PDV Maya
Bonjour bonjour mes bisounours arc en ciel ! Je viens une nouvelle fois vous avertir sur le contenu de ce chapitre. Bon mes avertissements servent un peu à rien parce que en vrai vous pouvez très bien le lire quand même mais c'est pas grave ! Je préfère vous prévenir que ce chapitre est pourvu du même avertissement que le chapitre 65 (c'est la qu'on va voir ceux qui ont bien lu le chapitre 65 et se souvienne de ce qui se passe dedans ahahahaha... je sais je suis méchante). Je tiens quand même à dire que c'est un chapitre important et qu'il n'y a rien qui puisse être qualifié de choquant mais je préfère quand même prévenir plutôt que mon dise « oui mais je savais pas blablabla... ». Voilà voilà, les âmes sensibles on se retrouve demain et pour les autres bonne lecture !
J'essaye de crier, mais la main sur ma bouche étouffe ma voix. Je suis tirée vers l'arrière, et ma tête heurte violemment le mur derrière mois. Je lâche un gémissement de douleur. Quelqu'un me maintient toujours contre le mur en béton, mais je n'arrive pas à savoir qui cela peut bien être. J'essaye de me débattre, mais l'homme en face de moi est plus fort. Fichue obscurité de merde ! Alors que j'essaye toujours de me dégager, mon agresseur me pousse de nouveau et mon corps cogne contre la pierre. Aïe... Je mets quelques secondes à reprendre mes esprits, un peu sonnée. L'inconnu bloque mes bras avec le sien et je me retrouve immobilisée. Non non non... Mon agresseur retire sa main de ma bouche.
- Si tu cris je te le ferais regretter, me dit-il.
Attendez. J'ai déjà entendu cette voix. Mais je ne me laisserais pas faire. Je lance un regarde de défi à je ne sais pas qui vu que je ne vois pas son visage à cause de la nuit noire. A la minute ou je hurle, je sens sa main claquée avec violence sur ma joue me faisant tourner la tête. Ajouter ceci à mon mal de crâne croissant, j'ai l'impression que ma tête va exploser. De sa main libre, mon agresseur fait glisser sa main le long de ma clavicule et descend vers ma poitrine. Il écarte brusquement le haut de mon chemiser, faisant sauter les premiers boutons. L'inconnu saisi un de mes seins a travers le tissu de mon soutien gorge et j'ai la nausée. Quand il tente d'insinuer ses doigts sous le bonnet, je lui balance un coup de genou mais il l'esquive et j'ai peur de me prendre une nouvelle gifle. Ma respiration s'accélère. Ce n'est pas possible. C'est un cauchemar je suis en plein cauchemar. Je serre très fort les paupières en espérant me réveiller d'une seconde à l'autre. Mais le temps s'écoule et je suis toujours dans cette ruelle, paralysée par ma peur grandissante. L'agresseur saisit le bas de ma jupe et la remonte sur mes hanches. Il effleure mon intimité à travers le tissu de ma culotte et je sais que la crise de panique n'est plus très loin. Je commence à ne plus pouvoir respirer, parce que l'angoisse me noue la gorge. Les larmes affluent à vitesse grand V. Ça ne peut pas recommencer...C'est encore pire que mes mauvais rêves récurrents. J'ai l'impression de subir et de tout ressentir deux fois plus fort. Comme si mes souvenirs se mélangeaient à la réalité. Je pleure à chaudes larmes maintenant. La main de l'inconnu quitte ma féminité et je comprend qu'il ouvre sa braguette en entendant le bruit de la fermeture éclair. Dans un mouvement de désespoir, j'essaye encore une fois de me libérer de son emprise, mais il m'assène un coup de poing dans le ventre qui me coupe le souffle. Je ne peux même pas parler. Mais tout à coup, je ne sens plus la poigne de mon agresseur sur moi. Je lève la tête, et aperçois deux formes devant moi. Quelqu'un m'a sauvé. Et il est en train de tabasser l'inconnu qui a tenter de me violer. Mon sauveur assène un uppercut à son adversaire, et la tête de se dernier vient frapper le bitume. Sonné, il reste au sol quelques secondes et mon sauveur en profite pour lui envoyer plusieurs coup de pied dans les côtes. Je n'ose même pas bouger, encore paralysée par ma terreur. Peut être que finalement Hunter à réussi à me retrouver et qu'il vient de me sauver ?
- Tu n'as rien ? Demande mon sauveur en s'approchant de moi.
Mes espoirs s'évanouissent quand je reconnais la voix du type en face de moi.
- Lucas ?! Je m'étrangle.
Je trouverais cette situation ironique si je n'avais pas manquer de mourir de stress quelques minutes plus tôt. Lucas allume la lampe de son portable et la braque sur moi.
- Tiens moi ça, dit-il en me tendant son téléphone.
Trop choquée pour protester, j'obtempère. Lucas retire son pull pour ne garder que son t-shirt et me tend son vêtement. Ah oui, c'est vrai que mon chemiser est foutu. J'accepte le sweat et l'enfile. J'essuie mes larmes au passage. Je dois avoir une tête à faire peur.
- Ça va aller ? s'inquiète Lucas en reprenant son portable.
Je lui jette un regard suspicieux mais quand même un peu reconnaissant.
- Pourquoi tu as fait ça ? Je questionne.
- On parlera de ça plus tard, répond Lucas en soupirant. Tu veux que je te ramène chez toi ?
J'hésite pendant un instant avant de hocher la tête. Après ce qui vient de se passer, je me vois mal rentrer à pieds. Ça m'apprendra à vouloir prendre des raccourcis détournés et pas très fiables. Au moment ou nous quittons la ruelle, le portable de Lucas éclaire le visage de mon mystérieux agresseur. Oh mon dieu... Je reste figée pendant quelques secondes devant ce visage familier. J'aurais du comprendre plus tôt et reconnaître la voix. Je sors finalement de ma torpeur et part à la suite de Lucas en laissant Sam derrière moi.