince et pourtant redoutable combattant quand il avait des poignards entre les mains. Félix était l'homme d'autorité de la deuxième flotte quand j'avais besoin de me faire entendre en tant que seconde du commandant de la seconde flotte j'avais des fois un peu de mal à me faire écouter de ces grands enfants qui passaient plus de temps à se chamailler et foncer dans le tas plutôt que de m'écouter et suivre les plans.

- Tu as mis une sacrée pagaille hier, commença-t-il en mangeant son plat tout comme moi.

- Merci de me le rappeler... A cause de ça je suis consignée dans ma cabine de minuit à dix heures...

Je l'entendis clairement se moquer de moi. Tellement qu'il s'était étouffé en avalant son eau de travers. Je dus lui tapoter le dos pour l'aider avec un visage désespéré. Cependant un rire que je n'aimais pas du tout se fit entendre. J'adorais toute ma flotte à l'exception d'une seule personne : Teach. Il y avait quelque chose chez lui qui me rappelais une personne que je voulais oublier. Il était bien trop poli et mielleux... Je sentais qu'il cachait quelque chose de pas net et que nous allions en payer les conséquences un jour ou l'autre. De tous c'était bien celui dont je me méfiais le plus. J'avais l'impression que si je lui donnais ma confiance il allait me poignarder dans le dos.

- Qui aurait cru que la vice-commandante puisse être aussi redoutable ! Zehahaha.

Je ne répondis rien et reprenais mon repas où je l'avais laissé en l'ignorant royalement. Je ne l'aimais pas et ce n'était pas un secret, mais dès qu'il fallait faire des équipes je le prenais avec moi. Je préférais l'avoir à l'œil plutôt qu'autre part où il avait toute sa liberté.

- Pourtant tu la connais, dès qu'on va faire une mission d'exploration tu es en binôme avec elle, se moqua Félix. Par contre tu es plus douée avec une arme de corps à corps qu'avec un arc !

- Hey ! Je suis très douée avec un arc ! Rétorquais-je piquée dans ma fierté.

- Tellement douée que la dernière fois que tu as envoyé un message d'avertissement à un navire de la Marine trop proche tu leur as embroché un soldat et que Joz a dû aller les couler car ils nous ont attaqué !

- Zehahaha, Astra est synonyme de catastrophe ! Pourquoi tu n'utilises pas plus des armes de proximités, tu es bien plus douée avec ça ?

- Non merci, je préfère utiliser un arc et mettre tes fesses en danger. De toute façon je n'aime pas ces armes ! Lui rétorquais-je avec dédain avant de me lever. Bon j'ai fini, je vais sur le pont.

Je ne leur laissais pas le temps de répondre que j'étais déjà partie de la cantine avec une pomme dans les mains. Une fois à l'extérieur, je me dirigeais directement sur la proue où je m'étendais les bras derrière la tête et les jambes dans le vide pour profiter du soleil. J'aimais me détendre à cet endroit. J'avais toujours aimé me poser quelque part et attendre que le temps passe quand je ne me battais pas. J'étais donc là, à ne rien faire.

Mes muscles étaient détendus tout comme je l'étais mentalement, mais comme toute bonne chose il y a une fin et cette fin fut un bruit fracassant. Je ne pris pas la peine de me relever sachant que c'était encore une fois Ace qui faisait un vol plané. Par contre je n'avais pas prévu qu'il m'entraînerait avec lui dans la mer. J'eus le droit à un bon bain de mer et de bon matin, quoi de mieux pour se réveiller ? Je dirais la douleur de mes blessures à cause de l'eau de mer et un Ace qui se noie et a besoin d'aide. Je pris sur moi et plongeais pour aller le repêcher vu qu'il coulait comme une pierre.

Je pris une grande respiration et plongeais. Je l'attrapai par la ceinture et le tirais avec moi jusqu'à la surface pour ensuite coller son dos à ma poitrine en le ceinturant d'un bras et nageant au Moby Dick avec le reste de mon corps en arrière. Les autres membres jetèrent une échelle de cordes pour que l'on puisse remonter. Je le laissais monter le premier et le suivis ensuite. Une fois sur le pont tous riaient en voyant ma tête.

- C'est cela moquez-vous, bande d'enfoirés, les insultais-je en me retenant de rire.

Je me pris mon t-shirt que j'essorais et regardais Ace qui crachait ses poumons tellement il toussait. Il avait bu la tasse quand il était sous l'eau. Je soupirais, je n'avais oublié que je devais m'occuper des blessures que je lui avais infligé hier. Je l'attrapais par son chapeau et le tirais à ma suite le faisant se débattre et crier, alertant ses camarades qui se mirent en garde et en face de moi pour m'empêcher de le prendre avec moi. Je soupirais et les autres rirent, après tout ma punition avait dû faire le tour du bateau mais ils devaient s'être bien gardé de leur dire.

- Lâche-moi la psychopathe ! Cria le capitaine des Spades en se débattant.

- Tais-toi, je dois m'occuper de tes blessures, râlais-je. Quant à tes petits camarades, ils vont se détendre sinon je m'occupe d'eux pour qu'ils puissent te suivre à l'infirmerie, un de plus ou de moins me fera ni chaud, ni froid. Ça vous tente peut-être ? Dis-je ironiquement. Bref, désolé pour hier, j'ai pété un câble, ça arrive à tout le monde...

Je les vis tous se reculer mais ils me regardaient toujours avec méfiance. Je continuais mon chemin sous le rire de mes camarades. Bien entendu Ace ne restait pas tranquille. Il n'allait pas arrêter de se débattre ? Une fois arrivée à destination, je pris tout ce dont j'avais besoin pour le soigner et le jetais sur un lit. Alors qu'il allait se relever pour s'enfuir sûrement, j'utilisais mon haki de l'armement sur mon corps pour le repousser sur le lit et m'asseyais sur lui.

- Pas bouger. Je dois désinfecter ce que je t'ai fait hier...

- Parce que tu penses pouvoir me donner des ordres ?!

- Parce que tu crois être en position de résister ? Souriais-je triomphante.

Je l'entendis grogner pour la forme et se résigner. Je sus alors que je pouvais arrêter d'utiliser mon haki. Il se redressa correctement me permettant d'avoir un meilleur accès à ses blessures. J'enlevais ses bandages, désinfectais et en remettais des propres. Plus je bougeais plus mes brûlures me lançaient. J'avais vraiment mal. Une fois terminée, je me relevais et retirais mes bandages rapidement dévoilant ma peau brûlée à ses yeux. Je fouillais ensuite la pièce pour trouver quelque chose pour sécher mes membres. J'avais véritablement mal. Je trouvais une serviette dans un des placards. Je passais le tissu avec précaution sur ma peau meurtrie. Je serais les dents pour ne pas gémir de douleur. Sachant où chercher je pris la crème grasse pour l'appliquer sur l'entièreté de mes blessures avec douceur et en tremblant à cause de la douleur.

- Je... pardonne-moi, pour... pour ce que j'ai fait... enfin tes affaires et... aussi pour ça, dit-il en désignant mes blessures de la main tout en détournant le regard en rougissant.

- Pour mes blessures, je l'ai bien cherché. Je n'aurais pas dû m'emporter comme ça, c'est de ma faute, je suis désolée. Ces affaires sont juste... très importantes pour moi. Je...

- Ouai, pas besoin de te justifier, j'ai... entendu ce que tu as hurler hier, comme toutes les personnes présentes sur le bateau je pense. Je suis désolé pour ta famille...

- Ce n'est pas de ta faute et c'est du passé. AIE ! PUTAIN ! Pestais-je de douleur.

J'avais été trop vite et trop fort déchirant ma peau fragile et me faisant saigner. Je sentais le sang couler le long de ma jambe. Je devais désinfecter, la majorité des brûlures étaient sèches mais pas toutes. Je devais faire attention avec celles-ci un rien pouvait les ouvrir et elles pouvaient s'infecter facilement également.

Je sursautais quand je vis une main avec un coton imbibé de désinfectant entrer dans mon champ de vision. Cette main appartenait à Ace et il m'aida à désinfecter mes plaies à mon grand étonnement.

- Merci de m'aider.

- Tu sais... j'avais un frère. Il s'appelait Sabo. Il s'est fait tuer par des Dragon Céleste quand il quittait notre île... J'ai été assez triste pendant un temps, mais je me suis rapidement ressaisi pour mon idiot de petit frère. J'ai fait des conneries et j'ai failli perdre mon dernier frère. J'ai compris que... je devais arrêter et prendre soin de lui.

J'étais assez surprise. Il était en train de se confier, à moi qui plus est. Il m'aida à soigner mes blessures et les bander. Nous restâmes un instant dans la pièce, jusqu'à l'arrivé du doc. Il demanda tout de suite de lui montrer mes blessures étant donné que j'avais été dans l'eau alors que je n'en avais pas le droit. J'eu le droit à un savon devant Ace qui se ratatinait sur place. Celui-ci prit ma défense en disant que c'était un accident. Grâce à son intervention le doc se souvint de sa présence et il eut le droit aussi à sa remonté de bretelles. Il se fit gronder comme un enfant ce qui me faisait bien rire mentalement.

Profitant du fait que l'attention du doc était tournée sur Ace, je m'enfuyais pour échapper à son courroux et partais en courant vers le pont où je me réfugiais sur le toit de l'espace qui menait à l'intérieur du Moby Dick. J'arrivais juste à temps pour que le médecin de bord me cherche partout sans jamais me trouver et un Ace qui pestait et me recherchait en disant que je l'avais abandonné à son funeste sort. Tous se mirent à rire, même son équipage. Il me cherchait partout même s'il prenait soin d'éviter tous ceux de mon équipage.

Je me penchais et lançais un petit morceau de bois sur Haruta qui releva la tête vers moi en riant quand je lui fis signe de se taire en plaçant mon index devant ma bouche. Je lui montrais Ace du doigt puis moi et un signe pour dire de le faire venir discrètement jusqu'à moi. Il me signa un OK de la main et partit vers le brun.

- Hey, la flammèche tu n'arriveras pas à la retrouver. Sauf si elle veut qu'on la trouve, alors abandonne.

Je vis clairement Haruta lui faire des signes qui montraient clairement où j'étais. Mais Ace ne comprit pas de suite et l'insulta. Je me retenais fortement de rire quand il comprit qu'Haruta lui montrait où aller et encore plus quand son visage s'illumina quand je lui fis un coucou de la main avant de retourner me cacher.

- Vous me saoulez ! Râla-t-il faussement en colère et en me rejoignant en faisant mine de vouloir s'isoler.

Il s'allongea à mes côtés et me piqua ma pomme des mains. Pomme que j'avais volé à un matelot au passage quand je m'enfuyais. Il la goba d'un coup ce qui me fit doucement rire. Nous regardâmes le ciel en silence et assez rapidement un ronflement sonore retentit. En observant à ma gauche je vis qu'Ace c'était endormi avec son chapeau sur le visage pour le protéger du soleil. Quant à moi je profitais, enfin jusqu'à ce qu'une personne ne me fasse de l'ombre et me recouvre d'une couverture. En basculant la tête en arrière, je constatais que c'était mon meilleur ami qui souriait et qui avait avec lui un petit sac remplit de fruits. Il me tendit le sac que je m'empressais de prendre pour manger quelques fruits rouges. J'adorais ça et il le savait bien, c'est pour cela qu'il prenait toujours beaucoup de fruits quand il faisait les missions de ravitaillement.

- Fais attention à ne pas rester trop au soleil, tu vas aggraver tes brûlures puce, me prévint-il en s'asseyant à côté de moi et en embrassant ma tempe comme un grand frère.

- Oui ma banane. Je ferais attention, mais avec ta couverture j'ai plus de risque de coup de soleil ou autre du coup je peux rester là !

- Oui, ma grande enfant !

- Astra... aurais-tu oublié que lorsque qu'un patient est récalcitrant et qu'il s'enfuit de l'infirmerie, c'est à moi de faire le travail, yoi ? Dit Marco derrière nous.

Je ne pus réprimer un rire. J'avais encore embêté Marco et bizarrement cela me faisait plaisir. Je lui fis signe d'approcher, ce qui le fit soupirer.

- Je n'ai pas le temps, montre-moi tes brûlures que je puisse retourner à mes occupations, yoi.

- Nope, tu travailles trop. Et de là où nous sommes, tu peux garder père à l'oeil du coup pas de raison de redescendre te prendre la tête. Amuse-toi un peu, tu es vraiment bien trop sérieux ! Profite du beau temps et du soleil avant que la tempête de ce soir n'éclate !

- Tu as dit tempête ?! S'écrièrent les trois autours de moi, Marco un peu plus fort que les deux autres.

Apparemment, j'avais trouvé un mot magique pour réveiller la flammèche à côté de moi. Ils me regardaient tous avec une tête de merlan frit ce qui me faisait vraiment bien rire. J'entendis même celui de père en contre bas, lui aussi avait dû deviner pour la tempête à venir.

- Journée sans nuage, chaude mais humide et surtout un anneau magnifique autour du soleil signes avant-coureur de pluie et surtout il n'y a presque pas de vent. On se traîne depuis que je suis debout. Dans trois heures quand max on aura le droit à un déluge !

- Tu ne pouvais pas nous le dire plus tôt ?! Me crièrent-ils dessus.

- Je ne suis pas la navigatrice ! En plus vous devriez le savoir, vous naviguez depuis plus longtemps que moi.

- C'est pas une raison ! Continuèrent-ils à crier.

Marco et Thatch descendirent rapidement pour préparer le navire à la tempête avec les autres commandants et tous les membres d'équipage. Dans un même temps je profitais du spectacle avec Ace qui fut rapidement rejoint par son équipage. Equipage qui continuait de me fixer de travers pendant que je mangeais tranquillement une framboise. Ace essaya de m'en voler mais je ne lui laissais pas l'occasion de m'en prendre ne serait-ce qu'une seule en lui frappant ses mains chapardeuses. Il avait déjà mangé ma pomme hors de question que je lui laisse mes précieux fruits rouges !

J'adorais regarder les autres s'activer autant. Plus précisément, j'adorais les voir courir dans tous les sens comme une fourmilière. J'adorais les voir tomber car ils s'étaient emmêlés dans le cordage, ou qu'ils avaient trébuché dans un objet quel conque etc. Cette fois je me pliais de rire quand je vis Haruta la tête en bas dans le vide, la cheville emprisonnée dans un cordage. Il se débattait mais impossible de redescendre, il montait même de plus en plus. Mais le plus comique était le fait que de l'autre côté de cette corde Blamenco y était et tirait pour faire remonter ce qu'il pensait être la voile. Je rigolais tellement de la situation et de son vocabulaire fleurit qui sortait de la bouche, que j'allais finir par me faire pipi dessus. J'entendis les camarades d'Ace en faire de même, même le brun ne put se retenir de rire et de se moquer d'Haruta et Blamenco. Ce n'est qu'environ plus de vingt minutes plus tard que l'on put faire descendre de là où il était.

- Au fait Ace, c'est quand que tu deviens mon petit frère ? Lui demandais-je d'un coup l'air de rien.

- Vous allez me lâcher avec ça ?! S'exclama-t-il. Hors de question ! Ma seule famille biologiquement parlant est morte et les seules autres personnes qui sont ma famille c'est Luffy et Sabo !

- Où est le mal d'avoir une famille ? Ton équipage, c'est bien une extension de ta famille, non ? Du coup si tu nous rejoins, tu auras une famille encore plus grande ! Mais bon, tu es libre de tes choix. Par contre juste une chose, s'il te plaît, ne vole plus à travers ma cabine et évite de t'attaquer à père en pleine nuit. Je dors déjà assez peu alors avec tes attaques à répétition c'est encore pire.

- Ouai... je ferais attention, c'est bon, bougonna-t-il

- Après, je peux toujours te mettre la pâtée du siècle. Je suis dispo, y a juste à demander.

Je vis un frisson lui parcourir l'échine suite à ma dernière réplique. Bien entendue, je blaguais et cela me fit rire et pas qu'un peu. Par contre les Spades semblaient avoir vu la mort d'en face vu la pâleur de leur visage.

- Détendez-vous un peu ! Vous verrez vos têtes ! C'est une blague les gars, je ne vais rien vous faire !

- Les femmes sont vraiment flippantes quand elles s'y mettent ! Dit un des hommes d'Ace.

- Je ne te le fais pas dire ! Cette femme est sûrement la plus flippante de toute !

- Ace, tu es blessant. Bon, je vais rentrer avant qu'il pleuve, vous ferez mieux d'en faire autant sinon bonjour la douche froide.

Je me levais, sautais sur le pont et rentrais comme si de rien n'était. Je rentrais dans ma cabine où je retrouvais mes vêtements propres et plier sur mon lit et un coffre que je n'avais jamais vu au pied. C'était un grand coffre en bois avec une fermeture en acier. Je m'accroupissais devant et l'ouvrais pour voir ce qu'il contenait. J'y vis toutes les affaires que je voulais oublier. Ils les avaient lavés et pliés mais également rangé avec soin. Mon bouclier avait été attaché sur le couvercle. Il avait été poli et astiqué tout comme mon marteau et les deux armures. Je frôlais du bout des doigts mon arme, le froid du métal me fit frémir et m'emplit de nostalgie. C'était Lothart qui me l'avait offert le jour où j'étais devenue la femme la plus forte de chez nous. C'était la meilleure arme de chez moi.

Je me relevais et fermais le coffre assez rapidement. Voir cette arme me donnait envie de la brandir une nouvelle fois mais je ne pouvais pas, c'était un poids bien trop lourd à porter pour moi en ce moment.

Je me dirigeais vers la salle de bain pour me passer un peu d'eau sur le visage mais quand je tournais le robinet d'eau rien ne se passa. La tuyauterie n'avait pas été réparée. Je soupirais et ressortis pour prendre de nouvelles affaires pour les mettre dans celle de Thatch. J'allais y rester jusqu'à ce que ma cabine soit réparée. Je posais mes vêtements sur le bord de son lit, puis pris un livre et sortis pour aller me poser au réfectoire plus précisément au bar qui donnait directement sur la cuisine. J'aimais beaucoup passer du temps là-bas quand je n'avais rien à faire.

- Thatch ! Voilà la princesse guerrière ! L'appela un de ses hommes qui coupait les légumes devant moi.

- Salut les gars ! Alors on mange quoi ce midi ? Demandais-je en piquant une carotte sur le plan de travail avant de la manger.

- Hey ! Mange pas le repas avant qu'il soit prêt ! Je t'ai déjà donné des fruits pour que tu patiente ! Me réprimanda Thatch avec un sourire en coin.

- Pas ma faute, j'ai toujours et encore faim !

- Chef ! Astra picore comme un moineau mais sur toute la journée, se moqua un de ses commis.

Cela nous fit rire. Le chef cuisinier me donna une petite collation et une boisson pour me faire patienter et je me mis à bouquiner doucement et lire à voix mi-basse et avec difficulté. J'allais mettre du temps avant de lire fluidement. Je n'arrêtais pas de buter sur les mots ou de confondre les lettres. Cela m'énervait un peu, j'avais commencé à lire qu'il n'y a peu c'était donc normal d'être en difficulté au début. Il fallait que je fasse preuve de patience ce qui n'était pas mon fort. Je m'énervais un peu et relisais encore et encore la même phrase pour ne plus butter sur les mots.

- Qu'est-ce que tu lis avec autant de hargne ? Me demanda mon ami en se penchant au-dessus du bar pour voir le livre.

- J'essaie de lire et je confonds les lettres. Je n'arrive pas à lire cette phrase. Faut que je m'entraîne à lire...

- T'entraîner à lire ? Pourtant ce livre est assez simple. Tu ne serais pas dyslexique toi ?

- Dys quoi ? Pour info, j'ai commencé à apprendre à lire seulement depuis ce matin avec Marco !

- Dyslexique c'est lorsqu'on confond les sons lorsqu'on lit. Bref, pourquoi tu ne m'as pas dit plus tôt que tu ne savais pas lire ? Je t'aurais aidé tu sais.

- Je n'en avais pas besoin avant aujourd'hui. Je m'ennuyais tellement que je me suis dit pourquoi pas. Du coup, je suis allée embêter Marco ce matin qui m'a donné un cours mais ce n'est pas assez pour pouvoir lire !

- Ne sois pas aussi impatiente Astra, yoi !

Thatch rigola et ils parlèrent ensemble, tout en m'aidant quand j'avais trop de difficulté pour lire. Sans qu'on ne sache trop comment tous les commandants présents se retrouvèrent au bar alors que le bateau tanguait fortement dans tous les sens. Puis sans surprise nous eûmes le droit à un Ace volant qui traversa un mur pour atterrir devant nous. Je soupirais et l'aida à se relever et fus heureuse de voir que je n'avais rien à soigner pour une fois. Ne voulant pas qu'il recommence je le fis s'asseoir à côté de moi et lui donnait mes encas, qu'il mangea en une fraction de seconde, pour replonger dans mon livre. C'est ainsi que se passa la journée, entre lecture et surveillance d'Ace. 

*********************

Bonsoir !

Voici un nouveau chapitre. j'espère qu'il vous aura plut !

Laissez des votes ou des commentaires s'il vous plait, cela me prouve que vous aimez et me motive à continuer d'écrire.

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